Romains 14-16
(Annotée Neuchâtel)
1
Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le sans décisions de controverses.
2 L'un a la foi pour manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.
4 Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d'autrui ? C'est pour son propre maître qu'il se tient debout ou qu'il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout.
5 Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu'un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement.
6 Celui qui observe tel jour l'observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.
7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même.
8 Car soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
9 Car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants.
10 Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu.
12 Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même.
13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais décidez plutôt ceci : ne pas placer de pierre d'achoppement ni d'occasion de chute devant votre frère.
14 Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur par soi-même ; seulement, si quelqu'un pense qu'une chose est impure, pour lui elle est impure.
15 Car si, à cause d'un aliment, ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon l'amour. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour qui Christ est mort.
16 Que l'on ne médise donc pas de votre bien.
17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l'Esprit-Saint.
18 Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle.
20 Ne détruis pas l'oeuvre de Dieu pour un aliment. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais toute chose devient mauvaise pour l'homme qui en mange étant scandalisé.
21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de n'user de rien par quoi ton frère est scandalisé.
22 Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu'il approuve.
23 Mais celui qui doute est condamné s'il mange, parce que cela n'est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.
1 Or nous devons, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
2 Que chacun de nous cherche à complaire au prochain pour le bien, en vue de l'édification.
3 Car aussi le Christ ne s'est point complu en lui-même ; mais, selon qu'il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi.
4 Car tout ce qui a été écrit auparavant a été écrit pour notre instruction ; afin que, par la constance et par la consolation des Ecritures, nous ayons l'espérance.
5 Or, que le Dieu de la constance et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres le même sentiment selon Jésus-Christ ;
6 afin que, d'un même coeur, d'une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
7 C'est pourquoi, accueillez-vous les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu.
8 Je dis, en effet, que Christ est devenu serviteur des circoncis pour prouver la véracité de Dieu, afin de confirmer les promesses faites aux pères ;
9 et que les gentils ont glorifié Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pour cela que je te louerai parmi les nations et que je chanterai à la gloire de ton nom.
10 Et l'Ecriture dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple !
11 Et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent !
12 Et Esaïe dit encore : il paraîtra le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour gouverner les nations ; en lui les nations espéreront.
13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint !
14 Or, je suis moi-même aussi persuadé à votre sujet, mes frères, que vous êtes, vous aussi, pleins de bonté, remplis de toute connaissance, capables de vous avertir aussi les uns les autres.
15 Cependant, je vous ai écrit avec plus de hardiesse à certains égards, comme pour raviver vos souvenirs, en vertu de la grâce qui m'a été donnée de Dieu,
16 pour être ministre de Jésus-Christ parmi les gentils, m'acquittant du divin service de l'Evangile de Dieu, afin que les gentils deviennent une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit saint.
17 J'ai donc ce sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde le service de Dieu.
18 Car je n'oserai mentionner aucune chose que Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, en parole et en oeuvre,
19 par la puissance des signes et des prodiges, par la puissance de l'Esprit ; de sorte que, de Jérusalem et ses environs jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ,
20 et cela, en tenant à honneur d'évangéliser là où Christ n'avait point encore été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement posé par un autre,
21 mais selon qu'il est écrit : Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point ouï parler comprendront.
22 C'est aussi pourquoi j'étais empêché le plus souvent de me rendre auprès de vous.
23 Mais à présent n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées-ci, et éprouvant depuis plusieurs années le vif désir de me rendre auprès de vous,
24 quand je me rendrai en Espagne..., car j'espère vous voir en passant, et y être accompagné par vous, après que j'aurai d'abord satisfait en partie mon désir d'être avec vous.
25 Mais présentement je vais à Jérusalem pour le service des saints.
26 Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire quelque communication de leurs biens aux pauvres d'entre les saints qui sont à Jérusalem.
27 Elles l'ont bien voulu, en effet, et elles sont leurs débitrices ; car si les gentils ont eu communication des biens spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister de leurs biens temporels.
28 Lors donc que j'aurai achevé cette oeuvre et que je leur aurai remis en due forme ces dons, je m'en irai en Espagne, en passant chez vous.
29 Et je sais que, en allant auprès de vous, c'est dans la plénitude de la bénédiction de Christ que j'irai.
30 Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour qu'inspire l'Esprit, à combattre avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu en ma faveur ;
31 afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée et que cette offrande que je porte à Jérusalem soit agréée des saints ;
32 afin que, arrivé avec joie auprès de vous par la volonté de Dieu, je me repose avec vous.
33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen !
1 Or je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est aussi diaconesse de l'Eglise de Cenchrées ;
2 afin que vous la receviez dans le Seigneur d'une manière digne des saints et que vous l'assistiez dans toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a été l'aide de plusieurs et de moi-même.
3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,
4 eux qui, pour sauver ma vie, ont exposé leur tête, auxquels ce n'est pas moi seul qui rends grâces, mais aussi toutes les Eglises des gentils.
5 Saluez aussi l'Eglise qui se réunit dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui est les prémices de l'Asie pour Christ.
6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous.
7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été en Christ avant moi.
8 Saluez Ampliatus, mon bien-aimé dans le Seigneur.
9 Saluez Urbain, notre compagnon d'oeuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimé.
10 Saluez Appellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux d'entre les gens d'Aristobule.
11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux d'entre les gens de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent dans le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, elle qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur.
13 Saluez Rufus, l'élu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne.
14 Saluez Asyncritus, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux.
15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa soeur, et Olympas, et tous les saints qui sont avec eux.
16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises du Christ vous saluent.
17 Or, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise. Eloignez-vous d'eux ;
18 car de telles gens ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et par leurs bonnes paroles et leur beau langage, ils séduisent les coeurs des simples.
19 Car votre obéissance est venue à la connaissance de tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages à l'égard du bien et purs à l'égard du mal.
20 Mais le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds.
21 Timothée, mon compagnon d'oeuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipatros, mes parents.
22 Je vous salue dans le Seigneur, moi, Tertius, qui ai écrit cette épître.
23 Gaïus, mon hôte et celui de l'Eglise entière, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent.
24 La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen !
25 Or, à celui qui peut vous fortifier selon mon Evangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère, touchant lequel le silence a été gardé durant des temps infinis,
26 mais qui a été maintenant manifesté et, par des écrits prophétiques, selon l'ordre du Dieu éternel, porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi,
27 à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen !
2 L'un a la foi pour manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.
4 Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d'autrui ? C'est pour son propre maître qu'il se tient debout ou qu'il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout.
5 Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu'un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement.
6 Celui qui observe tel jour l'observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.
7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même.
8 Car soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
9 Car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants.
10 Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu.
12 Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même.
13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais décidez plutôt ceci : ne pas placer de pierre d'achoppement ni d'occasion de chute devant votre frère.
14 Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur par soi-même ; seulement, si quelqu'un pense qu'une chose est impure, pour lui elle est impure.
15 Car si, à cause d'un aliment, ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon l'amour. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour qui Christ est mort.
16 Que l'on ne médise donc pas de votre bien.
17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l'Esprit-Saint.
18 Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle.
20 Ne détruis pas l'oeuvre de Dieu pour un aliment. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais toute chose devient mauvaise pour l'homme qui en mange étant scandalisé.
21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de n'user de rien par quoi ton frère est scandalisé.
22 Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu'il approuve.
23 Mais celui qui doute est condamné s'il mange, parce que cela n'est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.
Romains 15
1 Or nous devons, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
2 Que chacun de nous cherche à complaire au prochain pour le bien, en vue de l'édification.
3 Car aussi le Christ ne s'est point complu en lui-même ; mais, selon qu'il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi.
4 Car tout ce qui a été écrit auparavant a été écrit pour notre instruction ; afin que, par la constance et par la consolation des Ecritures, nous ayons l'espérance.
5 Or, que le Dieu de la constance et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres le même sentiment selon Jésus-Christ ;
6 afin que, d'un même coeur, d'une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
7 C'est pourquoi, accueillez-vous les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu.
8 Je dis, en effet, que Christ est devenu serviteur des circoncis pour prouver la véracité de Dieu, afin de confirmer les promesses faites aux pères ;
9 et que les gentils ont glorifié Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pour cela que je te louerai parmi les nations et que je chanterai à la gloire de ton nom.
10 Et l'Ecriture dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple !
11 Et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent !
12 Et Esaïe dit encore : il paraîtra le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour gouverner les nations ; en lui les nations espéreront.
13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint !
14 Or, je suis moi-même aussi persuadé à votre sujet, mes frères, que vous êtes, vous aussi, pleins de bonté, remplis de toute connaissance, capables de vous avertir aussi les uns les autres.
15 Cependant, je vous ai écrit avec plus de hardiesse à certains égards, comme pour raviver vos souvenirs, en vertu de la grâce qui m'a été donnée de Dieu,
16 pour être ministre de Jésus-Christ parmi les gentils, m'acquittant du divin service de l'Evangile de Dieu, afin que les gentils deviennent une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit saint.
17 J'ai donc ce sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde le service de Dieu.
18 Car je n'oserai mentionner aucune chose que Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, en parole et en oeuvre,
19 par la puissance des signes et des prodiges, par la puissance de l'Esprit ; de sorte que, de Jérusalem et ses environs jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ,
20 et cela, en tenant à honneur d'évangéliser là où Christ n'avait point encore été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement posé par un autre,
21 mais selon qu'il est écrit : Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point ouï parler comprendront.
22 C'est aussi pourquoi j'étais empêché le plus souvent de me rendre auprès de vous.
23 Mais à présent n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées-ci, et éprouvant depuis plusieurs années le vif désir de me rendre auprès de vous,
24 quand je me rendrai en Espagne..., car j'espère vous voir en passant, et y être accompagné par vous, après que j'aurai d'abord satisfait en partie mon désir d'être avec vous.
25 Mais présentement je vais à Jérusalem pour le service des saints.
26 Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire quelque communication de leurs biens aux pauvres d'entre les saints qui sont à Jérusalem.
27 Elles l'ont bien voulu, en effet, et elles sont leurs débitrices ; car si les gentils ont eu communication des biens spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister de leurs biens temporels.
28 Lors donc que j'aurai achevé cette oeuvre et que je leur aurai remis en due forme ces dons, je m'en irai en Espagne, en passant chez vous.
29 Et je sais que, en allant auprès de vous, c'est dans la plénitude de la bénédiction de Christ que j'irai.
30 Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour qu'inspire l'Esprit, à combattre avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu en ma faveur ;
31 afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée et que cette offrande que je porte à Jérusalem soit agréée des saints ;
32 afin que, arrivé avec joie auprès de vous par la volonté de Dieu, je me repose avec vous.
33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen !
Romains 16
1 Or je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est aussi diaconesse de l'Eglise de Cenchrées ;
2 afin que vous la receviez dans le Seigneur d'une manière digne des saints et que vous l'assistiez dans toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a été l'aide de plusieurs et de moi-même.
3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,
4 eux qui, pour sauver ma vie, ont exposé leur tête, auxquels ce n'est pas moi seul qui rends grâces, mais aussi toutes les Eglises des gentils.
5 Saluez aussi l'Eglise qui se réunit dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui est les prémices de l'Asie pour Christ.
6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous.
7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été en Christ avant moi.
8 Saluez Ampliatus, mon bien-aimé dans le Seigneur.
9 Saluez Urbain, notre compagnon d'oeuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimé.
10 Saluez Appellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux d'entre les gens d'Aristobule.
11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux d'entre les gens de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent dans le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, elle qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur.
13 Saluez Rufus, l'élu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne.
14 Saluez Asyncritus, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux.
15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa soeur, et Olympas, et tous les saints qui sont avec eux.
16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises du Christ vous saluent.
17 Or, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise. Eloignez-vous d'eux ;
18 car de telles gens ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et par leurs bonnes paroles et leur beau langage, ils séduisent les coeurs des simples.
19 Car votre obéissance est venue à la connaissance de tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages à l'égard du bien et purs à l'égard du mal.
