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Cantique 7-8

Ct 7-8 (Catholique Crampon)

1 LE CHOEUR. Reviens, reviens, Sulamite ? Reviens, reviens, afin que nous te regardions. L'ÉPOUX. Pourquoi regardez-vous la Sulamite, comme une danse de Machanaïm LE CHOEUR. 2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbure de tes reins est comme un collier, oeuvre d'un artiste. 3 Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatisé ne manque pas. Ton ventre est un monceau de froment, entouré de lis. 4 Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle. 5 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les piscines d'Hésébon, près de la porte de cette ville populeuse. Ton nez est comme la Tour du Liban, qui surveille le côté de Damas. 6 Ta tête est posée sur toi comme le Carmel, la chevelure de ta tête est comme la pourpre rouge ; un roi est enchaîné à ses boucles. L'ÉPOUX. 7 Que tu es belle, que tu es charmante, mon amour, au milieu des délices ! 8 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à ses grappes. 9 J'ai dit : je monterai au palmier, j'en saisirai les régimes. Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes, et ton palais comme un vin exquis ! L'ÉPOUSE. 10 Qui coule aisément pour mon bien-aimé, qui glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment. 11 Je suis à mon bien-aimé, et c'est vers moi qu'il porte ses désirs. 12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs ; passons la nuit dans les villages. 13 Dès le matin nous irons aux vignes, nous verrons si la vigne bourgeonne, si les bourgeons se sont ouverts, si les grenadiers sont en fleurs ; là je te donnerai mon amour. 14 Les mandragores font sentir leur parfum, et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits ; les nouveaux et aussi les vieux : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8

1 Oh ! que ne m'es-tu un frère, qui aurait sucé les mamelles de ma mère ! Te rencontrant dehors, je t'embrasserais, et on ne pourrait me mépriser. 2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère : tu m'enseignerais ; et je te ferais boire du vin aromatisé, le jus de mes grenades. 3 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite me tient embrassée. 4 L'ÉPOUX. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée ; avant qu'elle le veuille. 5 LE CHOEUR. Quelle est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? L'ÉPOUX. Je t'ai réveillée sous le pommier ; là, ta mère t'a conçue ; là, elle t'a conçue, là, elle t'a donné le jour. 6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le schéol. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Yahweh. 7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour, et les fleuves ne le submergeraient pas. Un homme donnerait-il pour l'amour toutes les richesses de sa maison, on ne ferait que le mépriser. 8 LE CHOEUR. Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles : que ferons-nous à notre soeur le jour où on la recherchera ? 9 Si elle est un mur, nous lui ferons un couronnement d'argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec des ais de cèdre. 10 L'EPOUSE. Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours, aussi suis-je, à ses yeux, celle qui a trouvé la paix, 11 LE CHOEUR. Salomon avait une vigne à Baal-Hamon, il remit la vigne à des gardiens, et pour son fruit chacun devait lui apporter mille sicles d'argent. 12 L'EPOUSE. La vigne qui est à moi, j'en dispose : à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit. 13 L'ÉPOUX. Toi qui habites les jardins les compagnons prêtent l'oreille à ta voix : daigne me la faire entendre 14 L'ÉPOUSE. Cours, mon bien aimé, et sois semblable à la gazelle, ou au faon des biches, sur les montagnes des baumiers !

Ct 7-8 (Darby)

   1 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des joyaux, ouvrage des mains d'un artiste. 2 Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatique ne manque pas ; ton ventre, un tas de froment, entouré de lis. 3 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle. 4 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les étangs [qui sont] à Hesbon, vers la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas ; 5 ta tête, sur toi, comme le Carmel, et les cheveux de ta tête comme la pourpre. Un roi est enchaîné par [tes] boucles. 6 Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices ! 7 Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes. 8 J'ai dit : Je monterai sur le palmier, je saisirai ses rameaux ; et que tes seins soient comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton nez comme des pommes, 9 et ton palais comme le bon vin,… * Qui coule aisément pour mon bien-aimé, [et] qui glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment.
   10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. 11 - Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. 12 Nous nous lèverons dès le matin, [pour aller] aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent : là je te donnerai mes amours. 13 Les mandragores donnent [leur] parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !

