Luc 9:62
(Annotée Neuchâtel)
Luc 9:62
Mais Jésus lui dit : Nul homme qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est propre au royaume de Dieu.
Références croisées
9:62 Lc 17:31-32, Ps 78:8-9, Ac 15:37-38, 2Tm 4:10, He 10:38, Jc 1:6-8, 2P 2:20-22Réciproques : Gn 19:17, Dt 20:8, 1R 19:20, Jr 20:9, Ez 1:9, Ez 42:14, Jon 1:3, Jn 6:66, 1Co 9:16, Ph 3:13
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsLuc 9
- 9.62 Mais Jésus lui dit : Nul homme qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est propre au royaume de Dieu. Luc ajoute à l'entretien avec les deux premiers disciples l'offre de ce troisième et la réponse de Jésus. Il est probable que ces trois faits n'ont pas été simultanés, mais que la tradition les a réunis à cause de leurs analogies.
Ce troisième trait est en effet, comme le remarque M. Godet, "une synthèse des deux autres. Cet homme s'offre de lui-même, comme le premier ; mais il temporise, comme le second. Jésus ne l'arrête, ni ne le pousse ; il l'invite à se décider réellement et à en finir avec le partage intérieur, entre le monde et Dieu, qu'il discerne chez lui."
Il a recours pour cela à une de ces images qui saisissent l'esprit comme un éclair de vérité, et qui abondent dans ses discours. Si celui qui conduit une charrue pour tracer un sillon détourne la vue du travail qui est devant lui, et regarde en arrière, la charrue déviera infailliblement et il ne fera rien de bon. Tel est celui qui, voulant travailler dans le règne de Dieu, reporte ses regards, ses désirs, ses regrets vers ses relations premières, ou vers le monde, au lieu de se consacrer tout entier et sans délai à l'accomplissement de sa vocation.
La demande que fait ce disciple de prendre d'abord congé des siens était très naturelle ; en des circonstances ordinaires, Jésus ne la lui eût pas refusée, mais il pouvait prévoir qu'il serait détourné de son dessein par sa famille, encore étrangère à la foi ; c'est pourquoi il devait ne pas regarder en arrière, mais s'élancer en avant à la suite de Jésus.
Il y a dans la vie de tout homme, en présence de l'Evangile, de ces moments décisifs qui ne reviennent pas et qu'il faut saisir, sous peine de tout perdre. (ComparerMatthieu 10.37,38
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