20 Mais le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds.
21 Timothée, mon compagnon d'oeuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipatros, mes parents.
22 Je vous salue dans le Seigneur, moi, Tertius, qui ai écrit cette épître.
23 Gaïus, mon hôte et celui de l'Eglise entière, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent.
24 La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen !
25 Or, à celui qui peut vous fortifier selon mon Evangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère, touchant lequel le silence a été gardé durant des temps infinis,
26 mais qui a été maintenant manifesté et, par des écrits prophétiques, selon l'ordre du Dieu éternel, porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi,
27 à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen !
Références croisées
14:1 Rm 14:21, Rm 4:19, Rm 15:1, Rm 15:7, Jb 4:3, Es 35:3-4, Es 40:11, Es 42:3, Ez 34:4, Ez 34:16, Za 11:16, Mt 12:20, Mt 14:31, Mt 18:6, Mt 18:10, Lc 17:2, 1Co 3:1-2, 1Co 8:7-13, 1Co 9:22, Rm 15:7, Mt 10:40-42, Mt 18:5, Jn 13:20, Ph 2:29, 2Jn 1:10, 3Jn 1:8-10, Rm 14:2-5Réciproques : Lv 11:22, Lv 13:6, 2R 5:17, Mt 5:9, Jn 21:15, Ac 21:21, 1Co 8:9, Ga 6:1, Ph 2:14, 1Th 5:14, 1Tm 6:4, 2Tm 2:14, He 5:14
14:2 Rm 14:14, 1Co 10:25, Ga 2:12, 1Tm 4:4, Tt 1:15, He 9:10, He 13:9, Rm 14:22-23, Gn 1:29, Gn 9:3, Pr 15:17, Dn 1:12, Dn 1:16
Réciproques : Gn 3:18, Lv 11:2, Lv 11:47, 1Co 8:9, Col 2:16
14:3 Rm 14:10, Rm 14:15, Rm 14:21, Za 4:10, Mt 18:10, Lc 18:9, 1Co 8:11-13, Rm 14:13, Mt 7:1-2, Mt 9:14, Mt 11:18-19, 1Co 10:29-30, Col 2:16-17, Ac 10:34, Ac 10:44, Ac 15:8-9
Réciproques : Gn 9:3, Lv 11:2, Lv 11:47, Lc 6:37, Rm 14:4, 1Tm 4:3, Jc 4:11
14:4 Rm 9:20, Ac 11:17, 1Co 4:4-5, Jc 4:11-12, Rm 14:3, Rm 11:23, Rm 16:25, Dt 33:27-29, Ps 17:5, Ps 37:17, Ps 37:24, Ps 37:28, Ps 119:116-117, Jn 10:28-30, Rm 8:31-39, He 7:25, 1P 1:5, Jud 1:24, Es 40:29
Réciproques : Gn 49:24, Ps 51:12, Pr 30:10, Mt 7:1, Lc 6:37, Rm 4:21, Rm 5:2, Rm 14:10, Rm 14:13, Rm 14:18, 1Co 1:8, 1Th 3:13
14:5 Ga 4:9-10, Col 2:16-17, Rm 14:14, Rm 14:23, 1Co 8:7, 1Co 8:11, 1Jn 3:19-21
Réciproques : Rm 14:22, 2Tm 1:5, 2Tm 3:14
14:6 Ga 4:10, Ex 12:14, Ex 12:42, Ex 16:25, Es 58:5, Za 7:5-6, Mt 14:19, Mt 15:36, Jn 6:28, 1Co 10:30-31, 1Tm 4:3-5
Réciproques : Dt 8:10, Za 14:21, Mc 6:41, Mc 8:6, Mc 14:23, Lc 9:16, Lc 22:17, Jn 6:11, Ac 27:35, Col 2:16, Col 3:17, Col 3:23, He 13:9
14:7 Rm 14:9, 1Co 6:19-20, 2Co 5:15, Ga 2:19-20, Ph 1:20-24, 1Th 5:10, Tt 2:14, 1P 4:2
Réciproques : Ps 118:17, Ct 8:12, Dn 3:28, Os 10:1, Za 14:21, Mt 25:19, Lc 20:38, Jn 5:23, Rm 6:10, 1Co 6:13, 2Co 5:14, 2Co 8:5
14:8 Jn 21:19, Ac 13:36, Ac 20:24, Ac 21:13, Ph 2:17, Ph 2:30, 1Th 5:10, 1Co 3:22-23, 1Co 15:23, 1Th 4:14-18, Ap 14:13
Réciproques : Dn 3:28, Os 6:2, Os 10:1, Jn 13:13, Ac 2:36, Rm 8:38, 1Co 1:2, 1Co 12:5, 2Co 4:5, 2Co 5:9, 2Co 5:15, Ga 2:19, Ep 4:5, Col 3:23, Tt 2:14, Ap 1:18
14:9 Es 53:10-12, Lc 24:26, 2Co 5:14, He 12:2, 1P 1:21, Ap 1:18, Mt 28:18, Jn 5:22-23, Jn 5:27-29, Ac 10:36, Ac 10:42, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, 2Tm 4:1, 1P 4:5
Réciproques : 1R 17:22, Ps 45:3, Ps 45:11, Ps 50:6, Mt 23:8, Mc 12:27, Jn 13:13, Ac 2:24, Ac 10:40, Ac 17:18, Ac 17:31, Rm 8:34, Rm 10:12, Rm 14:7, 1Co 1:2, 1Co 1:13, 1Co 12:5, 2Co 4:5, 2Co 13:4, Ga 1:1, Ep 4:5, Ph 2:11, 1Th 5:10, He 2:14, He 4:13, He 9:27
14:10 Rm 14:3-4, Lc 23:11, Ac 4:11, Rm 2:16, Ec 12:14, Mt 25:31-32, Jn 5:22, Ac 10:42, Ac 17:31, 1Co 4:5, 2Co 5:10, Jud 1:14-15, Ap 20:11-15
Réciproques : Jg 11:27, 1S 2:10, 1R 19:18, Ps 7:8, Ps 22:29, Ec 11:9, Es 45:23, Za 14:17, Mt 7:1, Mt 18:10, Mt 23:8, Mt 26:64, Mc 15:19, Lc 6:37, Lc 18:9, Lc 19:15, Jn 16:11, Ac 17:18, Rm 14:13, 1Co 8:1, Ga 6:5, Ph 2:10, Col 2:16, Jc 4:11, 1P 4:5, Ap 5:8, Ap 20:12
14:11 Nb 14:21, Nb 14:28, Es 49:18, Jr 22:24, Ez 5:11, So 2:9, Ps 72:11, Es 45:22-25, Ph 2:10, Ap 5:14, Rm 10:9, Rm 15:9, Mt 10:32, 1Jn 4:15, 2Jn 1:7
Réciproques : Gn 43:26, 2Ch 29:29, Es 65:16, Jr 12:16, Ez 33:11, So 1:5, Za 14:17, Mc 15:19, Ph 2:11, Jc 4:7
14:12 Ec 11:9, Mt 12:36, Mt 18:23-35, Lc 16:2, Ga 6:5, 1P 4:5
Réciproques : Ac 24:25, 1Co 13:5, He 13:17, Ap 2:23, Ap 22:12
14:13 Rm 14:4, Rm 14:10, Jc 2:4, Jc 4:11, Lc 12:57, 1Co 11:13, 2Co 5:14, Rm 9:32-33, Rm 11:9, Rm 16:17, Lv 19:14, Es 57:14, Ez 14:3, Mt 16:23, Mt 18:7, Lc 17:2, 1Co 8:9-13, 1Co 10:32, 2Co 6:3, Ph 1:10, Ap 2:14, 2S 12:14, 1Tm 5:14, 1Jn 2:10
Réciproques : Lv 11:47, Dt 22:8, 1R 14:16, Mt 18:6, Mt 18:10, Mc 9:42, Lc 17:1, Rm 8:34, Rm 14:3, Rm 14:21, Col 2:16, Jc 4:12
14:14 Ac 10:28, Rm 14:2, Rm 14:20, 1Co 10:25, 1Tm 4:4, Tt 1:15, Ac 10:14-15, Ac 11:8-9, Rm 14:23, 1Co 8:7, 1Co 8:10
Réciproques : Gn 9:3, Lv 7:19, Lv 11:2, Lv 11:8, Dt 14:3, Es 52:11, Mt 15:11, Lc 11:41, Ac 15:29, Rm 14:5, Rm 14:22, 1Co 6:12, Ga 2:14, Col 2:16, 2Tm 1:5
14:15 Ez 13:22, 1Co 8:12, Rm 13:10, Rm 15:2, 1Co 8:1, 1Co 13:1, 1Co 13:4, 1Co 13:5, Ga 5:13, Ph 2:2-4, 1Co 8:11, 2P 2:1, 1Jn 2:2
Réciproques : Lv 11:2, Nb 32:15, 1S 26:19, 1R 15:26, Ne 5:8, Ps 73:15, Ez 13:19, Dn 1:8, Mc 9:41, Ac 15:29, Rm 14:3, Rm 14:20, 1Co 6:12, 1Co 9:18, 1Co 10:23, 1Co 10:28, 1Co 10:29, 1Co 16:14, Ga 2:18, Ph 2:5, 1Tm 1:5
14:16 Rm 12:17, 1Co 10:29-30, 2Co 8:20-21, 1Th 5:22
Réciproques : Rt 3:14, Ep 5:2
14:17 Dn 2:44, Mt 3:2, Mt 6:33, Lc 14:15, Lc 17:20-21, Jn 3:3, Jn 3:5, 1Co 4:20, 1Co 6:9, 1Th 2:12, 1Co 8:8, Col 2:16-17, He 13:9, Es 45:24, Jr 23:5-6, Dn 9:24, Mt 6:33, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ph 3:9, 2P 1:1, Rm 5:1-5, Rm 8:6, Rm 8:15, Rm 8:16, Rm 15:13, Es 55:12, Es 61:3, Jn 16:33, Ac 9:31, Ac 13:52, Ga 5:22, Ph 2:1, Ph 3:3, Ph 4:4, Ph 4:7, Col 1:11, 1Th 1:6, 1P 1:8
Réciproques : Gn 9:3, Ps 29:11, Ps 34:14, Pr 3:2, Pr 14:9, Ec 2:26, Es 11:6, Es 32:17, Es 48:18, Es 54:13, Es 61:10, Za 7:5, Za 14:20, Mt 5:9, Mt 12:28, Mt 13:19, Mt 15:11, Mc 7:15, Mc 9:50, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 17:13, Jn 18:36, Ac 1:3, Rm 2:10, Rm 2:29, Rm 12:18, Rm 14:21, 1Co 6:13, Ep 4:3, Col 1:13, Col 3:15, 1Tm 4:3, 2Tm 2:22, He 12:11, He 13:21, 1P 3:11
14:18 Rm 14:4, Rm 6:22, Rm 12:11, Rm 16:18, Mc 13:34, Jn 12:26, 1Co 7:22, Ga 6:15-16, Col 3:24, Tt 2:11-14, Rm 12:1-2, Gn 4:7, Ec 9:7, Ac 10:35, 2Co 8:21, Ph 4:18, 1Tm 2:3, 1Tm 5:4, 1P 2:5, 1P 2:20, 2Co 4:2, 2Co 5:11, 2Co 6:4, 2Co 8:21, 1Th 1:3-4, Jc 2:18-26, 1P 3:16
Réciproques : Dt 33:24, 1S 2:26, Est 10:3, Pr 3:4, Pr 14:9, Ec 2:26, Za 7:5, Za 14:20, Lc 2:52, Ac 2:47, Rm 16:10, 2Co 7:11, 2Co 10:18, Ep 5:10, 2Tm 2:15, He 13:21
