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Romains 12:19
(Annotée Neuchâtel)
Romains 12:19 Ne vous faites point justice à vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : C'est à moi de faire justice ; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.

Références croisées

12:19 Rm 12:14, Rm 12:17, Lv 19:18, 1S 25:26, 1S 25:33, Pr 24:17-19, Pr 24:29, Ez 25:12, Mt 5:39, Lc 6:27-29, Lc 9:55-56, Rm 13:4, Dt 32:35, Dt 32:43, Ps 94:1-3, Na 1:2-3, He 10:30
Réciproques : Gn 34:13, Gn 50:19, Nb 31:2, Dt 7:10, Jg 15:7, 1S 24:12, 1S 25:13, 1S 25:31, 1S 26:10, 2S 13:20, 2S 18:19, 2R 9:7, Jb 21:31, Ps 18:47, Ps 79:10, Es 47:3, Jr 15:15, Jr 50:15, Jr 51:36, Am 1:7, Mt 26:52, Lc 22:50, Ac 28:19, Rm 3:5, 1Co 10:14, 2Co 12:19, Ep 4:26, 1Th 4:6, 2Tm 1:2, 1P 3:9, Ap 6:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 12
  • 12.19 Ne vous faites point justice à vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : C'est à moi de faire justice ; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Le chrétien montrera qu'il est vraiment animé de sentiments pacifiques, en renonçant à se faire justice à lui-même.
    Ne vous faites point justice à vous-mêmes, mais laissez agir la colère (grec donnez lieu à la colère) il faut suppléer : de Dieu, à qui seul il appartient d'exercer une juste rétribution. (Romains 2.5) A l'appui de ce précepte, Paul invoque Deutéronome 32.35, cité librement.
    L'hébreu porte : "A moi la vengeance et la rétribution."
    L'attitude qui est prescrite au chrétien n'implique pas chez lui une satisfaction indirecte du désir qu'il pourrait avoir d'être vengé par la punition de celui qui l'a offensé.
    L'apôtre ne propose pas à ses frères de faire de Dieu l'exécuteur de leurs vengeances, et de se réjouir à la pensée du châtiment terrible qui atteindra leurs ennemis quand ils tomberont sous les coups de la justice divine.
    Son exhortation tend au contraire à bannir de leur cœur tout ressentiment toute haine. S'il en appelle à la colère de Dieu, à la justice divine, qui doit avoir le dernier mot, c'est, d'une part, pour donner satisfaction à ce besoin légitime de justice, qui est froissé par l'obligation de toujours céder au méchant, et, d'autre part, pour répondre à l'objection suivante : l'esprit de support, de pardon, de charité, que l'Evangile prêche, n'aura-t-il pas pour effet d'encourager les méchants et d'assurer le triomphe des violents ?
    Remets ta cause à l'Eternel, dit l'apôtre au chrétien offensé et lésé : il veille sur toi et ne permettra pas que tu deviennes définitivement la proie du méchant, il rétablira, mieux que toi, l'ordre troublé par les iniques. Son règne, qui est le règne de la justice, doit l'emporter ici bas et dans l'éternité. (Psaumes 73.1,2Pierre 3.13)