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Marc 9:23-24
(Annotée Neuchâtel)
23 Mais Jésus lui dit : Quant au si tu peux, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. 24 Aussitôt le père de l'enfant s'écriant, dit : Je crois, viens au secours de mon incrédulité !

Références croisées

9:23 Mc 11:23, 2Ch 20:20, Mt 17:20, Mt 21:21-22, Lc 17:6, Jn 4:48-50, Jn 11:40, Ac 14:9, He 11:6
Réciproques : Nb 11:13, Dn 6:23, Mt 8:13, Mt 9:28, Mt 14:29, Mt 15:28, Mc 1:40, Mc 5:36, Mc 6:5, Mc 11:22, Lc 7:10, Lc 8:50, Jn 4:50, Jn 11:22, Jn 11:26, Rm 4:19
9:24 2S 16:12, 2R 20:5, Ps 39:12, Ps 126:5, Jr 14:17, Lc 7:38, Lc 7:44, Ac 10:19, Ac 10:31, 2Co 2:4, 2Tm 1:4, He 5:7, He 12:17, Lc 17:5, Ep 2:8, Ph 1:29, 2Th 1:3, 2Th 1:11, He 12:2
Réciproques : Ps 77:10, Ps 119:40, Ps 119:173, Mt 9:28, Mt 15:25, Mt 15:28, Jn 4:50, Ac 14:9, Rm 4:19

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Marc 9
  • 9.23 Mais Jésus lui dit : Quant au si tu peux, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. Le texte reçu dit, selon la version littérale de Lausanne : "Le si tu peux, c'est de croire ;" ou, selon nos versions ordinaires qui suppriment l'article : "Si tu peux croire."
    Ce dernier mot, quoique dans A, D, les majuscules récents, est rejeté par la plupart des critiques.
    Jésus à la parole dubitative du père oppose une affirmation propre à affermir la foi la plus faible : Quant au si tu peux, toutes choses sont possibles à celui qui croit.
    "La foi de l'homme devient pour ainsi dire l'organe de la toute-puissance divine, soit pour recevoir, soit même pour agir." Bengel.
  • 9.24 Aussitôt le père de l'enfant s'écriant, dit : Je crois, viens au secours de mon incrédulité ! Texte reçu : "Et aussitôt le père de l'enfant, s'écriant avec larmes, disait : Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité."
    Les mots soulignés sont inauthentiques.
    - Les paroles de ce père affligé sont d'une profonde vérité psychologique et morale. Il sent le reproche que Jésus vient de lui adresser en lui renvoyant son : si tu peux, il en est confus, humilié ; il déclare qu'il croit, et pourtant il confesse son incrédulité ; paralysé par elle, il implore le secours du Sauveur, afin d'obtenir de lui la foi véritable.
    C'est un combat douloureux qui se livre dans les profondeurs de son âme entre une foi trop faible et le doute qu'il ne peut surmonter. La violence de la lutte se trahit par ces termes : ayant crié, il disait.
    C'est l'émotion profonde de cette âme qu'on a voulu exprimer par la variante qui se trouve dans un grand nombre de manuscrits et de versions : il disait avec larmes. Une telle prière ne pouvait pas ne pas être exaucée par Jésus.