14:19 Rm 12:18, Ps 34:14, Ps 133:1, Mt 5:9, Mc 9:50, 2Co 13:11, Ep 4:3-7, Ph 2:1-4, Col 3:12-15, He 12:14, Jc 3:13-18, 1P 3:11, Rm 15:2, 1Co 10:33, 1Co 14:12-17, 1Co 14:26, Ep 4:29, 1Th 5:11-12, 1Tm 1:4
Réciproques : Js 18:8, Pr 21:21, Es 51:1, Ac 9:31, 1Co 7:15, 1Co 10:23, 1Co 14:3, Ep 4:12, Ph 2:4, 1Th 5:15, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22
14:20 Rm 14:15, Mt 18:6, 1Co 6:12-13, 1Co 8:8, 1Co 8:13, 1Co 10:31, Ep 2:10, Ph 1:6, Rm 14:14, Mt 15:11, Ac 10:15, 1Tm 4:3-5, Tt 1:15, Rm 14:15, Rm 14:21, 1Co 8:9-12, 1Co 10:32-33
Réciproques : Gn 9:3, Lv 7:19, Nb 32:15, Ez 44:31, Mt 5:30, Lc 17:1, Ac 15:29, 1Co 8:11, 1Co 10:23, Ph 1:10, Col 2:16, 1Tm 4:4
14:21 Rm 14:17, Rm 15:1-2, 1Co 8:13, Rm 14:13, Ml 2:8, Mt 16:23, Mt 18:7-10, Lc 17:1-2, Ph 1:10, He 12:13, Ap 2:14
Réciproques : Lv 11:8, Nb 32:15, 1S 25:31, Ps 73:15, Jr 18:15, Mt 5:30, Mt 17:27, Mt 18:6, Mt 18:10, Jn 16:1, Ac 15:29, Rm 4:19, Rm 14:3, Rm 14:20, 1Co 8:9, 1Co 8:11, Col 2:16
14:22 Rm 14:2, Rm 14:5, Rm 14:14, Rm 14:23, Ga 6:1, Jc 3:13, Rm 7:15, Rm 7:24, Ac 24:16, 2Co 1:12, 1Jn 3:21
Réciproques : Gn 38:24, Rm 2:6, 1Co 8:1
14:23 1Co 8:7, Rm 13:2, 1Co 11:29-31, Tt 1:15, He 11:6
Réciproques : Lv 5:17, Pr 21:4, Rm 14:2, Rm 14:5, Rm 14:14, Rm 14:22, 1Co 8:10, Jc 2:18
14:1 Rm 4:20, 1Co 4:10, 2Co 12:10, Ep 6:10, 2Tm 2:1, 1Jn 2:14, Rm 14:1, 1Co 9:22, 1Co 12:22-24, Ga 6:1-2, 1Th 5:14, Rm 15:3
Réciproques : Gn 33:14, Ex 26:26, Lv 11:22, Dt 22:4, 2S 10:11, 2Ch 28:15, Mt 17:27, Mt 18:6, Mt 18:10, Mt 26:39, Mc 8:34, Jn 13:14, Jn 21:15, Ac 20:35, Rm 6:19, Rm 8:26, Rm 14:21, 1Co 8:9, 1Co 8:11, 1Co 10:23, 1Co 13:5, 1Co 13:7, 2Co 4:5, 2Co 11:29, Ga 1:10, Ga 5:13, Ep 4:2, Ph 2:4, Ph 3:15, Col 3:13, 2Tm 3:2, He 10:24
14:2 Rm 14:19, 1Co 9:19-22, 1Co 10:24, 1Co 10:33, 1Co 11:1, 1Co 13:5, Ph 2:4-5, Tt 2:9-10
Réciproques : Mt 11:19, Mt 22:39, Mc 6:34, Rm 14:15, Rm 14:21, 1Co 10:23, 1Co 14:3, 2Co 4:5, Ga 1:10, Ga 5:13, Ep 4:12, Col 3:13, 1Th 5:11, He 10:24
14:3 Ps 40:6-8, Mt 26:39, Mt 26:42, Jn 4:34, Jn 5:30, Jn 6:38, Jn 8:29, Jn 12:27-28, Jn 14:30, Jn 14:31, Jn 15:10, Ph 2:8, Ps 69:9, Ps 69:20, Ps 89:50-51, Mt 10:25, Jn 15:24
Réciproques : Ps 31:11, Ps 102:8, Ps 109:25, Mc 6:34, Lc 9:11, Jn 8:48, Rm 3:10, Rm 15:1, Rm 15:5, 1Co 10:33, 1Co 11:1, Ga 5:22, Ph 2:5, Ph 2:7
14:4 Rm 4:23-24, 1Co 9:9-10, 1Co 10:11, 2Tm 3:16-17, 2P 1:20-21, Rm 5:3-5, Rm 8:24-25, Rm 12:12, Ps 119:81-83, He 6:10-19, He 10:35-36, Jc 5:7-11, 1P 1:13
Réciproques : 1S 2:2, Jb 8:8, Ps 19:7, Ps 102:18, Ps 119:50, Ps 119:92, Jr 30:2, Dn 7:1, Mt 4:4, Mt 13:44, Mt 22:29, Mc 1:44, Mc 12:24, Lc 21:19, Jn 15:16, Jn 19:35, Jn 20:30, Rm 2:18, Rm 3:10, Rm 5:4, Rm 16:26, 1Co 1:5, 1Tm 1:16, Jc 1:3, 2P 1:6, Ap 2:3
14:5 Rm 15:13, Ex 34:6, Ps 86:5, 1P 3:20, 2P 3:9, 2P 3:15, 2Co 1:3-4, 2Co 7:6, Rm 12:16, 2Ch 30:12, Jr 32:39, Ez 11:19, Ac 4:32, 1Co 1:10, 2Co 13:11, Ph 1:27, Ph 2:2, Ph 3:16, Ph 4:2, 1P 3:8, Rm 15:3, Ep 5:2, Ph 2:4-5
Réciproques : Jn 13:15, Jn 17:11, 1Th 5:23, 2Tm 2:22, He 6:18, He 10:36, 1P 5:10, Ap 2:3
14:6 Rm 15:9-11, So 3:9, Za 13:9, Ac 4:24, Ac 4:32, Jn 10:29-30, Jn 20:17, 2Co 1:3, 2Co 11:31, Ep 1:3, 1P 1:3
Réciproques : 2Ch 5:13, Ps 50:23, Ps 86:12, Jn 13:31, Jn 17:11, Ac 2:1, Ac 21:20, 1Co 1:10, 2Co 13:11, Ph 2:2, 2Tm 2:22, 2P 1:17
14:7 Rm 14:1-3, Mt 10:40, Mc 9:37, Lc 9:48, Rm 5:2, Mt 11:28-30, Lc 15:2, Jn 6:37, Jn 13:34, Rm 15:9, Ep 1:6-8, Ep 1:12, Ep 1:18, 2Th 1:10-12
Réciproques : Ac 9:17, Ac 11:1, Ac 15:4, Ac 21:17, Ac 21:20, Rm 16:2, 2Co 1:20, 2Co 6:17
14:8 Rm 3:26, 1Co 1:12, 1Co 10:19, 1Co 10:29, 1Co 15:50, Rm 9:4-5, Mt 15:24, Mt 20:28, Jn 1:11, Ac 3:25-26, Ac 13:46, Ga 4:4-5, Rm 3:3, Ps 98:2-3, Mi 7:20, Lc 1:54-56, Lc 1:70-73, 2Co 1:20, Rm 15:16, Rm 9:23-24, Rm 11:22, Rm 11:30, Es 24:15-16, Jn 10:16, Ep 2:12-22, Ep 3:1-8, 1P 2:9-10
Réciproques : Nb 9:10, Nb 23:9, Dt 9:5, Ps 33:4, Ps 40:10, Ps 69:13, Ps 71:22, Ps 86:15, Ps 100:5, Ps 103:17, Ps 115:1, Ps 117:2, Ps 138:2, Es 42:1, Es 42:6, Es 49:5, Es 66:18, Ez 16:61, Dn 9:12, Dn 9:27, Za 11:4, Mt 10:5, Mc 7:27, Mc 7:28, Lc 2:32, Lc 24:47, Jn 1:17, Jn 4:43, Jn 12:21, Jn 14:6, Ac 15:15, Ac 26:6, Ac 28:28, Rm 2:9, Rm 4:9, Ga 2:17, Ep 2:13, Ph 2:7, He 3:1, He 8:2
14:9 2S 22:50, Ps 18:49
Réciproques : Dt 32:43, 1R 8:35, Ps 33:4, Ps 35:18, Ps 40:10, Ps 50:23, Ps 57:9, Ps 59:16, Ps 69:13, Ps 86:9, Ps 86:15, Ps 96:7, Ps 98:3, Ps 100:5, Ps 113:3, Ps 115:1, Ps 117:2, Ps 138:2, Ct 2:12, Ct 8:8, Es 11:10, Es 19:24, Es 42:6, Es 42:10, Es 42:12, Es 51:5, Es 56:3, Es 60:3, Es 60:6, Es 66:10, Ez 16:61, Dn 9:27, Os 2:23, Ag 2:7, Za 8:20, Za 9:10, Ml 1:11, Mt 2:10, Mt 8:11, Mt 10:5, Mt 12:18, Mt 21:41, Mc 7:28, Lc 2:10, Lc 2:32, Lc 14:23, Lc 15:32, Jn 10:16, Jn 14:6, Ac 8:8, Ac 10:11, Ac 11:18, Ac 13:48, Ac 21:20, Rm 1:21, Rm 2:9, Rm 3:29, Rm 14:11, Rm 15:6, Rm 15:7, 2Co 1:20, Ep 4:10, Ph 2:11, Col 3:11, 2Tm 2:19, Tt 2:11, 1P 2:12, Ap 7:9, Ap 15:4
14:10 Dt 32:43, Ps 66:1-4, Ps 67:3-4, Ps 68:32, Ps 97:1, Ps 98:3-4, Ps 138:4-5, Es 24:14-16, Es 42:10-12
Réciproques : Ps 65:5, Ps 66:8, Ps 96:7, Ps 100:1, Ps 113:3, Es 35:2, Ac 8:39, Ap 21:24
14:11 Ps 117:1
Réciproques : Ps 66:8, Ps 67:4, Ps 68:32, Ps 96:1
14:12 Es 11:1, Es 11:10, Ap 5:5, Ap 22:16, Gn 49:10, Ps 2:4-12, Ps 22:27-28, Ps 72:8-10, Ps 72:17, Es 42:1-4, Es 49:6, Dn 2:44, Dn 7:14, Mi 4:1-3, Mi 5:4, Jr 16:19, Jr 17:5-7, Mt 12:21, 1Co 15:19, Ep 1:12-13, 2Tm 1:12, 1P 1:21
Réciproques : Gn 9:27, 1S 16:1, 2S 22:44, 1Ch 2:12, Ps 18:43, Ps 31:24, Ps 40:4, Ps 86:2, Ps 89:4, Lm 3:24, So 3:12, Jn 5:23, Ac 2:30, Rm 10:12, Ph 2:1, Ph 2:19, 1Tm 1:1, 1Tm 4:10
14:13 Rm 15:5, Jr 14:8, Jl 3:16, 1Tm 1:1, Rm 14:17, Es 55:12, Jn 14:1, Jn 14:27, Ga 5:22, Ep 1:2, Ep 5:18-19, 2Th 2:16-17, 1P 1:8, Rm 5:4-5, Rm 12:12, 2Co 9:8, He 6:11
Réciproques : Nb 6:26, 1S 1:18, Ps 31:24, Ps 39:7, Ps 40:4, Ps 71:5, Ps 86:2, Ps 119:49, Ps 143:10, Pr 3:2, Pr 10:28, Es 54:13, Mt 12:21, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 15:11, Ac 2:4, Ac 9:31, Ac 13:52, Ac 16:34, Rm 2:10, Rm 5:1, Rm 5:2, Rm 8:24, 1Co 13:13, 2Co 6:10, 2Co 13:11, Ga 4:15, Ep 1:12, Ph 1:25, Ph 2:1, Ph 4:7, Col 2:2, Col 3:15, 1Th 1:3, 1Th 1:6, 1Th 5:23, 1Tm 4:10, 2Tm 1:12, Tt 2:13, He 1:9, He 3:6, 1P 1:3, 1P 5:10
14:14 Ph 1:7, 2Tm 1:5, Phm 1:21, He 6:9, 2P 1:12, 1Jn 2:21, Ph 1:11, Col 1:8-10, 2P 1:5-8, 1Co 8:1, 1Co 8:7, 1Co 8:10, Col 3:16, 1Th 5:11, 1Th 5:14, Tt 2:3-4, He 5:12, He 10:24-25, Jud 1:20-23
Réciproques : 1Co 14:6, 2Co 8:7, Ga 5:22, Ep 4:12, Ep 5:9, Col 4:12, 2Th 3:4, Jc 3:17
14:15 He 13:22, 1P 5:12, 1Jn 2:12-14, 1Jn 5:13, Jud 1:3-5, 1Tm 4:6, 2Tm 1:6, 2Tm 2:14, Tt 3:1, 2P 1:12-15, 2P 3:1-2, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 12:6, 1Co 3:10, 1Co 15:10, Ga 1:15-16, Ga 2:9, Ep 3:7-8, 1Tm 1:11-14, 1P 4:10-11, 2P 3:15
