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Romains 5:15
(Annotée Neuchâtel)
Romains 5:15 Mais il n'en est pas du don de grâce comme de la faute ; car si, par la faute d'un seul, tous les autres sont morts, à bien plus forte raison la grâce de Dieu et le don en la grâce, venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils abondé pour tous les autres.

Références croisées

5:15 Rm 5:16-17, Rm 5:20, Es 55:8-9, Jn 3:16, Jn 4:10, Rm 5:12, Rm 5:18, Dn 12:2, Mt 20:28, Mt 26:28, Ep 2:8, Rm 6:23, 2Co 9:15, He 2:9, 1Jn 4:9-10, 1Jn 5:11, Rm 5:20, Es 53:11, Es 55:7, 1Jn 2:2, Ap 7:9-10, Ap 7:14-17
Réciproques : Lv 3:13, Lv 4:35, Ps 25:11, Es 53:5, Dn 9:27, 1Co 15:56, 2Co 3:9, 2Co 5:14, Ep 1:6, Ep 1:8, 1Tm 1:14, Tt 2:11, Tt 3:7, He 9:28, 1P 1:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 5
  • 5.15 Mais il n'en est pas du don de grâce comme de la faute ; car si, par la faute d'un seul, tous les autres sont morts, à bien plus forte raison la grâce de Dieu et le don en la grâce, venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils abondé pour tous les autres. Tous les autres ; grec les plusieurs, les beaucoup, avec l'article signifie : la masse, l'ensemble ici tous les autres opposés à un seul.
    Traduire : "la plupart" "le grand nombre," c'est affaiblir le sens.
    - Revenant à sa comparaison entre l'œuvre d'Adam et celle de Christ, et voulant prouver que la seconde est supérieure à la première, l'apôtre relève un premier contraste entre le principe et les effets de l'action exercée par l'un et par l'autre.
    Ce contraste ressort déjà des termes qu'il choisit pour caractériser cette double action : la faute et le don gratuit.
    La faute (grec le faux pas, la chute, le fait de tomber en se heurtant à un obstacle) d'un seul a produit, en vertu du principe de la justice, la mort de tous, le péché et la mort se propageant à tous par le cours naturel de la naissance selon la chair.
    Le don de grâce est fondé sur un tout autre principe, sur le principe de la pure grâce de Dieu, du décret rendu par Dieu de toute éternité et accompli par le Fils, que le Père nous a donné et qui s'est lui-même donné à nous.
    Ce don n'agit en vertu de l'hérédité naturelle, mais est accordé comme un don personnel à ceux qui croient en JésusChrist.
    Si l'action négative de la faute a causé la mort de tous, on peut à bien plus forte raison affirmer que l'action positive de la grâce de Dieu aura un effet non seulement équivalent en étendue et en puissance, mais supérieur, surabondant ; car Dieu laisse agir plus volontiers sa grâce que sa colère.
    Pour mieux faire ressortir encore la grandeur et l'efficacité du remède opposé au mal, Paul désigne ce qu'il a appelé d'abord un don de grâce ou "don gratuit" comme la grâce de Dieu et le don en la grâce d'un seul homme, Jésus-Christ.
    La grâce de Dieu est cette abondance d'amour divin qui est la source première du salut.
    L'apôtre distingue cette grâce de Dieu du don en la grâce, d'un seul homme, Jésus-Christ, c'est-à-dire du don qui consiste dans la grâce que Jésus-Christ nous fait. Il veut marquer ainsi le caractère personnel et spontané du dévouement de Jésus-Christ.
    Si Jésus est le don de Dieu, il se donne à son tour. (2Corinthiens 8.9)
    Le complément : d'un seul homme, Jésus Christ, indique le sujet qui fait le don, et non l'objet qui est donné, il ne faut donc pas traduire : "le don que Dieu nous a fait, dans sa grâce, d'un seul homme, Jésus-Christ."
    La grâce de Dieu en Christ se répand incessamment comme une force divine et poursuit son action salutaire au sein de toutes les générations humaines.