Cantique 8

   1 Oh ! que tu fusses pour moi comme un frère qui ait sucé les mamelles de ma mère ! Si je te trouvais dehors, je t'embrasserais, sans qu'on m'en méprisât. 2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère : tu m'instruirais* ; je te ferais boire du vin aromatisé, du jus de mes grenades. 3 Sa main gauche serait sous ma tête, et sa droite m'embrasserait ! 4 Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi réveilleriez-vous [mon] amour, avant qu'elle le veuille* !
   5 Qui est celle-ci qui monte du désert, s'appuyant sur son bien-aimé ? - Je t'ai réveillée sous le pommier : là ta mère t'a enfantée dans les douleurs, là celle qui t'a enfantée a été en travail. 6 Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie, cruelle comme le shéol ; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah*. 7 Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l'amour, et des fleuves ne le submergent pas ; si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l'amour, on l'aurait en un profond mépris.
   8 Nous avons une petite sœur, et elle n'a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre sœur, au jour qu'on parlera d'elle ? 9 - Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une demeure* d'argent ; et si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre. 10 Je suis une muraille, et mes seins sont des tours ; je fus alors à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix. - 11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon : il remit la vigne à des gardiens ; chacun devait apporter pour son fruit mille [pièces] d'argent. 12 Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille [pièces] ; et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.
   13 Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix ! Fais que je l'entende ! 14 Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates.

Ct 7-8 (Segond 1910)

   1 (7:2) Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, Oeuvre des mains d'un artiste. 2 (7:3) Ton sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas ; Ton corps est un tas de froment, Entouré de lis. 3 (7:4) Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle. 4 (7:5) Ton cou est comme une tour d'ivoire ; Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, Près de la porte de Bath Rabbim ; Ton nez est comme la tour du Liban, Qui regarde du côté de Damas. 5 (7:6) Ta tête est élevée comme le Carmel, Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ; Un roi est enchaîné par des boucles !... 6 (7:7) Que tu es belle, que tu es agréable, O mon amour, au milieu des délices ! 7 (7:8) Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes. 8 (7:9) Je me dis: Je monterai sur le palmier, J'en saisirai les rameaux ! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes, 9 (7:10) Et ta bouche comme un vin excellent,... -Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !
   10 (7:11) Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. 11 (7:12) Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages ! 12 (7:13) Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour. 13 (7:14) Les mandragores répandent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits, Nouveaux et anciens: Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8

   1 Oh ! Que n'es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais, Et l'on ne me mépriserait pas. 2 Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère ; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades. 3 Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse ! - 4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. -
   5 Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé ? -Je t'ai réveillée sous le pommier ; Là ta mère t'a enfantée, C'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour. - 6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, Comme un sceau sur ton bras ; Car l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l'Éternel. 7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas ; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris.
   8 Nous avons une petite soeur, Qui n'a point encore de mamelles ; Que ferons-nous de notre soeur, Le jour où on la recherchera ? 9 Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent ; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. - 10 Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours ; J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal Hamon ; Il remit la vigne à des gardiens ; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent. 12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit ! -
   13 Habitante des jardins ! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre ! - 14 Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates !

Ct 7-8 (Martin)

Autre description mystérieuse de la beauté de l'Epouse ; Amour fidèle de l'Eglise pour Jésus-Christ.

   1 Fille de Prince, combien sont belles tes démarches, avec [ta] chaussure ! Le tour de tes hanches est comme des colliers travaillés de la main d'un excellent ouvrier. 2 Ton nombril est [comme] une tasse ronde, toute comble de breuvage, ton ventre est [comme] un tas de blé entouré de muguet. 3 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d'une chevrette. 4 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont [comme] les viviers qui sont en Hesbon, près de la porte de Bathrabbim ; ton visage est comme la tour du Liban qui regarde vers Damas. 5 Ta tête est sur toi comme du cramoisi, et les cheveux fins de ta tête sont comme de l'écarlate ; Le Roi est attaché aux galeries [pour te contempler]. 6 Que tu es belle, et que tu es agréable, amour délicieuse ! 7 Ta taille est semblable à un palmier, et tes mamelles à des grappes. 8 J'ai dit : Je monterai sur le palmier, et j'empoignerai ses branches ? et tes mamelles me seront maintenant comme des grappes de vigne ; et l'odeur de ton visage, comme l'odeur des pommes ; 9 Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien-aimé, et qui fait parler les lèvres des dormants.
   10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir est vers moi. 11 Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit aux villages. 12 Levons-nous dès le matin pour aller aux vignes, et voyons si la vigne est avancée, et si la grappe est formée, et si les grenadiers sont fleuris ; là je te donnerai mes amours. 13 Les mandragores jettent leur odeur, et à nos portes il y a de toutes sortes de fruits exquis, des fruits nouveaux, et des fruits gardés, que je t'ai conservés, ô mon bien-aimé.