Réciproques : Nb 18:7, Jn 15:16, Jn 17:22, Ac 9:15, Ac 11:24, 2Co 10:1, Ep 3:2, Col 1:25, 1Jn 2:21
14:16 Rm 15:18, Rm 11:13, Ac 9:15, Ac 13:2, Ac 22:21, Ac 26:17-18, 1Co 3:5, 1Co 4:1, 2Co 5:20, 2Co 11:23, Ga 2:7-8, Ep 3:1, Ph 2:17, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Rm 15:29, Rm 1:1, Ac 20:24, Ga 3:5, 1Th 2:2, 1Th 2:9, 1Tm 1:11, 1P 1:12, Rm 12:1-2, Es 66:19-20, 2Co 8:5, Ph 2:17, Ph 4:18, He 13:16, 1P 2:5, Rm 5:5, Rm 8:26-27, Ac 20:32, 1Co 6:19, Ep 2:18, Ep 2:22, 1Th 5:23
Réciproques : Gn 4:7, Gn 14:20, Lv 2:9, Nb 7:62, Nb 8:13, Nb 15:4, Nb 18:7, Nb 29:1, 2Ch 31:18, Ps 19:14, Ps 96:8, Ct 4:16, Es 56:3, Es 60:7, Jr 33:18, Ez 16:61, Ez 43:27, So 3:10, Za 9:13, Ml 1:11, Ml 3:3, Lc 1:2, Jn 14:6, Jn 14:26, Jn 15:16, Ac 11:18, Ac 26:16, Rm 1:5, Rm 3:29, Rm 12:3, Rm 15:8, 2Co 11:28, Ga 1:16, Ep 3:2, Ep 3:7, Ph 1:27, Col 1:23, 1Th 2:19, He 1:14, He 10:14, 1P 1:2, Ap 21:24
14:17 Rm 4:2, 2Co 2:14-16, 2Co 3:4-6, 2Co 7:4, 2Co 11:16-30, 2Co 12:1, 2Co 12:11-21, He 5:1
Réciproques : Nb 20:10, Mt 12:20, 1Co 1:29, 1Co 9:16, 1Co 15:10, 2Co 4:5
14:18 Pr 25:14, 2Co 10:13-18, 2Co 11:31, 2Co 12:6, Jud 1:9, Mc 16:20, Ac 14:27, Ac 15:4, Ac 15:12, Ac 21:19, Ga 2:8, 1Co 3:6-9, 2Co 3:1-3, 2Co 6:1, Rm 1:5, Rm 6:17, Rm 16:26, Mt 28:18-20, Ac 26:20, 2Co 10:4-5, He 5:9, He 11:8, Col 3:17, 2Th 2:17, Jc 1:22, 1Jn 3:18
Réciproques : Ex 18:1, Jg 5:23, Jg 8:3, 1S 14:45, 2S 23:10, 2R 5:1, 1Ch 6:15, Ps 18:43, Ps 45:5, Ps 86:10, Pr 8:1, Pr 15:7, Ec 9:10, Es 66:8, Mt 13:32, Mt 13:37, Mt 24:14, Mt 25:16, Jn 17:20, Ac 4:17, Ac 4:33, Ac 7:25, Ac 19:11, Rm 1:13, Rm 2:8, Rm 15:16, 2Co 4:5, 2Co 10:12, 2Co 10:14, 2Co 12:12, Ga 5:7, Ep 3:7, Ph 1:25, 1Th 1:5, 2Th 1:8, 2Th 3:4, He 2:4, Ap 6:2
14:19 Ac 14:10, Ac 15:12, Ac 16:18, Ac 19:11-12, 2Co 12:12, Ga 3:5, He 2:4, Mt 12:28, Ac 1:8, 1Co 12:4-11, 1P 1:12, Rm 15:24, Ac 9:28-29, Ac 13:4-5, Ac 13:14, Ac 13:51, Ac 14:6, Ac 14:20, Ac 14:25, Ac 16:6-12, Ac 17:10, Ac 17:15, Ac 18:1, Ac 18:19, Ac 19:1, Ac 20:2, Ac 20:6, Ac 20:1-2, Rm 1:14-16, Ac 20:20, Col 1:25, 2Tm 4:17
Réciproques : Ex 7:3, Lv 25:9, Jg 8:3, Ps 45:5, Ps 86:10, Ps 102:22, Ez 47:4, Mi 4:2, Mi 5:7, Za 9:14, Mt 13:32, Mt 25:16, Mt 26:13, Mc 13:10, Mc 16:20, Lc 13:19, Jn 14:12, Jn 17:20, Ac 4:33, Ac 5:12, Ac 8:40, Ac 14:26, Ac 21:19, Rm 1:5, Rm 1:16, Rm 10:18, 1Co 1:6, 1Co 2:4, 1Co 4:20, 1Co 12:10, 2Co 2:14, 2Co 6:6, 2Co 6:9, 2Co 10:14, 2Co 11:26, Ep 3:7, Col 1:6, 1Th 1:5, 1Th 2:9, 2Tm 4:5, Tt 1:3, Ap 6:2
14:20 2Co 10:14-16, 1Co 3:9-15, 2Co 10:13-16, Ep 2:20-22
Réciproques : Es 52:15, Es 55:5, Mi 5:7, 1Co 3:10, 1Co 4:15, 2Co 5:9, 2Co 10:15, Col 1:29, 1Th 4:11, 2Tm 2:19
14:21 Es 52:15, Es 65:1
Réciproques : Es 66:19, Mc 9:42
14:22 Rm 1:13, 1Th 2:17-18
Réciproques : Ac 27:1, Ac 28:16, Rm 1:10, 1Co 9:12
14:23 Rm 15:32, Rm 1:10-12, 1Th 3:10, 2Tm 1:4
Réciproques : Ac 19:21, Ac 20:25, Rm 1:11, Rm 1:13, Ph 3:13, 1Th 2:17
14:24 Rm 15:28, Ac 19:21, Ac 15:3, Ac 21:5, 2Co 1:16, 3Jn 1:6, Rm 1:12, 1Co 16:5-7, Rm 15:32
Réciproques : Gn 18:16, 1S 23:17, Pr 25:17, Ac 20:16, Ac 28:15, Rm 15:19, 1Co 16:6, 2Co 10:16, 2Co 11:26, Tt 3:13, Phm 1:22, 2Jn 1:12
14:25 Rm 15:26-31, Ac 18:21, Ac 19:21, Ac 20:16, Ac 20:22, Ac 24:17, 1Co 16:1-3, Ga 2:10
Réciproques : Ct 7:13, Es 23:18, Mi 4:13, Za 6:10, Ac 11:29, Ac 26:10, Rm 12:13, Rm 15:31, 1Co 16:4, 1Co 16:15, 2Co 8:4, Phm 1:5, He 6:10, He 13:23, 1P 4:10
14:26 Ac 11:27-30, 2Co 8:1-2, Ga 6:6-10, Pr 14:21, Pr 14:31, Pr 17:5, Za 11:7, Za 11:11, Mt 25:40, Mt 26:11, Lc 6:20, Lc 14:13, 1Co 16:15, 2Co 9:12, Phm 1:5, Jc 2:5-6
Réciproques : Es 60:5, Es 61:6, Za 6:10, Ac 10:2, Ac 16:9, Ac 18:12, Ac 19:21, Ac 24:17, Ac 26:10, Rm 15:25, Rm 16:5, 2Co 1:1, 2Co 8:4, 2Co 8:13, Ph 1:5, Ap 21:24
14:27 Rm 11:17, 1Co 9:11, Ga 6:6, Phm 1:19
Réciproques : Es 14:2, Es 19:21, Es 19:24, Es 61:6, Ac 10:2, 2Co 8:13, Ph 4:14, Col 1:12, 1Tm 5:17, He 1:14, He 3:1, 1P 4:10, 1Jn 1:3
14:28 Ph 4:17, Col 1:6, Rm 15:24, Pr 19:21, Lm 3:37, Jc 4:13-15
Réciproques : Jb 33:16, Ct 4:16, Es 19:21, Ez 28:12, Ac 25:12, Ph 1:11, Ph 2:24, Tt 3:14, He 13:23
14:29 Rm 1:11-12, Ps 16:11, Ez 34:26, Ep 1:3, Ep 3:8, Ep 3:19, Ep 4:13
Réciproques : Ac 3:26, Ac 25:12, Rm 1:16, Rm 15:16, 2Co 1:15, Ep 4:12, Ph 1:25, Ph 1:27, Ph 2:24, 1Th 2:8
14:30 2Co 4:5, 2Co 4:11, 2Co 12:10, 1Tm 6:13-14, 2Tm 4:1, Ps 143:10, Ph 2:1, Gn 32:24-29, 2Co 1:11, Ep 6:19, Col 2:1, Col 4:12, 1Th 5:25, 2Th 3:1
Réciproques : Ex 10:17, Jg 7:24, 2S 24:23, Ne 9:20, Ct 5:8, Dn 2:18, Lc 11:8, Rm 1:10, Rm 12:1, 1Co 1:10, Col 1:8, Col 1:29, Col 4:3, 1Th 3:10, 2Tm 1:4, Phm 1:22, He 13:18
14:31 Ac 21:27-31, Ac 22:24, Ac 23:12-24, Ac 24:1-9, Ac 25:2, Ac 25:24, 1Th 2:15, 2Th 3:2, Rm 15:25, 2Co 8:4, 2Co 9:1, Ac 21:17-26
Réciproques : Dt 33:24, 2S 24:23, He 13:19, 1P 2:7
14:32 Rm 15:23-24, Rm 1:10-13, Ac 27:1, Ac 27:41-43, Ac 28:15-16, Ac 28:30, Ac 28:31, Ph 1:12-14, Ac 18:21, 1Co 4:19, Jc 4:15, Pr 25:13, 1Co 16:18, 2Co 7:13, 1Th 3:6-10, 2Tm 1:16, Phm 1:7, Phm 1:20
Réciproques : Rm 1:11, Rm 1:12, He 6:3, He 13:19
14:33 Rm 16:20, 1Co 14:33, 2Co 5:19-20, 2Co 13:11, Ph 4:9, 1Th 5:23, 2Th 3:16, He 13:20, Rm 16:24, Rt 2:4, Mt 1:23, Mt 28:20, 2Co 13:14, 2Tm 4:22
Réciproques : Nb 6:26, 1Ch 22:11, Jn 20:19, Rm 5:1
14:1 2Co 3:1, Mt 12:50, Mc 10:30, 1Tm 5:2, Jc 2:15, 1P 1:22-23, Lc 8:3, 1Tm 5:9-10, Ac 18:18
Réciproques : Ex 35:25, Pr 31:31, Mt 10:41, Ac 18:27, 1Co 9:5, Tt 3:15, He 13:24, 3Jn 1:14
14:2 Rm 15:7, Mt 10:40-42, Mt 25:40, Ph 2:29, Col 4:10, Phm 1:12, Phm 1:17, 2Jn 1:10, 3Jn 1:5-10, Ep 5:3, Ph 1:27, 1Tm 2:10, Tt 2:3, Rm 16:3-4, Rm 16:6, Rm 16:9, Rm 16:23, Ac 9:36, Ac 9:39, Ac 9:41, Ph 4:14-19, 2Tm 1:18
Réciproques : 2R 4:13, 1Ch 22:17, Pr 11:16, Lc 5:7, Ac 18:27, Rm 16:15, 1Co 16:15, Ep 6:1, Ph 4:3
14:3 Ac 18:2-17, Ac 18:26, 1Co 16:19, 2Tm 4:19, Rm 16:9, 1Co 16:16
Réciproques : 1Ch 22:17, Ac 15:23, Rm 16:2, Ph 4:21
14:4 Rm 5:7, Jn 15:13, Ph 2:30, 1Jn 3:16, Js 10:24, 2S 22:41, Mi 2:3, Ac 15:41, Ac 16:5, 1Co 7:17, 1Co 16:1, 1Th 2:14, Ap 1:4
Réciproques : Jg 9:17, Jg 11:36, Jg 12:3, 1Ch 11:19, Est 4:16, Jb 16:12, Ac 18:2, Rm 16:2, Rm 16:16, 1Co 16:19, 2Co 8:18, 2Co 11:28, 2Tm 4:19
14:5 Mt 18:20, 1Co 16:19, Col 4:15, Phm 1:2, Rm 16:8, Rm 16:12, 3Jn 1:1, Rm 11:16, 1Co 16:15, Jc 1:18, Ap 14:4, Rm 15:26, Ac 18:12, Ac 18:27, 2Co 1:1, 2Co 9:2
Réciproques : Dt 26:2, Jr 2:3, 2Co 11:10
14:6 Rm 16:12, Mt 27:55, 1Tm 5:10
Réciproques : Ex 35:25, 2R 4:13, Pr 11:16, Pr 31:31, Rm 16:2, 1Co 16:16, 1Th 1:3
