Romains 8:20
(Annotée Neuchâtel)
Romains 8:20
Car la création a été soumise à la vanité, non pas volontairement, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec espérance,
Références croisées
8:20 Rm 8:22, Gn 3:17-19, Gn 5:29, Gn 6:13, Jb 12:6-10, Es 24:5-6, Jr 12:4, Jr 12:11, Jr 14:5-6, Os 4:3, Jl 1:18Réciproques : Gn 4:12, Gn 6:17, Gn 7:21, Gn 8:1, 1S 15:3, 1R 18:5, Jb 14:12, Ps 102:26, Ps 104:29, Ec 1:2, Jon 3:7, Rm 3:5, Rm 5:14, 2P 3:10
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsRomains 8
- 8.20 Car la création a été soumise à la vanité, non pas volontairement, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec espérance, L'apôtre fait allusion à un châtiment qui a exercé ses effets sur la création tout entière. A l'origine, tout ce que Dieu avait créé était "très bon," (
Genèse 1.31
) conforme aux desseins de Dieu, aux fins de l'homme, roi de la création, et de tous les êtres que Dieu avait appelés à l'existence.
Nulle part ne se voyaient des éléments de désordre et de destruction ni ne s'entendaient les cris de la douleur. Il n'en fut plus ainsi après la chute : Dieu maudit la terre souillée par le péché de l'homme, (Genèse 3.17-19
) c'est là ce que l'apôtre rappelle en disant que la création a été soumise à la vanité, c'est-à-dire à l'instabilité, à la dissolution à la mort.
Dès lors, en effet, tous les êtres vivants ne parviennent péniblement à la plénitude de leur existence que pour déchoir et périr ; la conservation momentanée d'un seul coûte la vie à des milliers d'autres ; partout règnent le travail, la lutte, la souffrance, la mort.
L'apôtre voit dans tous ces maux une conséquence du péché de l'homme ; sa chute a causé une perturbation profonde dans l'œuvre parfaite du Créateur.
Si la création a été soumise à la vanité, ce n'est pas volontairement mais à cause de celui qui l'y a soumise. Qui est-ce ? Les uns répondent : Adam, par sa chute, ou, d'une manière plus générale, l'homme, en se livrant au péché. D'autres : Satan, en provoquant par la tentation la chute de l'homme. D'autres encore : Dieu, par le jugement qu'il prononça sur la création. (Genèse 3.17-19
)
Cette dernière explication est conforme au récit de la Genèse ; elle laisse intacte la puissance de Dieu, souverain maître de la nature ; elle semble confirmée par le complément : la création a été soumise avec espérance (grec sur l'espérance, restant fondée sur elle).
La principale objection qu'on peut lui faire, c'est l'expression à cause de : Dieu n'est pas la cause de la malédiction de la nature. Si l'on insiste sur cette tournure, on sera plutôt conduit à admettre la première explication proposée, qui est conforme à la parole adressée à Adam : "La terre sera maudite à cause de toi." (Genèse 3.17
)