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Philippiens 2:3
(Annotée Neuchâtel)
Philippiens 2:3 Ne faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ;

Références croisées

2:3 Ph 2:14, Ph 1:15-16, Pr 13:10, Rm 13:13, 1Co 3:3, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:20, Ga 5:21, Ga 5:26, Col 3:8, 1Tm 6:4, Jc 3:14-16, Jc 4:5-6, 1P 2:1-2, Lc 14:7-11, Lc 18:14, Rm 12:10, 1Co 15:9, Ep 4:2, Ep 5:21, 1P 5:5
Réciproques : Nb 11:29, Nb 12:2, Nb 16:10, Jg 8:2, Jg 8:3, Rt 2:13, 2S 19:43, Pr 25:27, Ct 4:1, Mt 18:1, Mt 20:24, Mt 21:5, Mt 23:5, Mt 26:33, Mc 9:34, Mc 10:41, Lc 1:43, Lc 9:46, Lc 11:43, Lc 20:46, Lc 22:24, Jn 5:44, Jn 7:18, Ac 5:2, Ac 7:26, Rm 12:3, Rm 12:16, 1Co 12:16, 1Co 13:3, 1Co 13:5, Ep 3:8, Ph 4:2, 2Tm 2:24, 1P 2:17, 3Jn 1:9

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Philippiens 2
  • 2.3 Ne faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ; L'humilité, qui provient d'une vraie connaissance de Dieu et de nous-mêmes, tel est un second fruit que l'apôtre s'attend à trouver chez les Philippiens en vertu des motifs exposés à verset 1.
    L'esprit de dispute et de vaine gloire n'est corrigé que par une sincère humilité, car il vient de ce que nous nous estimons trop nousmêmes, et pas assez les autres.
    Mais comment chacun peut-il estimer les autres comme plus excellents que soi-même ?
    Si quelqu'un a reçu de Dieu des dons évidemment supérieurs à ceux de son frère, doit-il le méconnaître et se tromper soi-même pour être humble ?
    Afin d'éviter cette difficulté, on a réduit ces paroles à signifier : que chacun se mette volontiers au dernier rang, aime à servir plutôt qu'à commander, etc.
    C'est affaiblir la pensée de l'apôtre qui peut et doit être prise à la lettre. En effet, il s'agit moins de mesurer les dons de Dieu en nous et dans les autres, que de sentir profondément combien nous en sommes indignes, par toutes les misères qui nous restent et que nous pouvons seuls connaître.
    Eussions-nous alors à nous comparer à un criminel, nous pouvons nous demander : en quoi suis-je, par nature, meilleur que lui ? s'il avait été à ma place, possédant tous les moyens d'éducation morale et de grâce divine dont j'ai joui, ne serait-il pas plus excellent que moi ? et si j'eusse été à sa place, ne serais-je pas pire que lui ? Cette mesure est celle de Dieu, (1Corinthiens 4.7) et si nous l'adoptons, nous n'aurons pas de peine à éprouver à l'égard de tout homme le sentiment qu'indique l'apôtre, et qu'il éprouvait lui-même le premier. (1Timothée 1.15)