14:7 Rm 16:11, Rm 16:21, 2Co 11:23, Col 4:10, Phm 1:23, Ap 1:9, Ga 2:2, Ga 2:6, Rm 8:1, Es 45:17, Es 45:25, Jn 6:56, Jn 14:20, Jn 15:2, 1Co 1:30, 2Co 5:17, 2Co 5:21, Ga 1:22, Ga 5:6, Ga 6:15, Ep 2:10, 1Jn 4:13, 1Jn 5:20
Réciproques : Ac 21:16, 2Co 12:2, Ph 3:9
14:8 Rm 16:5, Ph 4:1, 1Jn 3:14
Réciproques : Rm 16:22
14:9 Rm 16:2-3, Rm 16:21
Réciproques : 1Co 16:16, Ph 4:3
14:10 Rm 14:18, Dt 8:2, 1Co 11:19, 2Co 2:9, 2Co 8:22, Ph 2:22, 1Tm 3:10, 1P 1:7, 2Tm 4:19
Réciproques : 2Co 6:4, 2Co 10:18, 2Co 13:7, 2Tm 2:15, 3Jn 1:14
14:11 Réciproques : Rm 16:7, Rm 16:21, 1Co 1:30, 2Co 5:17, 3Jn 1:14
14:12 Mt 9:38, 1Co 15:10, 1Co 15:58, 1Co 16:16, Col 1:29, Col 4:12, 1Th 1:3, 1Th 5:12-13, 1Tm 4:10, 1Tm 5:17-18, He 6:10-11
Réciproques : Ex 35:25, Pr 31:31, Ac 15:25, Rm 16:5, Rm 16:6, Ph 4:3, Ap 2:3
14:13 Mc 15:21, Mt 20:16, Jn 15:16, Ep 1:4, 2Th 2:13, 2Jn 1:1, Mt 12:49-50, Mc 3:35, Jn 19:27, 1Tm 5:2
Réciproques : Jg 5:7
14:14 Rm 8:29, Col 1:2, He 3:1, 1P 1:22-23
14:15 Rm 16:2, Rm 1:7, Es 60:21, Ep 1:1, 1P 1:2
Réciproques : 1Co 16:19
14:16 Ac 20:37, 1Co 16:20, 2Co 13:12, 1Th 5:26, 1P 5:14, Rm 16:4
Réciproques : Gn 29:11, Gn 29:13, Lc 7:45, Ac 20:1, 2Co 13:13, Ph 4:22
14:17 Ph 3:17, 2Th 3:14-15, Ac 15:1-5, Ac 15:24, 1Co 1:10-13, 1Co 3:3, 1Co 11:18, Ga 1:7-9, Ga 2:4, Ph 3:2-3, Col 2:8, 2P 2:1-2, 1Jn 2:19, 2Jn 1:7-10, Jud 1:19, Mt 18:7, Lc 17:1, Mt 18:17, 1Co 5:9-11, 2Th 3:6, 2Th 3:14, 1Tm 6:3-5, 2Tm 3:5, Tt 3:10, 2Jn 1:10-11
Réciproques : 1R 13:9, Pr 6:14, Pr 28:10, Mt 7:15, Mt 13:27, Mt 13:41, Mc 9:42, Rm 14:13, 1Co 3:12, 1Co 5:11, 1Co 14:6, 2Co 11:20, Ep 4:14, Ep 5:11, Ph 1:10, Ph 1:15, Ph 2:14, 2Th 2:15, 1Tm 4:16, 1Tm 6:5, 2Tm 3:10, Tt 1:10, He 13:9, Jc 3:6
14:18 Mt 6:24, Jn 12:26, Ga 1:10, Ph 2:21, Col 3:24, Jc 1:1, Jud 1:1, Ap 1:1, 1S 2:12-17, 1S 2:29, Es 56:10-12, Ez 13:19, Os 4:8-11, Mi 3:5, Ml 1:10, Mt 24:48-51, Ph 3:19, 1Tm 6:5, 2P 2:10-15, Jud 1:12, 2Ch 18:5, 2Ch 18:12-17, Es 30:10-11, Jr 8:10-11, Jr 23:17, Jr 28:1-9, Jr 28:15-17, Ez 13:16, Mi 3:5, Mt 7:15, Mt 24:11, Mt 24:24, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 2Co 11:13-15, Col 2:4, 2Th 2:10, 1Tm 6:5, 2Tm 2:16-18, 2Tm 3:2-6, Tt 1:10-12, 2P 2:3, 2P 2:18-20, 1Jn 4:1-3, Jud 1:16, Rm 16:19, Ps 19:7, Ps 119:130, Pr 8:5, Pr 14:15, Pr 22:3, 2Co 11:3
Réciproques : Nb 22:7, Nb 23:12, 1S 2:15, 2S 15:6, 2S 15:11, 1R 13:18, Ps 12:2, Pr 1:10, Pr 7:7, Pr 20:19, Pr 28:10, Pr 28:21, Pr 29:5, Pr 30:15, Jr 29:8, Ez 12:24, Ez 13:4, Ez 34:2, Ez 45:20, Dn 11:34, Os 7:14, Os 10:11, Am 7:12, Mi 2:11, Mt 10:16, Mt 13:41, Mt 18:17, Mt 24:49, Lc 6:26, Lc 12:45, Jn 6:26, Jn 10:1, Rm 1:1, Rm 14:18, 1Co 2:1, 1Co 2:4, 2Co 1:12, 2Co 7:2, 2Co 11:20, Ga 1:7, Ga 4:17, Ep 4:14, Ph 1:15, Col 2:18, 1Th 2:5, 1Tm 3:3, 1Tm 4:2, 2Tm 3:4, 2Tm 3:5, 2Tm 3:8, Tt 1:12, He 13:9, Jc 3:6, 2P 2:14, 2P 3:17, 2Jn 1:10, Ap 12:9, Ap 13:11
14:19 Rm 1:8, 1Th 1:8-9, Ep 1:15-17, Col 1:3-9, 1Th 1:2-3, 1Th 3:6-10, 1R 3:9-12, Ps 101:2, Es 11:2-3, Mt 10:16, 1Co 14:20, Ep 1:17-18, Ep 5:17, Ph 1:9, Col 1:9, Col 3:16, 2Tm 3:15-17, Jc 3:13-18, Lc 10:3, Ph 2:15
Réciproques : 2S 15:11, 1Ch 4:10, Ps 116:6, Ps 119:130, Pr 7:7, Pr 13:16, Pr 14:15, Pr 16:21, Ec 10:10, Jr 4:22, Ez 45:20, Rm 1:14, Rm 16:18, 2Co 1:12, 2Co 11:3, Col 2:4, Col 4:5, 1P 1:2, 1Jn 4:1
14:20 Rm 15:33, Gn 3:15, Es 25:8-12, Rm 8:37, He 2:14-15, 1Jn 3:8, Ap 12:10, Ap 20:1-3, Jb 40:12, Es 63:3, Za 10:5, Ml 4:3, Lc 10:19, Rm 16:24, 1Co 16:2-4, 2Co 13:14, Ga 6:18, Ph 4:23, 1Th 5:28, 2Th 3:18, 2Tm 4:22, Phm 1:25, Ap 22:21
Réciproques : Nb 23:23, Dt 33:27, Js 10:24, Ps 44:5, Ps 91:13, Ps 108:13, Es 16:4, Es 26:6, Es 65:25, Jr 15:21, Za 3:2, Mc 3:27, Mc 5:7, Mc 16:18, Lc 10:17, Jn 16:11, Ac 2:35, Ac 28:5, 1Co 16:23, 2Co 13:11, Ep 2:5, Ph 4:9, Col 4:18, 1Th 5:23, 2Th 3:16, 1Tm 1:14, 1Tm 6:21, He 10:29, He 13:20, He 13:25, Ap 12:9, Ap 12:11, Ap 20:2
14:21 Ac 16:1-3, Ac 17:14, Ac 18:5, Ac 19:22, Ac 20:4, 2Co 1:1, 2Co 1:19, Col 1:1, Ph 1:1, Ph 2:19-23, 1Th 1:1, 1Th 3:2, 1Th 3:6, 2Th 1:1, 1Tm 1:2, 1Tm 6:11, 1Tm 6:20, 2Tm 1:2, He 13:23, Ac 13:1, Ac 17:5, Ac 20:4, Rm 16:7, Rm 16:11
Réciproques : Rm 16:9, 1Co 16:10, 1Co 16:20, 2Co 13:13, Ph 4:21, Col 4:10, 2Tm 4:21, Tt 3:15, He 13:24
14:22 Ga 6:11, Rm 16:8, Col 3:17
Réciproques : Jr 36:4, Jr 36:32, Ph 4:21
14:23 1Co 1:14, 3Jn 1:1-6, Ac 19:22, 2Tm 4:20
Réciproques : Mt 10:41, Mt 25:35, Lc 10:35, Ac 16:15, Ac 19:29, Ac 20:4, Rm 16:2, 1Co 16:20, He 13:2, 1P 4:9
14:24 Rm 16:20, 1Th 5:28
Réciproques : Rm 15:33, 1Co 16:23, 2Co 13:14, Ga 6:18, Ph 4:23, Col 4:18, 2Th 3:18, 1Tm 6:21, Phm 1:25, He 13:25, Ap 22:21
14:25 Rm 14:4, Ac 20:32, Ep 3:20-21, 1Th 3:13, 2Th 2:16-17, 2Th 3:3, He 7:25, 1P 5:10, Jud 1:24-25, Rm 2:16, 2Co 4:3, Ga 2:2, 2Th 2:14, 2Tm 2:8, Ac 9:20, 1Co 1:23, 1Co 2:2, 2Co 4:5, 1Co 2:7, Ep 1:9, Col 1:26-27, Ps 78:2, Dn 2:22, Am 3:7, Mt 13:17, Mt 13:35, Lc 10:23-24, Ep 3:3-5, Ep 3:9, Ep 3:11, 1P 1:10-12, 1P 1:20
Réciproques : Nb 9:10, Dt 29:29, Dt 30:11, Jb 11:6, Jb 15:8, Ps 7:9, Es 48:6, Es 52:15, Mt 11:11, Mt 13:11, Mt 20:7, Mt 24:14, Lc 8:10, Jn 15:15, Ac 10:11, Ac 16:5, Rm 1:1, Rm 1:11, Rm 10:14, Rm 11:25, 1Co 1:8, 1Co 4:1, 1Co 13:2, 1Co 14:2, 2Co 1:21, 2Co 10:14, Ep 3:5, Ep 4:10, Col 1:28, Col 2:2, Col 2:7, 1Tm 3:16, 1Tm 6:16, 2Tm 1:8, 2Tm 1:9, 2Tm 4:17, Tt 1:2, 1Jn 1:2, Ap 1:1, Ap 10:7, Ap 14:6
14:26 Ep 1:9, Col 1:26, 2Tm 1:10, Tt 1:2-3, Rm 1:2, Rm 3:21, Rm 15:4, Ac 8:32-35, Ac 10:43, Ac 26:22-23, Ga 3:8, Ep 2:20, Ap 19:10, Mt 28:19-20, Mc 16:15, Lc 24:44-47, Ac 13:46-47, Ac 26:17-18, Rm 1:20, Gn 21:33, Dt 33:27, Es 9:6, Es 40:28, Mi 5:2, 1Tm 1:17, He 9:14, He 13:8, 1Jn 5:20, Ap 1:8-11, Ap 1:17, Rm 1:5, Rm 15:18, Ac 6:7
Réciproques : Nb 9:10, Dt 26:18, Dt 29:29, Dt 30:11, Jb 11:6, Jb 15:8, Ps 18:43, Ps 22:27, Es 42:4, Es 48:6, Es 52:15, Es 66:18, Jr 7:23, Ez 11:20, Dn 2:22, Za 6:15, Mt 11:11, Mt 13:35, Mt 13:38, Mt 24:14, Mc 1:15, Jn 15:15, Jn 17:20, Ac 10:11, Ac 22:21, Rm 6:17, Rm 10:14, Rm 10:16, 1Co 2:7, 2Co 9:13, 2Co 10:5, Ga 5:7, Ep 3:9, Ep 4:10, Col 1:6, 1Th 1:3, 2Th 1:8, 1Tm 2:6, 2Tm 3:15, 2Tm 4:17, 1P 1:2, 1P 1:20, 1Jn 1:2
14:27 Rm 11:36, Ga 1:4-5, Ep 3:20-21, Ph 4:20, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 4:18, He 13:15, He 13:21, 1P 2:5, 1P 5:10-11, 2P 3:18, Ap 1:5-6, Ap 4:9-11, Ap 5:9-14, Ap 7:10-12, Ap 19:1-6, Rm 11:33-34, Ps 147:5, Ep 1:7-8, Ep 3:10, Col 2:2-3, Jud 1:25
Réciproques : Rm 6:11, 2Co 13:14, 1P 4:11, Ap 5:13
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsRomains 14
- 14.1 Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le sans décisions de controverses. Les rapports entre les forts et les faibles en la foi. Ch. 14 :1 à 15 :13
Chapitre 14.
