Romains 6:16-22
(Annotée Neuchâtel)
16
Ne savez-vous pas que, si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice ?
17
Mais grâces à Dieu de ce que vous qui étiez esclaves du péché, vous avez obéi de coeur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.
18
Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice ;
19
je parle à la manière des hommes à cause de la faiblesse de votre chair. Comme vous avez, en effet, livré vos membres en esclavage à l'impureté et à l'iniquité pour l'iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres en esclavage à la justice pour la sanctification.
20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. 21 Quel fruit donc aviez-vous alors ? Des choses dont vous avez honte maintenant, car leur fin est la mort. 22 Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et étant devenus les esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle.
20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. 21 Quel fruit donc aviez-vous alors ? Des choses dont vous avez honte maintenant, car leur fin est la mort. 22 Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et étant devenus les esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle.
Références croisées
6:16 Rm 6:3, Rm 6:13, Js 24:15, Mt 6:24, Jn 8:34, 2P 2:19, Rm 6:12, Rm 6:17, Rm 6:19-23Réciproques : Gn 2:17, 1R 18:21, Esd 5:11, Ps 19:13, Es 61:1, Ml 3:18, Mt 20:4, Lc 16:13, Rm 5:21, Rm 6:20, Rm 12:1, 2Th 1:8, 1P 1:22, 1P 2:24, 1Jn 3:7
6:17 Rm 1:8, 1Ch 29:12-16, Esd 7:27, Mt 11:25-26, Ac 11:18, Ac 28:15, 1Co 1:4, Ep 1:16, Ph 1:3-5, Col 1:3-4, 1Th 1:2-3, 1Th 3:9, 2Th 1:3, 2Tm 1:3-5, Phm 1:4, 2Jn 1:4, 3Jn 1:3, 1Co 6:9-11, Ep 2:5-10, 1Tm 1:13-16, Tt 3:3-7, 1P 2:9, 1P 4:2-5, Rm 1:5, Rm 2:8, Rm 15:18, Rm 16:26, Ps 18:44, 2Co 10:5-6, He 5:9, He 11:8, 1P 1:22, 1P 3:1, 1P 4:17, 2Tm 1:13
Réciproques : Lv 25:10, Lv 25:55, Dt 6:21, Dt 16:12, Dt 27:9, Jb 36:11, Jr 24:7, Mi 7:19, Ac 8:23, Rm 2:20, Rm 6:16, Rm 6:19, Rm 6:20, Rm 7:25, Rm 10:16, 1Co 6:11, Ga 3:1, Ga 5:7, Ep 1:13, Ep 6:6, Col 1:13, 1Th 2:13, 2Th 2:10, 2Th 2:13, 1Tm 2:1, Jc 1:21
6:18 Rm 6:14, Ps 116:16, Ps 119:32, Ps 119:45, Lc 1:74-75, Jn 8:32, Jn 8:36, 1Co 7:21-22, Ga 5:1, 1P 2:16, Rm 6:19-20, Rm 6:22, Es 26:13, Es 54:17
Réciproques : Lv 25:10, Lv 25:55, Dt 6:21, Dt 16:12, Dt 27:9, Rm 8:2, 1Co 9:27, Ga 4:26, Ga 5:13, 1Th 2:13
6:19 Rm 3:5, 1Co 9:8, 1Co 15:32, Ga 3:15, Rm 8:26, Rm 15:1, He 4:15, Rm 6:13, Rm 6:17, 1Co 6:11, Ep 2:2-3, Col 3:5-7, 1P 4:2-4, Rm 6:16, 1Co 5:6, 1Co 15:33, 2Tm 2:16-17, He 12:15, Rm 6:13, Rm 6:22
Réciproques : Lv 8:23, Lv 13:40, Lv 14:14, 1R 21:25, Ps 63:3, Es 55:13, Za 8:6, Lc 15:16, Jn 8:34, Rm 6:4, Rm 6:18, Rm 7:5, Rm 7:6, Rm 7:23, Rm 12:1, 1Co 6:20, 1Co 9:27, 2Co 5:10, Ph 1:20, Col 3:7, 1Th 4:4, Tt 2:12, He 13:15
6:20 Rm 6:16-17, Jn 8:34
Réciproques : Ps 107:10, Rm 6:18, Col 3:7
6:21 Rm 7:5, Pr 1:31, Pr 5:10-13, Pr 9:17-18, Es 3:10, Jr 17:10, Jr 44:20-24, Ga 6:7-8, Esd 9:6, Jb 40:4, Jb 42:6, Jr 3:3, Jr 8:12, Jr 31:19, Ez 16:61-63, Ez 36:31-32, Ez 43:11, Dn 9:7-8, Dn 12:2, Lc 15:17-21, 2Co 7:11, 1Jn 2:28, Rm 6:23, Rm 1:32, Dt 17:6, Dt 21:22, 2S 12:5-7, 1R 2:26, Ps 73:17, Pr 14:12, Pr 16:25, Ph 3:19, He 6:8, He 10:29, Jc 1:15, Jc 5:20, 1P 4:17, Ap 16:6, Ap 20:14
