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Luc 14:26
(Annotée Neuchâtel)
Luc 14:26 Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses soeurs et même, de plus, sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

Références croisées

14:26 Dt 13:6-8, Dt 33:9, Ps 73:25-26, Mt 10:37, Ph 3:8, Gn 29:30-31, Dt 21:15, Jb 7:15-16, Ec 2:17-19, Ml 1:2-3, Jn 12:25, Rm 9:13, Ac 20:24, Ap 12:11
Réciproques : Gn 12:1, Gn 22:3, Ex 32:27, Lv 21:11, Nb 10:30, Dt 13:9, Dt 21:13, Rt 1:15, 1S 2:29, Ps 45:10, Ps 139:22, Pr 13:24, Pr 23:26, Ec 3:8, Dn 6:10, Za 13:3, Mt 4:22, Mt 13:21, Mt 18:8, Mt 19:29, Mc 1:20, Mc 8:34, Mc 9:47, Lc 6:47, Lc 9:23, Lc 9:58, Lc 9:61, Lc 11:29, Lc 14:20, Lc 14:33, Lc 16:13, Lc 18:29, Jn 14:2, Ac 5:13, Ph 2:21, Ph 3:7, Col 3:19, 2Tm 3:12, 2Tm 4:10, He 12:1, 1P 2:21

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 14
  • 14.26 Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses sœurs et même, de plus, sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Comparer Matthieu 10.37, note ; Matthieu 19.29.
    Ces paroles, au premier abord, paraissent être en contradiction avec les préceptes et l'esprit de l'Evangile.
    Celui-ci nous enseigne l'amour de tous les hommes, de nos ennemis mêmes, à plus forte raison de nos proches.
    Comment faut-il donc les comprendre ? On a cherché à donner à ce mot haïr le sens de : aimer moins, (comparez Genèse 29.30,31) ce qui reviendrait à la signification des paroles de Jésus rapportées par Matthieu : (Matthieu 10.37) "Celui qui aime père ou mère plus que moi n'est pas digne de moi ;" et l'on peut admettre que telle est dans notre passage aussi la pensée du Sauveur.
    Cependant, il ne faut pas affaiblir l'expression plus énergique, et évidemment choisie à dessein, qu'il emploie ici. Elle exprime aussi une vérité. (Comparer Matthieu 6.24) Jésus suppose que ces affections de la famille, entrant en conflit avec l'amour que nous lui devons, sont devenues un obstacle à notre communion avec lui et nous empêchent de devenir ses disciples.
    Nous devons haïr ce mal, cet éloignement de Dieu sous peine de renoncer à l'amour du Sauveur. (Comparer Luc 12.53)
    C'est exactement par le même principe que le disciple de Jésus doit haïr sa propre vie (grec sa propre âme), sa personnalité, son moi, dès que l'amour de lui-même s'oppose à l'amour de Dieu.
    Enfin, il est évident, d'après ces paroles, que le chrétien doit être prêt à sacrifier sa vie terrestre tout entière pour la cause de son Maître. Mais qui est-il donc, ce Maître, qui se pose ainsi comme l'objet de l'amour suprême de ses disciples ?