1 à 12 Exhoration aux deux partis à se respecter mutuellement.
L'apôtre vient de présenter le commandement de l'amour fraternel comme l'accomplissement de toute la loi. (Romains 13.8-10
)
C'est ce qui l'amène peut-être à penser à ce groupe de chrétiens de Rome qui mettaient leur conscience à se refuser certains aliments et à observer certains jours, et qui étaient exposés par là même à méconnaître l'importance bien plus grande du commandement de l'amour, tandis que, d'autre part, les chrétiens plus éclairés pouvaient être entraidés, par des discussions avec les premiers, à transgresser ce commandement.
C'est peut-être aussi la recommandation de "ne pas prendre soin de la chair," (Romains 13.14
) qui conduit l'apôtre à parler de chrétiens qui paraissaient pratiquer cette règle par leur abstinence.
Quoi qu'il en Soit, Paul avait été informé de la situation intérieure de l'Eglise de Rome, des divisions dont elle était menacée par les divergences de vues entre les "forts" et les "faibles." C'est ce qui l'oblige à traiter le sujet de leurs relations réciproques. Il abordait ainsi une application spéciale des principes qu'il avait posés touchant les rapports entre chrétiens. (Romains 12.9
et suivants)
Celui qui est faible dans la foi, celui dont la foi est faible sur un point particulier, accueillez le ; montrez-vous bienveillants à son égard. Cette exhortation s'adresse à toute l'Eglise.
Les faibles n'étaient donc qu'une petite minorité. Il n'est pas probable que Paul leur ait, le premier, appliqué cette épithète de faibles.
On les désignait ainsi dans l'Eglise de Rome, et Paul adopte cette désignation parce qu'elle correspondait à la vérité. Ces chrétiens, qui se faisaient des scrupules de manger de la viande et se croyaient tenus d'observer certains jours, étaient réellement faibles dans la foi ; ils n'avaient pas compris tout le conseil de Dieu, ni cru à la plénitude de sa grâce ; ils ne saisissaient pas la glorieuse liberté dont jouit l'enfant de Dieu, après que Christ l'a affranchi des servitudes légales (Galates 5.1
et suivants ;Colossiens 2.20
).
Mais ils étaient sincères dans leur erreur et ils ne faisaient pas des abstinences et des observances auxquelles ils se soumettaient pour leur compte personnel, une règle pour tous, ni une condition du salut.
Si tel avait été le cas, Paul les aurait combattus énergiquement, comme il avait fait pour les judaïsants qui troublaient les Eglises de Galatie, (Galates 3.1
et suivants) comme il fit plus tard pour les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.8
, suivants)
Lui, si sévère et inflexible à l'égard de ceux qui prétendaient imposer l'observation de la loi et établir leur justice par les œuvres, en anéantissant la grâce, lui qui pétrissait ces judaïsants des noms de "faux apôtres" et de "séducteurs" (2Corinthiens 11.13
) et traitait leur enseignement de "doctrines de démons," (1Timothée 4.1
) nous le trouvons ici plein du plus tendre support envers ces âmes faibles et timorées qui s'affligeaient seulement de voir leurs frères sans scrupules à l'égard de ce qu'ils estimaient défendu au chré1ien. Il réprouve avec vivacité les jugements sévères dont ils étaient l'objet. Il les prend sous sa protection et plaide en leur faveur auprès des forts, (comparezRomains 15.1
) recommandant a ceux-ci de les supporter avec charité, de condescendre à leur infirmité, de les aimer comme des frères.
Quelles leçons l'exemple de l'apôtre donne aux chrétiens de tous les temps !
- Les opinions varient sur l'origine et la race des faibles, les uns voient en eux d'anciens païens, les autres des Juifs. Les premiers se fondent sur le fait que la loi de Moïse n'interdit pas l'usage de toute viande, (verset 2
) mais seulement celui de la chair de certains animaux, (Actes 10.14
) et en concluent que les faibles sont des païens, conduits par des vues dualistes à regarder la matière comme mauvaise par ellemême.
Les autres considèrent les faibles comme des chrétiens d'origine juive, parce qu'ils faisaient une distinction entre les jours ; (verset 5
) observer des jours de fête, et le sabbat en particulier, demeurait la préoccupation persistante de ceux qui avaient été élevés sous la loi. Cette dernière opinion nous parait la plus vraisemblable.
On ne peut nier qu'il y avait dans l'Eglise de Rome une minorité judéo-chrétienne. Les faibles se recrutaient dans son sein. Sous l'influence d'idées d'origine païenne, beaucoup de Juifs en étaient venus à condamner l'usage de la viande et même du vin. (verset 21
) Tel était le cas des esséniens, ces ascètes qui formaient des colonies de moines sur les bords de la mer Morte et qui s'étaient répandus dans beaucoup de contrées.
Les faibles de Rome n'étaient cependant pas des esséniens, car ceux-ci condamnaient aussi le mariage et faisaient de leurs abstinences une question de principe. Paul aurait été obligé de les combattre comme les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.20
et suivants)
Ce qui prouve aussi que les faibles étaient des chrétiens d'origine juive, c'est la manière dont l'apôtre invoque en leur faveur l'exemple de Christ qui, pour eux, "s'est fait serviteur de la circoncision." (Romains 15.8
) Il faut remarquer enfin qu'ils n'osaient manger de la viande parce qu'ils estimaient cet aliment impur en soi, tandis que certains membres de l'Eglise de Corinthe (1Corinthiens 8
) étaient retenus par la crainte que la viande achetée sur le marché ne provint de bêtes sacrifiées aux idoles
Les derniers mots du verset, par lesquels l'apôtre caractérise l'accueil qu'il recommande de faire au faible, sont traduits par la plupart : "sans discussions d'opinions." Mais le premier mot grec est le substantif d'un verbe qui signifie : juger, décider entre des opinions, des partis ; le second est rendu imparfaitement par "opinions." Il signifie proprement le dialogue, la discussion qu'un homme a avec lui-même ou avec d'autres.
L'apôtre veut dire : que les forts s'abstiennent, en accueillant les faibles, de juger leurs pensées, leurs délibérations, leurs hésitations, (Philippiens 2.14
) ou de trancher les questions controversées. - 14.2 L'un a la foi pour manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne mange que des légumes. L'un (grec) croit manger de tout, il a une foi assez ferme pour manger de tous les aliments, sans distinction.
L'autre (grec) étant faible, mange des légumes. Il s'abstient de viande, afin de maintenir la chair dans la dépendance de l'esprit, ou par crainte de consommer des aliments impurs. - 14.3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Celui qui mange...qui ne mange pas,...il faut sous-entendre "de tout".
Le motif invoqué : car Dieu l'a accueilli, pourrait être opposé tout à la fois au mépris du fort pour le faible, et au jugement téméraire que le faible porte sur le fort ; l'apôtre adresserait son exhortation à l'un et à l'autre.
Cependant la suite (verset 4
) montre que l'apôtre a plus spécialement en vue le faible et son penchant à juger celui qui use de sa liberté de chrétien.
C'est donc seulement de celui qui mange qu'il dit : Dieu l'a accueilli ; il lui a fait grâce et l'a destiné au salut et à la vie éternelle. La conduite de Dieu envers nous doit toujours être la mesure de notre conduite envers nos frères. - 14.4 Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d'autrui ? C'est pour son propre maître qu'il se tient debout ou qu'il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout. Grec : A son propre Seigneur il se tient debout ou tombe mais il sera maintenu debout, car le Seigneur est puissant pour le maintenir debout.
Le Seigneur est la leçon de Sin., B. A, C.
- D, Majusc. portent : Dieu.
Le verbe se tenir debout est souvent rendu par subsister devant Dieu. (Romains 11.20 ; Luc 21.36 ; Apocalypse 6.17
)
- Juger ton frère n'est pas ton affaire, c'est celle de son Maître.
Il sera maintenu debout, ajoute l'apôtre, parlant le langage de la charité, bien différent de celui de l'orgueil qui juge et qui condamne, même sous prétexte de prendre intérêt au salut du prochain. - 14.5 Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu'un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement. Grec : L'un juge un jour à côté d'un jour, l'autre juge chaque jour.
C'est ici une seconde pratique au sujet de laquelle les chrétiens de Rome différaient d'opinion et devaient apprendre à se supporter.
Il s'agit du sabbat, des nouvelles lunes et d'autres fêtes auxquelles des chrétiens convertis du judaïsme ne pouvaient se résoudre à renoncer.
L'apôtre ne se prononce pas entre les deux pratiques opposées pour condamner absolument l'une et approuver l'autre sans réserve. Il veut que chacun soit libre d'agir selon sa conscience, sans être jugé par les autres.
Tout ce qu'il demande, c'est que chacun soit pleinement persuadé, pour ne pas agir sous l'impulsion d'autrui ou sous le joug de traditions qu'il suivrait sans réfléchir. Il sait qu'en cherchant à se faire une conviction personnelle, éclairée par l'Esprit de Dieu, le faible s'affranchira graduellement de ses préjugés, de ses vains scrupules, et acquerra une connaissance toujours plus complète de l'Evangile, par laquelle il sera mis en possession des privilèges de la liberté chrétienne. - 14.6 Celui qui observe tel jour l'observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. Grec :..Observe au Seigneur,...mange au Seigneur,...ne mange pas au Seigneur ; ils sont à leur Maître, c'est pour lui qu'ils vivent, en vue de lui qu'ils agissent.