Cantique 8

Amour réciproque de l'Eglise pour Jésus-Christ, et de Jésus-Christ pour l'Eglise.

   1 Plût à Dieu que tu me fusses comme un frère qui a sucé les mamelles de ma mère ! je t'irais trouver dehors, je te baiserais, et on ne m'en mépriserait point. 2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère, tu m'enseignerais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates, et du moût de mon grenadier. 3 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse. 4 Je vous adjure, Filles de Jérusalem, que vous ne réveilliez point celle que j'aime, que vous ne la réveilliez point, jusqu'à ce qu'elle le veuille.
   5 Qui est celle-ci qui monte du désert, mollement appuyée sur son bien-aimé ? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où celle qui t'a conçue, t'a enfanté. 6 Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, et la jalousie est cruelle comme le sépulcre ; leurs embrasements sont des embrasements de feu, et une flamme très-véhémente. 7 Beaucoup d'eaux ne pourraient point éteindre cet amour-là, et les fleuves mêmes ne le pourraient pas noyer ; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
   8 Nous avons une petite soeur qui n'a pas encore de mamelles ; que ferons nous à notre soeur le jour qu'on parlera d'elle ? 9 Si elle est [comme] une muraille, nous bâtirons sur elle un palais d'argent ; et si elle est [comme] une porte, nous la renforcerons d'un entablement de cèdre. 10 Je suis [comme] une muraille, et mes mamelles sont comme des tours ; j'ai été alors si favorisée de lui, que j'ai trouvé la paix. 11 Salomon a eu une vigne en Bahalhamon, qu'il a donnée à des gardes, et chacun d'eux en doit apporter pour son fruit mille [pièces] d'argent. 12 Ma vigne, qui est à moi, est à mon commandement : Ô Salomon, que les mille [pièces d'argent soient] à toi, et [qu'il y en ait] deux cents pour les gardes du fruit de la vigne.
   13 Ô toi qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix ; fais que je l'entende. 14 Mon bien-aimé, fuis-t'en aussi vite qu'un chevreuil, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des drogues aromatiques.

Ct 7-8 (Nouvelle Edition de Genève)

Les filles de Jérusalem

1 Reviens, reviens, Sulamithe! Reviens, reviens, afin que nous te regardions.
Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe comme une danse de deux chœurs?
2 Que tes pieds sont beaux dans tes chaussures, fille de prince! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, Œuvre des mains d'un artiste. 3 Ton sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas; Ton corps est un tas de froment, Entouré de lis. 4 Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle. 5 Ton cou est comme une tour d'ivoire; Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, Près de la porte de Bath-Rabbim; Ton nez est comme la tour du Liban, Qui regarde du côté de Damas. 6 Ta tête est élevée comme le Carmel, Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre; Un roi est enchaîné par des boucles!…

Salomon

7 Que tu es belle, que tu es agréable, O mon amour, au milieu des délices! 8 Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes. 9 Je me dis: Je monterai sur le palmier, J'en saisirai les rameaux! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes, 10 Et ta bouche comme un vin excellent,…
Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment!

La Sulamithe

11 Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. 12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages! 13 Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour. 14 Les mandragores répandent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits, Nouveaux et anciens: Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8

1 Oh! Que n'es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais, Et l'on ne me mépriserait pas. 2 Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades. 3 Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse!

Salomon

4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille.

Les filles de Jérusalem

5 Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé?
Je t'ai réveillée sous le pommier; Là ta mère t'a enfantée, C'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour.

Salomon

6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras; Car l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l'Eternel.

La Sulamithe

7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris.
8 Nous avons une petite sœur, Qui n'a point encore de mamelles; Que ferons-nous de notre sœur, Le jour où on la recherchera? 9 Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. 10 Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours; J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon; Il remit la vigne à des gardiens; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent. 12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit!

