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Luc 9:27
(Annotée Neuchâtel)
Luc 9:27 Or je vous le dis en vérité, il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort, qu'ils n'aient vu le règne de Dieu.

Références croisées

9:27 Mt 16:28, Mc 9:1, Jn 14:2, Jn 16:7, Jn 21:22-23, Lc 2:26, Jn 8:51-52, Jn 8:59, He 2:9, Lc 22:18, Mc 14:25
Réciproques : Lc 21:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 9
  • 9.27 Or je vous le dis en vérité, il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort, qu'ils n'aient vu le règne de Dieu. Voir, sur ce discours que les trois évangélistes placent à la suite de l'annonce des souffrances de Christ et qui en ressort d'une manière si naturelle, Matthieu 16.24-28, notes ; Marc 8.34-37, note.
    Tandis que Jésus avait prédit ses souffrances et sa mort à ses disciples seuls, dans l'intimité, il adressait cette exhortation à tous, (verset 23) parce que, pour tous, la vie chrétienne consiste à renoncer à soi-même, à prendre sa croix et à suivre Jésus.
    Luc ajoute, (verset 24) d'après Sin., B, A, majuscules chaque jour.
    "Ce crucifiement de soi-même s'opère graduellement, selon le mode fixé par Dieu pour chacun et pour chaque étape de la vie. C'est ce qu'expriment les mots : chaque jour et sa croix." Godet.
    Au verset 25, au lieu de dire comme Matthieu et Marc perdre son âme, Luc dit : se perdre ou se ruiner soi-même. Ces deux verbes séparés par ou ne peuvent être synonymes, ce qui constituerait d'ailleurs une répétition oiseuse.
    Suivant M. Godet, il y aurait gradation : "se perdre ou même seulement se porter atteinte à soi-même."
    Suivant Weiss, le premier se rapporte au mal que l'homme se fait à lui-même, le second au châtiment divin qu'il attire sur lui.
    La première explication paraît plus conforme au grec. Elle donne un sens excellent, que M. Godet indique en ces mots : "Il n'est pas nécessaire que le châtiment aille jusqu'à la perdition totale ; la plus légère atteinte portée à la personnalité humaine, dans une certaine mesure ou pour un certain temps, se trouvera être un mal plus grand que tous les avantages qu'aurait pu procurer la possession du monde entier."
    Quant au verset 27, voir Matthieu 16.28, note, et Marc 9.1, note.