Réciproques : Gn 37:26, Gn 38:23, Ex 32:25, Nb 5:27, Dt 6:24, 1R 18:21, Jb 33:27, Ps 58:11, Ps 107:10, Ps 120:3, Pr 5:11, Pr 13:15, Pr 23:18, Pr 23:32, Pr 31:31, Ec 7:2, Es 1:29, Jr 2:26, Jr 3:25, Jr 12:13, Ez 14:6, Ez 16:52, Ez 43:10, Os 9:10, Ha 2:18, Ag 2:15, Mc 8:36, Lc 18:30, Rm 6:22, Rm 8:6, Rm 8:13, 2Co 4:2, Ep 5:11
6:22 Rm 6:14, Rm 6:18, Rm 8:2, Jn 8:32, 2Co 3:17, Ga 5:13, Rm 7:25, Gn 50:17, Jb 1:8, Ps 86:2, Ps 143:12, Es 54:17, Dn 3:26, Dn 6:20, Ga 1:10, Col 4:12, Tt 1:1, Jc 1:1, 1P 2:16, Ap 7:13, Ps 92:14, Jn 15:2, Jn 15:16, Ga 5:22, Ep 5:9, Ph 1:11, Ph 4:17, Col 1:10, Rm 6:21, Nb 23:10, Ps 37:37-38, Mt 13:40, Mt 13:43, Mt 19:29, Mt 25:46, Jn 4:36
Réciproques : Lv 25:42, Lv 25:55, Dt 6:24, Dt 27:9, 2Ch 30:8, Ps 58:11, Ps 116:16, Ps 119:125, Pr 12:12, Pr 12:28, Pr 23:18, Pr 31:31, Ec 7:2, Es 26:13, Mt 19:16, Lc 1:74, Lc 8:15, Lc 15:15, Lc 20:38, Jn 3:15, Jn 5:23, Jn 15:5, Ac 27:23, Rm 6:6, Rm 6:19, Rm 7:4, Rm 7:6, Rm 14:18, Ga 6:8, 1Th 4:3, Tt 3:3, He 9:14, He 12:14, 1P 1:9, 1P 2:24, Ap 7:3
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsRomains 6
- 6.16 Ne savez-vous pas que, si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice ? Grec : Ne savez-vous pas qu'à celui à qui vous vous livrez comme esclaves pour l'obéissance, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez.
C'est un fait d'expérience, qui est incontestable pour quiconque se connaît lui-même. Jésus disait pareillement : "Nul ne peut servir deux maîtres." (Matthieu 6.24 ; Luc 16.13
)
L'esclave qui s'est vendu à un maître lui appartient tout entier ; il n'est plus libre de servir un autre maître.
De même, dans la vie morale, les actes, bons ou mauvais, se transforment en habitudes, ils créent un état moral duquel naissent d'autres actes, et qui détermine la conduite subséquente de l'homme. "Quiconque fait le péché est esclave du péché." (Jean 8.34
)
Pareillement, celui qui pratique le bien s'affermit dans l'obéissance morale, qui devient pour lui un besoin et comme une seconde nature. C'est une sorte de servitude ; Paul la traite "d'esclavage," d'asservissement à la justice ; (verset 18
) mais cette servitude constitue notre vraie liberté, elle seule nous affranchit de l'esclavage dégradant du péché ; elle seule nous place dans une relation normale avec Dieu.
Vouloir ce que Dieu veut, ne vouloir que ce qu'il veut, c'est être libre.
"Tu es à la fois un esclave et un être libre : esclave par ton obéissance au commandement ; libre par ta joie à l'accomplir ; esclave, parce que tu es un être créé ; libre, parce que tu es aimé du Dieu qui t'a créé et parce que tu aimes toi-même l'auteur de ton être." Augustin.
- Les termes par lesquels Paul désigne les deux maîtres entre lesquels nous devons choisir, sont remarquables : vous êtes esclaves...soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice.