Salomon

13 Habitante des jardins! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre!

La Sulamithe

14 Fuis, mon bien-aimé! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates!

Ct 7-8 (Vulgate)

   1 [Quid videbis in Sulamite, nisi choros castrorum ?
Quam pulchri sunt gressus tui in calceamentis, filia principis !
Juncturæ femorum tuorum sicut monilia
quæ fabricata sunt manu artificis.
   2 Umbilicus tuus crater tornatilis,
numquam indigens poculis.
Venter tuus sicut acervus tritici vallatus liliis.
   3 Duo ubera tua sicut duo hinnuli,
gemelli capreæ.
   4 Collum tuum sicut turris eburnea ;
oculi tui sicut piscinæ in Hesebon
quæ sunt in porta filiæ multitudinis.
Nasus tuus sicut turris Libani,
quæ respicit contra Damascum.
   5 Caput tuum ut Carmelus ;
et comæ capitis tui sicut purpura regis
vincta canalibus.
   6 Quam pulchra es, et quam decora,
carissima, in deliciis !
   7 Statura tua assimilata est palmæ,
et ubera tua botris.
   8 Dixi : Ascendam in palmam,
et apprehendam fructus ejus ;
et erunt ubera tua sicut botri vineæ,
et odor oris tui sicut malorum.
   9 Guttur tuum sicut vinum optimum,
dignum dilecto meo ad potandum,
labiisque et dentibus illius ad ruminandum.
   10 Ego dilecto meo,
et ad me conversio ejus.
   11 Veni, dilecte mi, egrediamur in agrum,
commoremur in villis.
   12 Mane surgamus ad vineas :
videamus si floruit vinea,
si flores fructus parturiunt,
si floruerunt mala punica ;
ibi dabo tibi ubera mea.
   13 Mandragoræ dederunt odorem
in portis nostris omnia poma :
nova et vetera, dilecte mi, servavi tibi.]

Cantique 8

   1 [Quis mihi det te fratrem meum,
sugentem ubera matris meæ,
ut inveniam te foris, et deosculer te,
et jam me nemo despiciat ?
   2 Apprehendam te, et ducam in domum matris meæ :
ibi me docebis,
et dabo tibi poculum ex vino condito,
et mustum malorum granatorum meorum.
   3 Læva ejus sub capite meo,
et dextera illius amplexabitur me.
   4 Adjuro vos, filiæ Jerusalem,
ne suscitetis, neque evigilare faciatis dilectam,
donec ipsa velit.
   5 Quæ est ista quæ ascendit de deserto, deliciis affluens,
innixa super dilectum suum ?
Sub arbore malo suscitavi te ;
ibi corrupta est mater tua,
ibi violata est genitrix tua.
   6 Pone me ut signaculum super cor tuum,
ut signaculum super brachium tuum,
quia fortis est ut mors dilectio,
dura sicut infernus æmulatio :
lampades ejus lampades ignis atque flammarum.
   7 Aquæ multæ non potuerunt extinguere caritatem,
nec flumina obruent illam.
Si dederit homo omnem substantiam domus suæ pro dilectione,
quasi nihil despiciet eam.
   8 Soror nostra parva,
et ubera non habet ;
quid faciemus sorori nostræ
in die quando alloquenda est ?
   9 Si murus est,
ædificemus super eum propugnacula argentea ;
si ostium est, compingamus illud tabulis cedrinis.
   10 Ego murus, et ubera mea sicut turris,
ex quo facta sum coram eo, quasi pacem reperiens.
   11 Vinea fuit pacifico in ea quæ habet populos :
tradidit eam custodibus ;
vir affert pro fructu ejus mille argenteos.
   12 Vinea mea coram me est.
Mille tui pacifici,
et ducenti his qui custodiunt fructus ejus.
   13 Quæ habitas in hortis, amici auscultant ;
fac me audire vocem tuam.
   14 Fuge, dilecte mi, et assimilare capreæ,
hinnuloque cervorum super montes aromatum.]

Ct 7-8 (Codex W. Leningrad)