- Dans quelques documents, on lit encore : et celui qui n'observe pas le jour n'observe pas au Seigneur. Cette phrase manque dans la plupart des majuscules
- L'action de grâces à Dieu sanctifie pour l'un sa viande, pour l'autre ses légumes (verset 2
; comparez1Corinthiens 10.25-31
, notes).
Il faut remarquer une nuance. "Celui qui mange de tout mange pour le Seigneur, car il rend grâces à Dieu ;" son action de grâces prouve que c'est bien pour le Seigneur qu'il mange. "Celui qui ne mange pas ne mange pas pour le Seigneur, et il rend grâces à Dieu ;" par sa modération et sa frugalité même, il témoigne à Dieu sa reconnaissance.
Ce qui importe, dans les choses qui ne sont pas clairement commandées ou défendues c'est que nous fassions tout dans un esprit de filiale obéissance à Dieu et rien en suivant notre volonté propre. - 14.7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même. L'apôtre explique et motive (en effet) son affirmation précédente que les chrétiens observent les jours, s'abstiennent et mangent "pour le Seigneur," en constatant que le chrétien ne s'appartient plus ; dans la vie comme dans la mort, son être entier est consacré au Seigneur.
S'il vit, c'est pour servir le Seigneur ; s'il meurt, c'est pour aller auprès du Seigneur. (1Thessaloniciens 5.10 ; Philippiens 1.20
) Son unique préoccupation est de servir le Seigneur. (2Corinthiens 5.6-9
)
Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur ; nous ne sommes pas seulement à lui par le désir de notre cœur, mais nous lui appartenons (grec nous sommes de lui) en fait, par une relation réelle fondes sur l'œuvre u salut, que Christ a accomplie pour nous et par laquelle il nous a acquis comme sa propriété. (verset 9
)
"Par même moyen aussi nous est prescrite la règle qu'il nous faut tenir à vivre et à mourir, c'est à savoir qu'encore qu'il nous prolonge la vie en continuelles misères et langueurs, nous n'appétions (cherchions) point toutefois de sortir d'ici devant le temps ; et au contraire, s'il nous rappelle au milieu de la fleur de notre âge, que nous soyons toujours prêt de partir" Calvin. - 14.9 Car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants. Car c'est pour cela que Christ est mort et a repris vie, est la leçon de Sin. ; B. A, C.
- D, Itala, Irénée ont : a vécu et est mort et est ressuscité. C'est une correction, née du désir de faire une place à la vie terrestre de Jésus.
- Il a repris vie, (grec) il à vécu ; mais, après : il est mort, ce verbe ne peut s'entendre que de la vie du Christ ressuscité et glorifié.
Par sa mort, Jésus nous a rachetés et acquis à lui. (1Corinthiens 6.19 ; 2Corinthiens 5.14,15
) L'empire qu'il a fondé par sa mort, il l'étend par sa vie dans la gloire, par l'action qu'il exerce en se servant de ses disciples pour conquérir le monde. (Matthieu 28.19 ; Ephésiens 4.8 ; Philippiens 2.8-11
)
Il est ainsi le Seigneur des morts, de ceux qui ont achevé leur carrière terrestre, et des vivants, de ceux qui poursuivent encore leur course ici-bas. - 14.10 Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Christ étant notre Maître est aussi notre seul Juge.
Or, s'il en est ainsi, pourquoi juges-tu ton frère ? dit l'apôtre au faible, puis se tournant vers le fort : ou toi aussi, de ton côté, pourquoi méprises-tu ton frère ?
Jugement et mépris sont également déraisonnables, car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
- Quelques documents ont : tribunal de Christ, conformément à l'idée plus généralement exprimée dans le Nouveau Testament que Christ remplira l'office de juge suprême ; (2Corinthiens 5.10 ; Matthieu 25.31 ; Jean 5.27
et suivants) mais la grande majorité des manuscrits portent de Dieu.
- Ce jugement, qui sera rendu devant le tribunal de Dieu, sera infaillible. C'est le seul jugement équitable, parce que celui qui le prononcera connaîtra toutes les circonstances et les appréciera selon sa justice et sa miséricorde parfaites. La perspective de ce jugement définitif nous interdit de porter sur notre prochain des jugements téméraires (verset 4
; comparezMatthieu 7.1
).
- Dans ce passage comme dans2Corinthiens 5.10
, l'apôtre enseigne que les chrétiens seront tous soumis au jugement dernier. D'après d'autres paroles du Nouveau Testament, il semble que leur privilège soit précisément de "ne pas venir en jugement.." (Jean 3.18 ; 5.24 ; 1Corinthiens 11.31
)
Ces déclarations toutefois ne signifient pas que le chrétien n'ait plus rien à faire avec le jugement suprême, mais seulement qu'il peut envisager ce jugement avec la sérénité de celui qui est assuré en Christ de n'être point condamné. Pour lui, le jugement sera l'acte solennel par lequel Dieu reconnaîtra qu'il est parfaitement sauvé en Christ (comparez 5 : 9-11). - 14.11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu.
Esaïe 45.23
; comparezPhilippiens 2.9-11
. - 14.12 Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même. La plupart des documents portent : rendra compte à Dieu.
Ce complément est omis par B et deux majuscules Il a été probablement ajouté au texte primitif.
- La pratique de l'Eglise romaine, qui impute aux uns les œuvres surérogatoires des autres et constitue avec les mérites des saints le trésor des indulgences qu'elle octroie aux pécheurs, est en contradiction flagrante avec le principe énoncé dans ce verset. - 14.13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais décidez plutôt ceci : ne pas placer de pierre d'achoppement ni d'occasion de chute devant votre frère. 13 à 23 Exhortation aux forts : les égards dûs aux faibles.
Dans ce verset qui fait transition à la suite, Paul s'adresse encore aux deux partis par un jeu de mots hardi, il leur montre sur quoi ils doivent faire porter leur perspicacité et leur penchant à juger : ne nous jugeons plus les uns les autres, mais (grec) jugez plutôt ceci, de ne pas placer au frère une pierre d'achoppement, c'est-à-dire un obstacle où il pourrait se heurter et qui le ferait trébucher, ou une occasion de chute (ce dernier mot manque dans A), soit un moyen de le faire tomber tout à fait. Cette recommandation s'adresse plus spécialement aux forts.
"Le fort est involontairement et inévitablement un danger pour le faible, en ce qu'il peut devenir pour lui une cause de chute." Schlatter. (Comparer1Corinthiens 8.7-13
, notes.) - 14.14 Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur par soi-même ; seulement, si quelqu'un pense qu'une chose est impure, pour lui elle est impure. Paul exprime par deux verbes : je sais et je suis persuadé, sa conviction qu'aucune chose créée par Dieu n'est impure par soimême.
Cette conviction, il l'a dans le Seigneur Jésus, non seulement en s'appuyant sur telle de ses déclarations, (Marc 7.15
, etc.) mais en se pénétrant de son esprit et en demeurant dans sa communion.
Il n'en est pas moins convaincu, que si un chrétien estime dans sa conscience tel aliment impur, cet aliment est impur pour lui. (compverset 20
) - 14.15 Car si, à cause d'un aliment, ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon l'amour. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour qui Christ est mort. Le verset
verset 14
était une parenthèse ;verset 15
donne le motif (car) de l'exhortation deverset 13
: ne fournir aucun scandale à nos frères. Le texte reçu introduit ce verset par or ; c'est une fausse correction, provoquée par l'impossibilité de relierverset 15
àverset 14
par car.
L'amour, tel est le grand principe en vertu duquel tout chrétien évite de contrister son frère, c'est à dire de le scandaliser dans sa conscience. - 14.16 Que l'on ne médise donc pas de votre bien. Grec : Que votre bien ne soit pas blasphémé.
Par votre bien beaucoup d'interprètes entendent la doctrine évangélique, la foi chrétienne ou le royaume de Dieu, le souverain bien des chrétiens.
Ceux qui seraient portés à le blasphémer à en dire du mal, seraient dans ce cas les gens du dehors, le monde. La recommandation de l'apôtre signifierait : N'allez pas par vos disputes sur des aliments exposer le christianisme à être mal jugé et calomnié par les infidèles. Mais si Paul pensait à des jugements portés par des païens il aurait dû le dire.
Le contexte fait plutôt penser au jugement que les faibles portent sur les forts. S'adressant à ceux-ci, comme dans les versets précédents, Paul leur dit : N'exposez pas votre bien de croyants affranchis de la loi et possesseurs de la liberté chrétienne à être blâmé, apprécié défavorablement par les faibles. - 14.17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l'Esprit-Saint. Le royaume de Dieu n'est pas le manger et le boire : manière concise et vive de dire que le règne de Dieu, ce saint état de communion vivante avec lui, de vraie liberté dans l'obéissance constante aux directions de son Esprit, ne consiste pas dans la licence de manger et de boire ce que bon nous semble, sans égards pour les scrupules de nos frères.
Son principe constitutif, c'est l'action de l'Esprit-Saint qui seul nous introduit dans la communion avec Dieu et nous y maintient, et qui produit en nous la justice, c'est-à-dire le pardon des péchés et la sainteté de la vie, la paix avec Dieu d'abord, (Romains 5.1
) puis avec nos frères, et une sainte joie qui affranchit l'âme de ses pénibles anxiétés (1Thessaloniciens 1.6
) et la dispose à la bienveillance envers le prochain.
Ces sentiments, entretenus par le Saint-Esprit, se manifestent d'abord dans les rapports de l'âme avec Dieu ; mais ils ont ensuite leur répercussion dans nos relations avec nos frères. (comparezGalates 5.22
) - 14.18 Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Grec : Celui qui sert le Christ en ceci, dans la justice, la paix et la joie qui sont l'essence du royaume de Dieu, est agréable à Dieu, puisque ces dispositions sont l'œuvre de son Esprit, et il est impossible qu'il ne soit pas approuvé des hommes.
- 14.19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. Conclusion (ainsi donc) sous forme d'exhortation à travailler à l'édification mutuelle (grec l'édification, celle les uns pour les autres).
Ce mot d'édification renferme une image dont la sens est souvent arbitrairement restreint. Edifier signifie "bâtir".
Dans le Nouveau Testament, ce terme est appliqué d'abord au développement intérieur du chrétien : sentiment, connaissance, volonté, tout doit croître en lui et s'élever harmonieusement pour faire de lui un saint temple. (1Corinthiens 3.16 ; 8.1 ; 14.3,Actes 20.32
)
Mais l'image est aussi et surtout employer pour figurer le développement de l'Eglise dans la construction de laquelle les chrétiens entrent comme des pierres vives. (1Pierre 2.5 ; 1Corinthiens 3.10 ; Ephésiens 2.21,22 ; Actes 9.31
)
A cette œuvre d'édification collective tous doivent concourir ; l'édification doit être vraiment mutuelle. - 14.20 Ne détruis pas l'œuvre de Dieu pour un aliment. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais toute chose devient mauvaise pour l'homme qui en mange étant scandalisé. L'œuvre de Dieu dans ton frère, sa foi, sa vie chrétienne. Ce que Dieu a édifié, ne le démolis pas. (comparez
verset 15
, note)
- Mais une chose devient mauvaise...(grec) mais c'est mauvais pour l'homme qui mange moyennant achoppement, dans des circonstances où il y a achoppement ; cela doit probablement se rapporter au faible qui, en mangeant, agit contre sa conscience et est ainsi scandalisé.
D'autres le rapportent au fort, qui donne du scandale en mangeant. Ils invoquent le verset suivant en faveur de ce sens.
Mais l'explication que nous admettons se justifie mieux d'après le contexte général : (comparezverset 14
) Paul explique comment L'œuvre de Dieu peut être détruite par un aliment, quand même toutes choses sont pures. - 14.21 II est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de n'user de rien par quoi ton frère est scandalisé. Il est bien de ne pas manger de viande ni boire de vin (grec) ni en quoi ton frère s'achoppe.
Le plus simple est de sous-entendre : user d'une chose par laquelle le faible est scandalisé. Paul pense à quelque aliment autre que la viande et le vin, ou à telle jouissance permise en elle-même.
La charité conseille au chrétien de s'abstenir de tout ce qui pourrait être une occasion de chute pour un frère quand même il aurait pour soi la liberté d'en user.