On aurait attendu, comme antithèse aux mots : péché et mort "sainteté" et "vie." L'apôtre a préféré les termes d'obéissance et de justice. Il veut rappeler sans doute que la "désobéissance" est l'essence du péché, tandis que l'obéissance nous a affranchis de la servitude du mal. (Romains 5.19
)
L'obéissance dont il est question dans notre verset, c'est l'obéissance morale, l'obéissance à Dieu.
Quelques interprètes pensent que l'apôtre désigne spécialement par ce mot la foi chrétienne. La foi est en effet, aux yeux de l'apôtre, une obéissance. (Romains 1.5 ; 15.18
) Mais n'est-ce pas anticiper sur la pensée qui sera exprimée àverset 17
, que de donner, ici déjà, à ce terme d'obéissance, le sens d'adhésion à la doctrine chrétienne ?
- Le service du péché est pour la mort, il conduit et aboutit fatalement à la mort spirituelle, puis à la mort physique, qui devient la mort éternelle, si le salut n'intervient pas.
Le service de l'obéissance est pour la justice : il nous introduit et nous maintient dans un état moral conforme à la volonté de Dieu, (verset 13
) où nous adhérons pleinement à cette volonté (Romains 12.2
)
C'est à tort que l'on a entendu, par la justice, la justification ou la sentence qui sera prononcée au dernier jour sur ceux qui auront mis leur confiance en Jésus-Christ. - 6.17 Mais grâces à Dieu de ce que vous qui étiez esclaves du péché, vous avez obéi de cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés. Grec : Grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais avec obéi de cœur...
L'action de grâces porte seulement sur le fait qu'ils ont obéi ; la première proposition ne sert qu'à faire ressortir par le contraste (comparezRomains 5.8
) l'heureux changement qui s'est produit en eux.
Les termes qui suivent sont choisis pour marquer la réceptivité des lecteurs : Vous avez obéi de cœur au type de doctrine auquel vous avez été confiés.
Le mot type dérive d'un verbe qui signifie "frapper ;" c'est l'empreinte, la forme, le modèle.
Le type de doctrine n'est pas la doctrine évangélique en général, la vérité chrétienne opposée au paganisme ou au judaïsme, car, s'il avait voulu désigner celleci, l'apôtre aurait parlé simplement d'obéissance à l'Evangile ou à Christ ; c'est ce que Paul appelle ailleurs à son Evangile, (Romains 2.16 ; 16.25
; comparezGalates 1.11,12
), l'Evangile du salut par grâce, par la foi, sans les œuvres de la loi.
Il ne faut pas traduire : "le modèle d'enseignement qui vous a été transmis," mais : "le modèle d'enseignement auquel vous avez été transmis, ou confiés"
Bengel remarque à ce sujet : "Ailleurs il est dit que la doctrine est transmise ; (2Pierre 2.21
) ici les termes sont invertis pour marquer à quel changement de domination sont soumis ceux qui, affranchis du péché, subissent l'admirable servitude de la justice."
L'apôtre veut dire que les chrétiens de Rome ont été confiés, livrés, eux, par l'Esprit de Dieu, à ce type de la vérité évangélique, qu'ils ont été marqués de son empreinte, qu'ils ont été, en quelque sorte, jetés dans ce moule, comme une matière en fusion, pour en prendre la forme. Cependant leur adhésion à l'enseignement apostolique n'a rien eu d'involontaire, de machinal ; ils ont obéi de cœur, selon l'admirable harmonie de l'action de Dieu et de l'action de l'homme dans la conversion.
En constatant ce fait, Paul ne peut retenir l'expression de sa reconnaissance : Grâces à Dieu ! - 6.18 Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice ; Ce verset ne donne pas la conclusion du raisonnement, car il devrait en ce cas être introduit par donc. Cette particule se lit dans Sin. et C, mais n'est probablement pas authentique.
C'est encore la suite de la réponse à l'objection deverset 15
: en obéissant à la doctrine évangélique, vous êtes devenus les esclaves de la justice.
La conclusion sous-entendue est : Vous ne pouvez donc pas continuer à pécher. Elle est impliquée dans l'exhortation deverset 19
. - 6.19 je parle à la manière des hommes à cause de la faiblesse de votre chair. Comme vous avez, en effet, livré vos membres en esclavage à l'impureté et à l'iniquité pour l'iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres en esclavage à la justice pour la sanctification. Les mots qu'il vient d'employer pour caractériser la nouvelle condition du chrétien causent quelque scrupule à l'apôtre ; il sent le besoin d'expliquer que en traitant d'esclaves ceux qui obéissent à la justice, (
versets 16,18
) il parlait à la manière des hommes ; grec je dis une (parole) humaine.
