Romains 8:26
(Annotée Neuchâtel)
Romains 8:26
Et de même aussi, l'Esprit vient en aide à notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ;
Références croisées
8:26 Rm 15:1, 2Co 12:5-10, He 4:15, He 5:2, Mt 20:22, Lc 11:1-13, Jc 4:3, Rm 8:15, Ps 10:17, Za 12:10, Mt 10:20, Ga 4:6, Ep 2:18, Ep 6:18, Jud 1:20-21, Rm 7:24, Ps 6:3, Ps 6:9, Ps 42:1-5, Ps 55:1-2, Ps 69:3, Ps 77:1-3, Ps 88:1-3, Ps 102:5, Ps 102:20, Ps 119:81, Ps 119:82, Ps 143:4-7, Lc 22:44, 2Co 5:2, 2Co 5:4, 2Co 12:8Réciproques : Gn 24:45, Gn 32:24, Lv 2:16, 1S 1:13, 1R 3:11, 1R 3:12, Ps 5:1, Ps 38:9, Ps 142:2, Ps 143:10, Pr 15:29, Jr 31:9, Lm 3:56, Mc 10:38, Jn 4:23, Jn 14:16, Rm 6:19, Rm 8:16, Rm 8:23, Rm 15:16, 1Co 2:10, Ga 3:14, Ph 2:1, Ph 3:3, He 6:12, 1P 3:7
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsRomains 8
- 8.26 Et de même aussi, l'Esprit vient en aide à notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; Après le soupir de la nature (
verset 22
) et le soupir des enfants de Dieu, (verset 23
) les soupirs inexprimables de l'Esprit.
L'apôtre avait opposé les deux premiers soupirs : "non seulement.. mais aussi...," (verset 23
) il assimile (et de même aussi) l'intercession de l'Esprit au soupir des croyants, parce qu'ils sont de même nature.
Grec : l'Esprit prend part à notre faiblesse avec nous, à notre place. Le verbe grec présente l'image d'un homme qui saisit un fardeau avec et à la place de celui qu'il veut aider à le porter. La suite développe cette pensée.
- Le texte reçu porte : nos faiblesses, Sin., B, A, C, D etc., : notre faiblesse.
On a entendu par notre faiblesse, nos défaillances dans l'attente persévérante sous le poids de l'affliction ; (verset 26
) mais il s'agit plutôt de la faiblesse dans la prière, provenant de ce que nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut.
Par ces mots, qu'il ajoute immédiatement, Paul explique (car) ce qu'il appelle notre faiblesse. Il dit littéralement : ce que nous devons prier, selon ce qu'il faut, nous ne savons pas.
Notre ignorance est donc relative aux objets de nos requêtes, plutôt qu'à la manière dont nous devons prier. Paul lui-même nous en offre un exemple quand il demande à être délivré de "l'écharde qui lui avait été donnée dans la chair." (2Corinthiens 12.7
) Jésus aussi a hésité sur ce qu'il devait demander à son Père. (Jean 12.27
)
Mais voici le secours : l'Esprit de Dieu met dans nos cœurs la vraie prière. Quand l'apôtre dit : l'Esprit lui-même intercède, il ne veut pas dire qu'il adresse à Dieu une prière à notre place, sans notre participation, mais qu'il prie en nous, pour autant qu'il habite en nous.
L'intercession de Jésus-Christ (verset 34
) a lieu hors de nous, dans le ciel, auprès de Dieu, devant qui il se présente comme notre Médiateur. (Hébreux 7.25 ; 9.11,12,24 ; 10.11,12
) mais l'action de l'Esprit s'exerce dans le cœur des fidèles, ainsi que le montreverset 27
.
L'Esprit se répand en eux, les anime de sa vie, les soutient dans leur faiblesse, leurs craintes, leurs combats. Non seulement il dirige leurs pensées vers le Dieu de vérité et d'amour, mais quand, malgré son secours, ils s'égarent dans leur ignorance, succombent aux tentations ou sentent s'éteindre leur ardeur, il parle à Dieu du fond de leur être par des soupirs inexprimables, il crée en eux des aspirations qu'aucune parole humaine ne saurait exprimer.