Lueur.org - Un éclairage sur la foi
Romains 9:30
(Annotée Neuchâtel)
Romains 9:30 Que dirons-nous donc ? Que les gentils, qui ne poursuivaient point la justice, ont obtenu la justice, mais la justice qui vient de la foi ;

Références croisées

9:30 Rm 9:14, Rm 3:5, Rm 1:18-32, Rm 4:11, Rm 10:20, Es 65:1-2, 1Co 6:9-11, Ep 2:12, Ep 4:17-19, 1P 4:3, Rm 9:31, Pr 15:9, Pr 21:21, Es 51:1, 1Tm 6:11, Rm 1:17, Rm 3:22, Rm 4:9, Rm 4:11, Rm 4:13, Rm 4:22, Rm 5:1, Rm 10:10, Ga 3:8, Ga 5:5, Ph 3:9, He 11:7
Réciproques : Ps 98:2, Es 28:20, Ez 3:6, Mi 5:7, Mt 5:20, Mt 19:30, Mt 20:12, Mt 20:16, Mt 21:31, Mc 10:31, Mc 12:9, Jn 6:29, Ac 11:18, Ac 18:6, Rm 10:3, 1Co 14:1, Ga 2:17, Ga 3:12, Ga 4:21, Col 3:11, Tt 3:5

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 9
  • 9.30 Que dirons-nous donc ? Que les gentils, qui ne poursuivaient point la justice, ont obtenu la justice, mais la justice qui vient de la foi ; La masse des Israélites a été rejetée par sa faute. (9 :30 à 10 :21)
    Pourquoi Israêl, à l'inverse des gentils, n'est pas parvenu au salut.
    La question : Que dirons-nous donc ? n'introduit pas, comme à verset 14 une objection ; elle forme simplement la transition à un nouveau développement. (comparez Romains 8.31)
    Après avoir repoussé les objections que l'on pouvait faire, du point de vue juif, à l'idée qu'Israël était rejeté, Paul va montrer que le peuple élu porte la responsabilité de son rejet. Il constate le fait et en indique sommairement la cause dans les versets 30-33.
    Au chapitre 10, il exposera avec plus de détail cette cause qui est la propre justice et l'incrédulité d'Israël.
    - L'apôtre constate que (grec) des gentils (sans l'article), des hommes qui ressortissent à la multitude des nations auxquelles Dieu n'avait pas révélé sa volonté en leur donnant, comme à Israël, une loi, qui, par conséquent, ne poursuivaient pas la justice, c'est a dire la conformité à l'ordre divin, le pardon des péchés, la réconciliation avec Dieu et l'admission dans sa communion, ont obtenu (ou : ont saisi) la justice, sont parvenus à cette relation normale avec Dieu.
    L'apôtre ne veut pas dire que les gentils étaient privés de toute aspiration au bien moral et à la vie religieuse en communion avec la divinité. Mais, comme ils n'étaient pas éclairés sur l'être de Dieu et sur sa volonté, comme la loi n'avait pas éveillé en eux le sentiment du péché, ils ne pouvaient poursuivre ce que Paul appelle la justice.
    Cette justice, ils l'ont obtenue par la foi. Paul se hâte de l'expliquer, en ajoutant : mais la justice qui vient de la foi. La voie de la justice était la seule qui s'ouvrit devant eux, comme elle est, en tout temps, la seule qui puisse conduire le pécheur à la justice.