1 שׁ֤וּבִי שׁ֙וּבִי֙ הַשּׁ֣וּלַמִּ֔ית שׁ֥וּבִי שׁ֖וּבִי וְנֶחֱזֶה־ בָּ֑ךְ מַֽה־ תֶּחֱזוּ֙ בַּשּׁ֣וּלַמִּ֔ית כִּמְחֹלַ֖ת הַֽמַּחֲנָֽיִם׃ 2 מַה־ יָּפ֧וּ פְעָמַ֛יִךְ בַּנְּעָלִ֖ים בַּת־ נָדִ֑יב חַמּוּקֵ֣י יְרֵכַ֔יִךְ כְּמ֣וֹ חֲלָאִ֔ים מַעֲשֵׂ֖ה יְדֵ֥י אָמָּֽן׃ 3 שָׁרְרֵךְ֙ אַגַּ֣ן הַסַּ֔הַר אַל־ יֶחְסַ֖ר הַמָּ֑זֶג בִּטְנֵךְ֙ עֲרֵמַ֣ת חִטִּ֔ים סוּגָ֖ה בַּשּׁוֹשַׁנִּֽים׃ 4 שְׁנֵ֥י שָׁדַ֛יִךְ כִּשְׁנֵ֥י עֳפָרִ֖ים תָּאֳמֵ֥י צְבִיָּֽה׃ 5 צַוָּארֵ֖ךְ כְּמִגְדַּ֣ל הַשֵּׁ֑ן עֵינַ֜יִךְ בְּרֵכ֣וֹת בְּחֶשְׁבּ֗וֹן עַל־ שַׁ֙עַר֙ בַּת־ רַבִּ֔ים אַפֵּךְ֙ כְּמִגְדַּ֣ל הַלְּבָנ֔וֹן צוֹפֶ֖ה פְּנֵ֥י דַמָּֽשֶׂק׃ 6 רֹאשֵׁ֤ךְ עָלַ֙יִךְ֙ כַּכַּרְמֶ֔ל וְדַלַּ֥ת רֹאשֵׁ֖ךְ כָּאַרְגָּמָ֑ן מֶ֖לֶךְ אָס֥וּר בָּרְהָטִֽים׃ 7 מַה־ יָּפִית֙ וּמַה־ נָּעַ֔מְתְּ אַהֲבָ֖ה בַּתַּֽעֲנוּגִֽים׃ 8 זֹ֤את קֽוֹמָתֵךְ֙ דָּֽמְתָ֣ה לְתָמָ֔ר וְשָׁדַ֖יִךְ לְאַשְׁכֹּלֽוֹת׃ 9 אָמַ֙רְתִּי֙ אֶעֱלֶ֣ה בְתָמָ֔ר אֹֽחֲזָ֖ה בְּסַנְסִנָּ֑יו וְיִֽהְיוּ־ נָ֤א שָׁדַ֙יִךְ֙ כְּאֶשְׁכְּל֣וֹת הַגֶּ֔פֶן וְרֵ֥יחַ אַפֵּ֖ךְ כַּתַּפּוּחִֽים׃ 10 וְחִכֵּ֕ךְ כְּיֵ֥ין הַטּ֛וֹב הוֹלֵ֥ךְ לְדוֹדִ֖י לְמֵישָׁרִ֑ים דּוֹבֵ֖ב שִׂפְתֵ֥י יְשֵׁנִֽים׃ 11 אֲנִ֣י לְדוֹדִ֔י וְעָלַ֖י תְּשׁוּקָתֽוֹ׃ 12 לְכָ֤ה דוֹדִי֙ נֵצֵ֣א הַשָּׂדֶ֔ה נָלִ֖ינָה בַּכְּפָרִֽים׃ 13 נַשְׁכִּ֙ימָה֙ לַכְּרָמִ֔ים נִרְאֶ֞ה אִם פָּֽרְחָ֤ה הַגֶּ֙פֶן֙ פִּתַּ֣ח הַסְּמָדַ֔ר הֵנֵ֖צוּ הָרִמּוֹנִ֑ים שָׁ֛ם אֶתֵּ֥ן אֶת־ דֹּדַ֖י לָֽךְ׃ 14 הַֽדּוּדָאִ֣ים נָֽתְנוּ־ רֵ֗יחַ וְעַל־ פְּתָחֵ֙ינוּ֙ כָּל־ מְגָדִ֔ים חֲדָשִׁ֖ים גַּם־ יְשָׁנִ֑ים דּוֹדִ֖י צָפַ֥נְתִּי לָֽךְ׃

