Matthieu 8:21-22
(Annotée Neuchâtel)
21
Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
22 Et quand il fut entré dans la barque, ses disciples le suivirent.
22 Et quand il fut entré dans la barque, ses disciples le suivirent.
Références croisées
8:21 Lc 9:59-62, Mt 19:29, Lv 21:11-12, Nb 6:6-7, Dt 33:9-10, 1R 19:20-21, Ag 1:2, 2Co 5:16Réciproques : Gn 50:5, Lv 10:7, Ez 44:25, Mc 1:20
8:22 Mt 4:18-22, Mt 9:9, Jn 1:43, Lc 15:32, Ep 2:1, Ep 2:5, Ep 5:14, Col 2:13, 1Tm 5:6
Réciproques : Gn 50:5, Lv 10:7, Lv 21:11, Nb 6:6, 1R 19:20, Ez 44:25, Mt 4:19, Mt 19:21, Mt 19:29, Mc 1:20, Lc 5:27, Lc 9:59
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 8
- 8.21 Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Disciple désigne ici un auditeur de Jésus (grec celui qui apprend qui est enseigné) que le Sauveur invitait a le suivre., (
Luc 9.59
) mais qui demandait un délai pour rendre à son père mort un dernier devoir.
D'autres interprètes pensent, avec beaucoup moins de vraisemblance, qu'il voulait différer jusqu'à ce que son père, encore vivant, fût mort et enseveli. - 8.22 Et quand il fut entré dans la barque, ses disciples le suivirent. "Laisse ceux qui sont moralement et spirituellement morts, (
Ephésiens 2.1 ; Apocalypse 3.1
) rendre ce devoir à leurs morts," au sens littéral et corporel.
Cette parole absolue n'est pas facile à comprendre. Il faut qu'elle puisse se concilier avec les devoirs d'un fils, que Jésus lui même remplissait si parfaitement. (Luc 2.51 ; Jean 19.26,27
) Il devait y avoir dans les dispositions intérieures de ce disciple ou dans ses circonstances de famille des raisons à nous inconnues, motivant l'ordre pressant que Jésus lui donne. Il était probablement en danger de ne plus suivre Jésus du tout, s'il ne le faisait pas à l'instant.
La parole du Maître voulait dire : Maintenant ou jamais ! L'intérêt suprême du règne de Dieu et du salut de son âme devait primer tout autre intérêt. C'est dans ce sens que Jésus disait aussi : "Si quelqu'un aime son père ou sa mère plus que moi, il n'est pas digne de moi." Mais si celui qui parle ainsi n'était qu'un homme ; ce serait de sa part l'extravagance de l'orgueil.
- Luc (Luc 9.57
et suivants, voir les notes) place ce récit beaucoup plus tard, au moment où Jésus se met en chemin pour aller mourir à Jérusalem, et il ajoute un troisième interlocuteur de Jésus aux deux que mentionne Matthieu. Il n'y a pas de raisons décisives pour préférer une époque à l'autre ; aussi les interprètes sont-ils divisés sur ce point.
On a dit que le moment solennel du départ de Jésus pour Jérusalem explique ce qu'il y a d'absolu dans son ordre à ce disciple. Peut-être ; mais ce n'est là qu'une supposition.