Il tenait un tel langage à ses lecteurs à cause de la faiblesse de leur chair, c'est-à-dire, moins à cause de leur incapacité à comprendre intellectuellement la vérité, que parce qu'il tenait compte de leur manque de spiritualité : (1Corinthiens 3.1
, suivants) charnels comme ils l'étaient, l'obéissance à la justice devait leur paraître, naturellement et au premier abord, une servitude. En réalité, elle est la seule vraie liberté. (Galates 5.13 ; Jean 8.36
)
- L'apôtre termine par une exhortation : (grec) Comme vous avez, en effet, présenté vos membres esclaves à l'impureté et à l'iniquité, de même, maintenant, présentez vos membres esclaves à la justice pour la sanctification.
Cette exhortation est introduite comme une explication (en effet) de ce que Paul affirmait àverset 18
"vous êtes devenus esclaves de la justice." Elle met en garde ceux qui sont nés à la vie nouvelle contre le danger de retomber dans l'esclavage du péché, elle les presse de se mettre résolument et tout entiers au service de Dieu.
Quand nous laissons dominer dans nos membres l'impureté et l'iniquité, c'est-à-dire "l'absence de la loi," la "licence," cette licence devient le but, conscient ou non, de notre activité, de notre vie : nous agissons pour l'iniquité, celle-ci domine toujours plus en nous.
Ce n'est pas à d'anciens Juifs que Paul aurait pu dire que l'iniquité, la transgression de la loi, était le but de toute leur conduite précédente ; (Romains 10.2
) il s'adresse à des païens de naissance.
Livrons, au contraire, nos membres en esclavage à la justice, et il en résultera la sanctification de toute notre vie, de tout notre être ; chacun de nos membres (verset 13
) obéira à l'Esprit de Dieu avec une parfaite docilité. C'est là le suprême devoir du chrétien. Pour stimuler ses lecteurs à le remplir, l'apôtre les invite à comparer le fruit de leur vie passée, quand ils étaient esclaves du péché, avec celui qu'ils portent depuis qu'ils sont devenus esclaves de Dieu (versets 20-23
) - 6.20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. En introduisant la comparaison qui suit par en effet, car, l'apôtre montre qu'il la présente comme un motif à l'appui de l'exhortation qui précède. (
verset 19
)
La proposition deverset 20
a pour pendant la première proposition deverset 22
.
Il y a de l'ironie dans l'expression qui caractérise les conséquences de l'esclavage du péché : libres à l'égard de la justice. (comparezJob 15.16
)
Belle liberté que celle qui produit le fruit de mort dont Paul va parler ! (Jean 8.33,34 ; 2Pierre 2.9
) - 6.21 Quel fruit donc aviez-vous alors ? Des choses dont vous avez honte maintenant, car leur fin est la mort. Au lieu de placer le point d'interrogation après alors et de faire des mots suivants la réponse, quelques interprètes considèrent toute la phrase comme une question : "Quel fruit retiriez-vous alors de ces choses dont vous rougissez maintenant, car leur fin est la mort ?" Réponse sous-entendue : aucun !
Le sens est le même, au fond ; mais la construction que nous avons adoptée est plus naturelle, l'expression : des choses dont vous avec honte maintenant, que rien ne prépare dans ce qui précède, se comprend mieux si l'on y voit la réponse à la question posée.
- Leur fin, leur but, le résultat final auquel elles aboutissent, est la mort, c'est-à-dire, tout l'état de condamnation de ceux qui sont séparés de Dieu. (Romains 6.23 ; 1.32 ; 5.12
, note) - 6.22 Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et étant devenus les esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle. Grec : Vous avez votre fruit en sanctification, dans la direction de la sanctification ; chaque devoir accompli, chaque victoire remportée, chaque œuvre d'amour rend plus complète votre sanctification et vous rapproche ainsi de cette fin, de ce but glorieux, la vie éternelle, qui implique la perfection morale. En effet, l'entière sanctification, c'est la vie éternelle.
Nous n'aurons part un jour à cette vie que si nous l'avons possédée dès ici-bas. La sanctification conduit à la vie éternelle pour cette raison aussi qu'elle nous met en communion toujours plus intime et constante avec Dieu, qui est la source de toute vie et de toute félicité ! La plénitude de la sainteté est la plénitude de la vie.