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Romains 1:23
(Annotée Neuchâtel)
Romains 1:23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible et des oiseaux et des quadrupèdes et des reptiles.

Références croisées

1:23 Rm 1:25, Ps 106:20, Jr 2:11, Dt 4:15-18, Dt 5:8, Ps 115:5-8, Ps 135:15-18, Es 40:18, Es 40:26, Es 44:13, Ez 8:10, Ac 17:29, 1Co 12:2, 1P 4:3, Ap 9:20
Réciproques : Gn 19:5, Ex 20:4, Lv 18:21, Dt 4:17, Jg 16:23, 2R 17:29, Jr 10:14, Jr 49:7, Ez 5:6, Os 4:13, Ha 2:18, Ac 17:23, Rm 1:27, 1Co 15:42, Ga 4:8, Ep 4:17, 1Tm 1:17, 1P 1:23

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 1
  • 1.23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible et des oiseaux et des quadrupèdes et des reptiles. Grec : En ressemblance ou représentation de l'image de l'homme, ce que les uns interprètent : "en une image qui ressemble à l'homme ;" les autres : "en une reproduction matérielle de la figure de l'homme ou du type humain" (comparez Deutéronome 4.16-18)
    Lorsque l'homme est séparé de Dieu, il devient l'esclave de sa chair et du monde visible. Il est alors entraîné à chercher la satisfaction de ses besoins religieux dans le culte de la nature. Il rabaisse Dieu jusqu'à voir son image dans l'homme corruptible.
    Ignorant que Dieu avait en effet créé l'homme à son image, et ne se souciant guère de chercher dans l'être spirituel de l'homme les restes de cette image divine, les Grecs avaient trouvé dans le corps humain la réalisation la plus parfaite de la beauté. Ils en étaient venus à adorer l'homme tout entier, à diviniser ses vices aussi bien que ses vertus.
    D'autres peuples se sont abaissés par degrés jusqu'à rendre un culte à des êtres privés d'intelligence, à des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. Ceux qui présidaient à ces cultes dégradants étaient des prêtres qui se vantaient de posséder une sagesse supérieure ; et les adorateurs de leurs idoles furent les peuples les plus civilisés de l'ancien monde : les Egyptiens, les Assyriens, les Hindous.
    On ne saurait alléguer pour les excuser que les plus éclairés parmi eux n'adoraient dans les animaux que les forces de la nature, émanations de la divinité, car c'était encore se faire l'esclave de ce que l'homme est appelé à dominer. Ils déshonoraient le Dieu vivant et saint qu'ils auraient dû glorifier, se ravalaient au niveau de la créature dépourvue d'intelligence et justifiaient ainsi le jugement sévère que l'apôtre porte sur eux : se disant sages, ils sont devenus fous.