Matthieu 24:33-34
(Annotée Neuchâtel)
33
De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu'il est proche, à la porte.
34
En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n'arrivent.
Références croisées
24:33 Mt 24:3, Ez 7:2-14, He 10:37, Jc 5:9, 1P 4:7Réciproques : Ez 30:3, Mc 13:28, Lc 12:56, He 10:25
24:34 Mt 12:45, Mt 16:28, Mt 23:36, Mc 13:30-31, Lc 11:50, Lc 21:32-33
Réciproques : Ps 119:89, Ez 10:7, Ez 12:23, Mt 5:18, Mt 10:15, Mt 11:16, Ep 4:10, He 10:25
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 24
- 24.33 De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu'il est proche, à la porte. Toutes ces choses sont les signes et les indications qui précèdent, concernant l'avènement du Seigneur. Comme le verbe est proche se trouve sans sujet, plusieurs interprètes ont pensé qu'il s'agissait de l'été, (
verset 32
) considéré comme le temps de la moisson et du jugement.
Il est beaucoup plus naturel d'admettre comme sujet de ce verbe le fils de l'homme, (versets 30,31
) dont la venue est annoncée dans toute cette partie du discours. Aussi bien, cette expression être à la porte ne peut se rapporter qu'à une personne. - 24.34 En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n'arrivent. D'après la suite logique de ce discours, toutes ces choses ne peuvent désigner que celles dont Jésus vient de parler (v. 29-33), et dont il continue à parler, (
verset 36
) c'est-à-dire sa dernière venue pour le jugement du monde.
Mais comment peut-il l'annoncer comme devant s'accomplir du vivant même de cette génération ? Pour échapper à cette difficulté, on a cherché à donner à ce dernier terme un sens inusité ; ainsi par exemple la race humaine, la nation juive, la création, les disciples de Jésus en général ou l'Eglise. Ces interprétations sont inadmissibles. (ComparerLuc 11.50,51
)
D'autres conservent au mot cette génération son sens naturel, mais commentent notre verset de cette manière : "Cette génération ne passera point avant que ces choses aient commencé d'arriver, elle en verra les premiers signes, par exemple dans l'établissement du royaume de Dieu sur la terre," etc.
Cette tentative vient échouer contre l'inexorable clarté de ces paroles : toutes ces choses. Il ne nous resterait donc qu'à attribuer au Sauveur l'erreur d'avoir confondu l'époque de son retour avec celle de la ruine de Jérusalem ; mais nous avons déjà montré (verset 29
, note) que cela n'est pas possible. Or, comme ce v 34 ne peut absolument se rapporter qu'à la ruine de Jérusalem, et non au retour de Christ, on est inévitablement poussé à la conclusion qu'il se trouve ici inséré hors de sa place.
On objectera peut-être que cette supposition n'est pas probable, parce que le même fait se reproduit dans les évangiles de Marc et de Luc. Mais cette conformité s'explique fort bien en admettant que les trois évangélistes ont reproduit ce discours d'après la tradition apostolique, où s'était glissée cette confusion. Nous croyons qu'en rejetant cette hypothèse on se met en présence d'une difficulté que nulle exégèse ne peut résoudre. (VoirMarc 13.30
, note.)