Cantique 8

1 מִ֤י יִתֶּנְךָ֙ כְּאָ֣ח לִ֔י יוֹנֵ֖ק שְׁדֵ֣י אִמִּ֑י אֶֽמְצָאֲךָ֤ בַחוּץ֙ אֶשָׁ֣קְךָ֔ גַּ֖ם לֹא־ יָב֥וּזוּ לִֽי׃ 2 אֶנְהָֽגֲךָ֗ אֲבִֽיאֲךָ֛ אֶל־ בֵּ֥ית אִמִּ֖י תְּלַמְּדֵ֑נִי אַשְׁקְךָ֙ מִיַּ֣יִן הָרֶ֔קַח מֵעֲסִ֖יס רִמֹּנִֽי׃ 3 שְׂמֹאלוֹ֙ תַּ֣חַת רֹאשִׁ֔י וִֽימִינ֖וֹ תְּחַבְּקֵֽנִי׃ 4 הִשְׁבַּ֥עְתִּי אֶתְכֶ֖ם בְּנ֣וֹת יְרוּשָׁלִָ֑ם מַה־ תָּעִ֧ירוּ ׀ וּֽמַה־ תְּעֹֽרְר֛וּ אֶת־ הָאַהֲבָ֖ה עַ֥ד שֶׁתֶּחְפָּֽץ׃ 5 מִ֣י זֹ֗את עֹלָה֙ מִן־ הַמִּדְבָּ֔ר מִתְרַפֶּ֖קֶת עַל־ דּוֹדָ֑הּ תַּ֤חַת הַתַּפּ֙וּחַ֙ עֽוֹרַרְתִּ֔יךָ שָׁ֚מָּה חִבְּלַ֣תְךָ אִמֶּ֔ךָ שָׁ֖מָּה חִבְּלָ֥ה יְלָדַֽתְךָ׃ 6 שִׂימֵ֨נִי כַֽחוֹתָ֜ם עַל־ לִבֶּ֗ךָ כַּֽחוֹתָם֙ עַל־ זְרוֹעֶ֔ךָ כִּֽי־ עַזָּ֤ה כַמָּ֙וֶת֙ אַהֲבָ֔ה קָשָׁ֥ה כִשְׁא֖וֹל קִנְאָ֑ה רְשָׁפֶ֕יהָ רִשְׁפֵּ֕י אֵ֖שׁ שַׁלְהֶ֥בֶתְיָֽה׃ 7 מַ֣יִם רַבִּ֗ים לֹ֤א יֽוּכְלוּ֙ לְכַבּ֣וֹת אֶת־ הָֽאַהֲבָ֔ה וּנְהָר֖וֹת לֹ֣א יִשְׁטְפ֑וּהָ אִם־ יִתֵּ֨ן אִ֜ישׁ אֶת־ כָּל־ ה֤וֹן בֵּיתוֹ֙ בָּאַהֲבָ֔ה בּ֖וֹז יָב֥וּזוּ לֽוֹ׃ 8 אָח֥וֹת לָ֙נוּ֙ קְטַנָּ֔ה וְשָׁדַ֖יִם אֵ֣ין לָ֑הּ מַֽה־ נַּעֲשֶׂה֙ לַאֲחֹתֵ֔נוּ בַּיּ֖וֹם שֶׁיְּדֻבַּר־ בָּֽהּ׃ 9 אִם־ חוֹמָ֣ה הִ֔יא נִבְנֶ֥ה עָלֶ֖יהָ טִ֣ירַת כָּ֑סֶף וְאִם־ דֶּ֣לֶת הִ֔יא נָצ֥וּר עָלֶ֖יהָ ל֥וּחַ אָֽרֶז׃ 10 אֲנִ֣י חוֹמָ֔ה וְשָׁדַ֖י כַּמִּגְדָּל֑וֹת אָ֛ז הָיִ֥יתִי בְעֵינָ֖יו כְּמוֹצְאֵ֥ת שָׁלֽוֹם׃
   11 כֶּ֣רֶם הָיָ֤ה לִשְׁלֹמֹה֙ בְּבַ֣עַל הָמ֔וֹן נָתַ֥ן אֶת־ הַכֶּ֖רֶם לַנֹּטְרִ֑ים אִ֛ישׁ יָבִ֥א בְּפִרְי֖וֹ אֶ֥לֶף כָּֽסֶף׃ 12 כָּרְמִ֥י שֶׁלִּ֖י לְפָנָ֑י הָאֶ֤לֶף לְךָ֙ שְׁלֹמֹ֔ה וּמָאתַ֖יִם לְנֹטְרִ֥ים אֶת־ פִּרְיֽוֹ׃ 13 הַיוֹשֶׁ֣בֶת בַּגַּנִּ֗ים חֲבֵרִ֛ים מַקְשִׁיבִ֥ים לְקוֹלֵ֖ךְ הַשְׁמִיעִֽינִי׃ 14 בְּרַ֣ח ׀ דּוֹדִ֗י וּֽדְמֵה־ לְךָ֤ לִצְבִי֙ א֚וֹ לְעֹ֣פֶר הָֽאַיָּלִ֔ים עַ֖ל הָרֵ֥י בְשָׂמִֽים׃

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