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Matthieu 11:21
(Annotée Neuchâtel)
Matthieu 11:21 Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties avec le sac et la cendre.

Références croisées

11:21 Mt 18:7, Mt 23:13-29, Mt 26:24, Jr 13:27, Lc 11:42-52, Jud 1:11, Mc 6:45, Mc 8:22, Lc 9:10, Jn 1:44, Jn 12:21, Mt 12:41-42, Ez 3:6-7, Ac 13:44-48, Ac 28:25-28, Jb 42:6, Jn 3:5-10
Réciproques : Gn 37:34, 2R 19:1, Est 4:1, Jb 2:8, Es 10:1, Es 15:3, Es 37:1, Ez 16:23, Jon 3:6, Mt 9:13, Mt 15:21, Lc 6:17, Ac 12:20, Ac 13:42, Ac 21:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 11
  • 11.21 Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties avec le sac et la cendre. Corazin n'est mentionné ni dans I'Ancien Testament, ni dans Josèphe, et le Nouveau Testament ne nomme cette ville qu'ici et dans le passage parallèle de Luc. Jérôme la désigne comme une ruine à deux lieues de Capernaüm sur les bords du lac de Génézareth. Des voyageurs modernes ont cru retrouver son emplacement dans des ruines portant le nom de Kerazeh et qui sont situées à une heure au nord-est de Capernaüm dans l'intérieur des terres. (Voir aussi F. Bovet, Voyage en Terre Sainte, p. 372, 7e édit.)
    Bethsaïda patrie de Pierre, d'André et de Philippe, (Jean 1.45) était également située à quelque distance de Capernaüm, sur le bord occidental du même lac. (Marc 6.45, note.)
    - Les miracles (grec puissances, actes de la puissance divine de Jésus) qui furent accomplis dans ces villes ne sont pas rapportés dans l'évangile. Cette omission confirme une déclaration de Jean. (Jean 20.30)
    A ces villes ainsi privilégiées, le Seigneur oppose, afin de leur faire sentir leur ingratitude et leur responsabilité, les grandes cités païennes et corrompues de Tyr et de Sidon qui, à cause du voisinage de la Syrie, s'offraient naturellement comme points de comparaison. Avec les mêmes moyens de grâce, elles se seraient repenties (ou converties, auraient changé de dispositions) dans le sac et la cendre. Allusion à l'usage pratiqué chez les Juifs de se revêtir d'une tunique d'étoffe sombre et grossière et de se répandre de la cendre sur la tête (2Samuel 13.19) ou de s'asseoir sur la cendre. (Job 2.8)
    Il faut prendre au propre la déclaration de Jésus sur ces villes païennes, et alors, quel mystère elle renferme ! Si Tyr et Sidon avaient vu les œuvres du Sauveur, avaient entendu sa parole, elles se seraient repenties : et elles ne l'ont pas connu !