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Matthieu 24:29
(Annotée Neuchâtel)
Matthieu 24:29 Et aussitôt après l'affliction de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.

Références croisées

24:29 Mt 24:8, Dn 7:11-12, Mc 13:24-25, Es 13:10, Es 24:23, Jr 4:23-28, Ez 32:7-8, Jl 2:10, Jl 2:30, Jl 2:31, Jl 3:15, Am 5:20, Am 8:9, So 1:14-15, Lc 21:25-26, Ac 2:19-20, Ap 6:12-17, 2P 3:10
Réciproques : Gn 1:14, Gn 1:16, Js 10:13, Jb 9:7, Ps 18:9, Es 5:30, Es 8:22, Es 13:13, Es 28:7, Es 34:4, Es 49:21, Ez 30:18, Ag 2:6, Lc 21:11, Ac 27:20, Ap 8:12

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 24
  • 24.29 Et aussitôt après l'affliction de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 29 à 51 Le retour de Christ. Exhortation à la vigilance.
    Jésus a commencé au verset 27 à décrire les signes de sa dernière venue, et il va continuer, répondant ainsi à la seconde question des disciples. (verset 3, note ; comparez verset 4, note.) Ici se présente une difficulté qui a fait le tourment des exégètes.
    Ceux d'entre eux qui rapportent ces mots : l'affliction de ces jours-là, à la ruine de Jérusalem, (versets 15-22) doivent arriver à cette conclusion : ou que Jésus a placé le moment de son retour aussitôt après cette grande catastrophe, et que par conséquent il s'est trompé et a induit en erreur ses disciples ; ou bien que les évangélistes ont fait une confusion en rapportant ce discours. (Voir verset 34, note.)
    Car toutes les tentatives faites pour se de la et débarrasser de ce mot précis : aussitôt après, ont manqué leur but. Mais est-il possible d'attribuer à Jésus une telle erreur ? Sans parler parfaite connaissance de l'avenir de son règne qu'il manifeste dans tous ses discours, l'opinion que nous examinons le mettrait en contradiction directe avec lui-même, à ne considérer que ses propres paroles dans notre chapitre.
    En effet, comment concilier avec cette idée les catastrophes qu'il voit dans l'avenir, (verset 5 et suivants) et dont il dit si nettement : "ce n'est pas encore la fin ?" (v.6.)
    Comment admettre que, dans sa pensée, "l'Evangile du royaume sera prêché à toutes les nations de la terre," avant la destruction de Jérusalem, que "alors viendra la fin ?" (verset 14) Quelle contradiction, enfin, entre la déclaration si positive que nul, si ce n'est le Père, ne connaît le temps du retour du fils de l'homme (verset 36) et cette déclaration non moins positive que ce retour aura lieu aussitôt après la ruine de Jérusalem !
    Convaincus de ces impossibilités, d'autres interprètes renoncent à attribuer au Sauveur l'erreur dont il s'agit, et ils la mettent sur le compte de l'évangéliste, qui aurait confondu les deux prédictions de la ruine de Jérusalem et du retour de Christ.
    Cette idée devra être examinée à l'occasion du verset 34, Mais ici, il n'est nullement nécessaire de l'admettre. En effet, les mots l'affliction de ces jours-là ne doivent point être rapportés aux versets 15-22, qui décrivent les jugements de Dieu sur le peuple juif, mais bien à ceux qui précèdent immédiatement, (versets 23-28) et qui mentionnent les faits caractéristiques de l'histoire du royaume de Dieu jusqu'aux jugements qui marqueront l'avènement du fils de l'homme.
    Encore une fois, les versets 27 et 28 ne peuvent pas avoir un autre sens. Or c'est bien aussitôt après l'affliction ou la tribulation de ces jours là qu'on verra "le fils de l'homme venir sur les nuées du ciel." (verset 30 et suivants)
    Il faut voir dans cette description à la fois une peinture symbolique des dernières catastrophes et une prophétie de la rénovation des cieux et de la terre. (Apocalypse 21.1)
    Tous les écrivains sacrés dépeignent les grands événements du monde moral sous l'image de puissantes commotions de la nature. (Esaïe 34.4 ; Ezéchiel 32.7 ; 2Pierre 3.7)
    Dès qu'on veut presser ces images et y chercher un sens allégorique, on tombe dans l'arbitraire et l'on a autant d'opinions que d'interprètes.