Matthieu 13:44
(Annotée Neuchâtel)
Matthieu 13:44
Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu'un homme a trouvé, et qu'il a caché ; et de la joie qu'il en a, il s'en va, et vend tout ce qu'il a, et achète ce champ.
Références croisées
13:44 Mt 6:21, Pr 2:2-5, Pr 16:16, Pr 17:16, Pr 18:1, Jn 6:35, Rm 15:4, 1Co 2:9-10, Col 2:3, Col 3:3-4, Col 3:16, Mt 19:21, Mt 19:27, Mt 19:29, Lc 14:33, Lc 18:23-24, Lc 19:6-8, Ac 2:44-47, Ac 4:32-35, Ph 3:7-9, He 10:34, He 11:24-26, Pr 23:23, Es 55:1, Ap 3:18Réciproques : 2R 7:8, Ps 17:14, Ps 119:14, Ps 119:72, Pr 2:1, Pr 2:4, Pr 3:15, Pr 4:7, Pr 10:14, Pr 31:16, Mt 3:2, Mt 6:33, Mt 13:24, Mt 18:23, Mt 20:1, Mt 22:2, Mt 25:1, Mc 10:21, Mc 10:30, Ac 2:41, Ac 8:39, 2Co 4:7, Ph 3:8, 1P 2:7
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 13
- 13.44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu'un homme a trouvé, et qu'il a caché ; et de la joie qu'il en a, il s'en va, et vend tout ce qu'il a, et achète ce champ. 44 à 52 Le prix du Royaume et sa consommation finale. Paraboles du trésor caché, de la perle, du filet. Conclusion.
Le sens littéral de cette parabole est simple : un homme a découvert un trésor caché, enfoui dans un champ (grec le champ) ; il l'a caché de nouveau, enterré, afin que nul ne se doute de sa trouvaille.
Les verbes au passé indiquent l'expérience faite. Tout à coup ils sont mis au présent, et dépeignent vivement la suite de l'action qui s'accomplit sous l'impression de la joie : il va, il vend tout, il achète le champ.
On peut soulever, à ce propos, une question de droit, qui, dans la vie ordinaire, ne serait certainement pas résolue en faveur d'un tel procédé. Mais Jésus n'a pas à s'en occuper, parce que, dans la signification religieuse de son récit, cette question ne se présente pas du tout. (Comparer la conduite de l'économe infidèle,Luc 16.1-8
). En effet, le champ disparaît ; c'est arbitrairement que des interprètes ont prétendu y voir l'Ecriture sainte ou l'Eglise.
Toute l'attention se reporte sur le trésor, les richesses impérissables de l'Evangile de la grâce, qu'on peut acquérir sans faire tort à personne, mais que nul n'obtient sans faire le sacrifice de tout ce qu'il a en propre.
La parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l'obligation pour chacun de se l'approprier personnellement, et les conditions auxquelles il peut en prendre possession.
Elle montre enfin ce qui rend l'homme capable du renoncement complet qu'il doit pratiquer pour acquérir ce trésor : c'est la joie de sa possession nouvelle, la joie du salut. Le cœur ne se dépouille jamais d'un amour que par un amour plus grand, plus puissant !