Romains 8:1
(Annotée Neuchâtel)
Romains 8:1
Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
Références croisées
8:1 Rm 4:7-8, Rm 5:1, Rm 7:17, Rm 7:20, Es 54:17, Jn 3:18-19, Jn 5:24, Ga 3:13, Rm 16:7, Jn 14:20, Jn 15:4, 1Co 1:30, 1Co 15:22, 2Co 5:17, 2Co 12:2, Ga 3:28, Ph 3:9, Rm 8:4, Rm 8:14, Ga 5:16, Ga 5:25, Tt 2:11-14Réciproques : Gn 5:22, Gn 6:3, Lv 4:34, Lv 4:35, Nb 23:21, Js 20:2, Jb 10:2, Jb 23:7, Ps 37:33, Ps 130:4, Es 45:17, Es 45:25, Ez 18:22, Os 11:10, Jn 3:6, Jn 3:36, Jn 10:28, Ac 3:15, Ac 10:43, Ac 13:39, Rm 3:22, Rm 5:2, Rm 5:9, Rm 6:7, Rm 8:13, Rm 8:30, Rm 8:33, Rm 8:34, 1Co 2:12, 2Co 5:21, 2Co 10:2, Ga 4:29, Ga 6:15, Ep 1:6, Ep 2:10, Ep 2:13, Jc 2:18, 1P 5:14, 2P 2:10, 2P 3:16, 1Jn 2:5
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsRomains 8
- 8.1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. La vie nouvelle en Jésus-Christ, affranchie de la chair sous le régime de l'Esprit, est le signe de notre adoption et le gage de notre glorification future, de notre victoire définitive.
Chapitre 8.
1 à 11 La vie en Christ, soumise à l'Esprit, dans son opposition à la vie selon la chair, Christ en nous, principe de victoire sur la mort.
Paul reprend le sujet de l'affranchissement du péché, qu'il avait commencé d'exposer àRomains 6
. Les interprètes hésitent pour désigner l'idée à laquelle se rattache le donc qui introduit ce nouveau développement. Quelques-uns pensent que Paul présente ce qu'il va dire de l'affranchissement du chrétien comme la conclusion de l'exclamation (Romains 7.25
) "Grâces soient rendues à Dieu !"
D'autres pensent que l'apôtre, se reportant par delà le morceauRomains 7.7-25
, relie sa pensée à ce qu'il avait dit (Romains 7.1-6
) de l'affranchissement de la loi. Mais la saisissante description de la lutte de l'homme sous la loi n'était pas une simple digression. Plusieurs estiment que notre proposition est plutôt la conclusion deRomains 7.25
(25b) "Moi même, moi, tel que je suis sans Christ, réduit à mes propres forces, je suis esclave, par l'entendement, de la loi de Dieu, mais, par la chair, de la loi du péché." Il en résulte que, en Jésus-Christ, je suis affranchi de cet esclavage du péché. Cette conclusion, sans doute, ne s'impose pas rigoureusement ; mais c'est ici, comme le dit Schlatter, "la logique de la foi" Et l'on peut dire, à ce point de vue, que les affirmations de l'apôtre sur l'affranchissement du chrétien en Christ sont la conclusion hardie qu'il tire de la situation désespérée où se trouve l'homme luttant par ses seules forces contre la chair. Cette relation entreRomains 8
et ce qui précède subsiste donc, même siRomains 7.25
La fin du verset doit être considéré comme une interpolation.
DansRomains 8
, Paul décrit les conséquences magnifiques de la délivrance en Christ : le renouvellement complet de la nature humaine, et même de toute la création ; et enfin il célèbre, dans un vrai chant de triomphe, l'assurance du salut fondée sur l'éternel et immuable amour de Dieu en Christ.
- Maintenant qu'ils ne sont plus sous la loi, à laquelle ils sont morts, (Romains 7.6
) ceux qui sont en Christ, c'est-à-dire ceux qui vivent dans une communion réelle et intime avec lui, n'ont plus à redouter aucune condamnation.
Le terme aucune condamnation embrasse tous les effets du péché qui en sont le châtiment : la culpabilité qu'il fait peser sur nous et dont nous sommes affranchis par la justification, la domination du péché en nous qui entraîne notre mort spirituelle et physique, et dont nous sommes affranchis par la sanctification.
En Jésus Christ, notre garant en présence de la justice divine, par notre union avec lui, nous sommes délivrés graduellement de toutes ces funestes conséquences du péché.
- Le texte reçu porte : "pour ceux qui, en Jésus-Christ, marchent non selon la chair, mais selon l'Esprit." C'est une glose de précaution contre la gratuité du salut. Ces mots ont été transportés ici duverset 4
, où ils sont à leur place.