Ce principe trouve, aujourd'hui encore, son application dans l'usage des boissons alcooliques et dans mainte autre circonstance où la liberté chrétienne doit être sacrifiée aux égards dus à la conscience des faibles.
- La plupart des éditeurs modernes se fondant sur Sin., A, C, omettent les mots qui, dans B, D, majuscules, se lisent à la fin du verset : ou est scandalisé ou est faible. Sin. porte : est contristé au lieu de s'achoppe. - 14.22 Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu'il approuve. Sin., B, A, C portent : la foi que tu as.
Cette leçon est généralement rejetée.
Tu as la foi...met le croyant en évidence pour l'opposer à celui qui doute. (verset 23
)
Tu as une foi éclairée et forte ; garde-la (grec aie-la) par devers toi, pour toi-même, dans ton cœur, devant Dieu. Ne crains pas d'en rien perdre parce que, par amour pour ton frère, tu auras renoncé à certaines libertés, que ta conviction te donnait.
Ce n'est pas le sacrifice de cette conviction elle-même que Dieu te demande. Garde-la devant Dieu qui la connaît, et ne te presse pas de l'afficher à tout propos en public.
Le chrétien reçoit la foi et les lumières qu'elle lui procure d'abord pour lui-même, pour qu'elle lui donne accès auprès de Dieu et le fasse vivre dans sa communion. S'il en use à cette fin, il ne sera pas entraîné par elle à s'enorgueillir, à mépriser ou à scandaliser ses frères plus faibles et moins éclairés.
Heureux celui qui ne se juge pas soimême, c'est-à-dire qui n'a pas à examiner anxieusement sa ligne de conduite pour savoir si ce qu'il approuve est bien, s'il prend le bon parti. Il s'agit de celui qui a une conviction éclairée et ferme.
L'apôtre lui fait sentir son avantage, auquel il oppose (verset 23
) la triste condition de "celui qui doute." La traduction : "celui qui ne se condamne pas dans ce qu'il approuve," est inadmissible. - 14.23 Mais celui qui doute est condamné s'il mange, parce que cela n'est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché. L'apôtre, qui a plaidé jusqu'ici la cause des faibles, afin qu'ils ne fussent point juges ni méprisés par les forts, n'entend point excuser ni encourager les hésitations et les variations d'un esprit indécis.
Sans la foi, qui donne une ferme conviction, il n'y a pas de vraie moralité. Ce qui le prouve, c'est le cas spécial dont Paul s'est occupé dans ce chapitre et auquel il revient dans les premiers mots de notre verset.
Voici un homme qui doute s'il y a, oui ou non, péché à manger de certains aliments, et qui pourtant en mange : il est condamné par le fait même qu'il a mangé ; à son propre point de vue, il a commis un péché. Cet homme agira-t-il mieux dans un cas plus grave, lorsque, en présence d'une tentation plus redoutable, il sera sans conviction et sans force ?
L'apôtre indique ce qui rend coupable l'acte de celui qui mange dans ces conditions : cet acte ne vient point de la foi. Puis il proclame ce principe général : tout ce qui ne vient point de la foi est péché.
Il faut se garder, si l'on veut saisir la pensée de l'apôtre dans sa profondeur et rester dans le vrai, de donner ici au mot foi le sens d'une simple conviction individuelle et subjective, de la persuasion où l'on est, à chaque moment donné, (verset 5
) sans égard à l'inspiration qui a formé cette conviction.
Le mot de foi n'est appliqué dans l'Ecriture qu'à la confiance du cœur en Dieu, à l'obéissance à sa volonté qu'il nous a révélée. Pour autant que cette foi suppose des idées et forme des convictions, elle les marque de son empreinte.
La foi, dans notre passage, n'est donc pas une conviction quelconque. C'est de la foi chrétienne qu'il est question dans tout ce chapitre. (comparezverset 1
, note)
La faiblesse des faibles provient précisément du vague et de l'obscurité de leur foi en Christ. Cette foi est faible relativement à son objet, Christ : elle ne saisit pas le salut qu'il apporte, l'affranchissement qu'il procure dans toute leur étendue. Elle l'est aussi quant à ses fruits : elle ne donne ni certitude, ni paix, ni joie ; elle n'éclaire ni ne vivifie la conscience ; elle abandonne l'homme, dans chaque cas donné, à toute l'incertitude, à toutes les fluctuations d'une volonté indécise.
Quand il obéit ainsi à ses propres inspirations et n'est pas conduit par l'Esprit de Dieu, tout ce qu'il fait, même ses bonnes œuvres, porte le triste caractère du péché.
La foi seule, par laquelle l'homme sort de lui-même pour vivre en Dieu, dans son obéissance, dans son amour, donne à ses œuvres leur caractère moral.
"Remarque bien cette déclaration universelle contre toutes les œuvres faites sans la foi et gardetoi des fausses gloses inventées par plusieurs docteurs." Luther.
"Dieu regarde l'obéissance intérieure du cœur, de laquelle seule dépend toute l'estime de nos œuvres. Or quelle obéissance y at-il en cela, quand l'homme entreprend quelque chose, de laquelle il n'est point certain qu'elle soit approuvée de Dieu ? Le mot de foi est ici mis pour une résolution arrêtée en l'esprit et ferme certitude...qui soit conçue de la vérité de Dieu et en procède. Or comme l'esprit fidèle ne se peut en nulle part assurément arrêter qu'en la parole de Dieu, il faut que, par ce passage, toutes inventions de servir Dieu et toutes œuvres qui ont pris leur origine dedans le cerveau des hommes s'en aillent en fumée. Car quand Paul condamne tout ce qui n'est pas de la foi, il rejette tout ce qui n'est point fondé sur la Parole de Dieu et approuvé en elle. Et cependant cela seul ne suffit pas, que ce que nous faisons soit approuvé par la Parole de Dieu ; il faut encore que l'esprit étant muni de cette certitude et ferme persuasion, s'emploie à l'œuvre avec allégresse. Ainsi donc, le commencement ou fondement de bien vivre et droitement est, qu'étant appuyés sur la Parole de Dieu, afin que nos esprits ne soient en branle d'un côté et d'autre, nous marchions assurément et hardiment où que Dieu nous appelle." Calvin. - 15.1 Or nous devons, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Chapitre 15.
1 à 13 Le support des faibles à l'exemple de Christ. L'union de tous, grâce à la condescendance et à la miséricorde de Christ, Accomplissement des prophéties.
Après avoir recommandé aux forts de sacrifier les droits de la liberté chrétienne pour ne pas scandaliser les faibles, Paul leur rappelle encore que c'est leur devoir de (grec) porter comme un fardeau, avec patience et charité, les infirmités des faibles, non seulement leurs scrupules touchant les aliments et les fêtes, mais toutes les inconséquences, tous les préjugés, toutes les erreurs qui naissent de la faiblesse de leur foi.
C'est une exhortation générale à la tolérance et au support, qui s'ajoute aux prescriptions spéciales concernant les divergences mentionnées àRomains 14
.
En pratiquant ce support, nous montrerons que nous avons à cœur de ne pas nous complaire en nous mêmes.
Ce verbe complaire, ou plaire, revient fréquemment sous la plume de Paul. (Romains 15.2,3,1Thessaloniciens 2.4,Galates 1.10 ; 1Corinthiens 7.32,33 ; 10.33 ; Ephésiens 6.6 ; Colossiens 3.22
) Il indique non seulement une disposition du cœur, mais la manière d'être et d'agir à l'égard d'autrui qui en procède.
Se complaire en soi-même, c'est se prendre pour centre et pour but, se rechercher, soi et ses jouissances. - 15.2 Que chacun de nous cherche à complaire au prochain pour le bien, en vue de l'édification. A cette attitude égoïste, l'apôtre opposé ce précepte qu'il invite tous les chrétiens, les faibles comme les forts, à pratiquer : que chacun (grec) complaise au prochain.
Complaire au prochain, c'est le prendre pour but de nos efforts, chercher à lui être agréable en toutes choses. Mais dans quel esprit, avec quelles intentions ?
Nous pouvons revenir par un détour à nous complaire en nous même, quand nous cherchons à complaire au prochain ; nous pouvons flatter nos frères pour nous faire bien voir d'eux. Nous cessons alors de plaire à Dieu.
Aussi l'apôtre ajoute-t-il : pour le bien, en vue de l'édification. Ce but, nous pouvons l'atteindre par de bons procédés, inspirés par l'amour. Il est des chrétiens qui semblent faire consister la fidélité à se rendre désagréables ; ils se trompent. Mais, d'un autre côté, la véritable charité maintient les droits de la vérité (Ephésiens 4.15
) et se préoccupe avant tout des intérêts spirituels et éternels du prochain. (1Corinthiens 10.32
) L'application que l'apôtre fait de ce précepte aux forts dans leurs rapports avec les faibles est évidente. - 15.3 Car aussi le Christ ne s'est point complu en lui-même ; mais, selon qu'il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi. Mais il s'est conduit selon qu'il est écrit.
Par l'humiliation qu'il a acceptée il a accompli cette parole de l'Ecriture.
-Psaumes 69.10
, littéralement cité d'après les Septante. Le Christ, dans son entier renoncement, dans son parfait dévouement à Dieu, ne pensa jamais à lui-même, mais accepta pour sa part tous les outrages que le psalmiste déjà endurait de la part des ennemis de Dieu. En appliquant au Sauveur ce psaume qui décrit les souffrances de l'israélite fidèle, l'apôtre n'oublie pas que Dieu lui-même était outragé dans la personne de son bien aimé. - 15.4 Car tout ce qui a été écrit auparavant a été écrit pour notre instruction ; afin que, par la constance et par la consolation des Ecritures, nous ayons l'espérance. L'exemple du Christ, qu'il trouve dépeint dans
Psaumes 69
, conduit l'apôtre à penser à tout ce qui, dans le recueil sacré, a été écrit auparavant pour notre instruction et qui était propre à confirmer (car) son exhortation.
Ces prophéties avaient été écrites pour que, par la constance et la consolation que les Ecritures communiquent à notre âme, nous ayons l'espérance.
Aux yeux de Paul, tout ce qui a été écrit avant lui par les hommes de Dieu, loin de n'avoir qu'un caractère local et une valeur temporaire, est, pour tous les hommes, dans tous les temps, une source divine d'instruction.
L'Esprit, qui a inspiré ces écrits, est l'Esprit éternel de Dieu, et les besoins des âmes, auxquelles ils répondent, sont toujours les mêmes.
La constance et la consolation, qui nourrissent l'espérance, sont les biens les plus précieux que le Chrétien puise dans le trésor des Ecritures. Ces vertus le soutiennent dans toutes les épreuves de la vie, et spécialement lorsqu'il doit apprendre à supporter les infirmités de ses frères. S'il ne trouve pas en eux tout ce qu'il en attendait, s'il rencontre chez eux des sentiments qui le froissent ou le découragent, qu'il retourne à l'écriture, il puisera toujours de nouveau en elle la constance et la consolation et l'espérance "qui ne confond point". - 15.5 Or, que le Dieu de la constance et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres le même sentiment selon Jésus-Christ ; La vérité qu'il vient de proclamer inspire à l'apôtre un vœu, une prière, par laquelle il passe à un sujet nouveau : l'union de tous les croyants en Christ. Cette prière, il l'adresse à Dieu, source suprême des grâces que l'Ecriture nous offre.
C'est pourquoi Paul l'appelle le Dieu de la constance et de la consolation.
Ailleurs, il l'appelle de même : Dieu de la paix, Dieu de l'espérance. (verset 13
)
Lors donc que Dieu daigne accorder ces grâces à ses enfants, ils arrivent à avoir, malgré leurs divisions et leurs misères naturelles, le même sentiment selon JésusChrist.
Créer et maintenir cette union spirituelle, cette communauté de sentiments, tel est le grand but que poursuit l'apôtre dans toute cette partie de son épître. - 15.6 afin que, d'un même cœur, d'une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Toute la vie du chrétien, comme la création entière, n'a d'autre but que de glorifier Dieu.
Mais lorsque des frères glorifient Dieu d'un même cœur et (grec) d'une seule bouche par leur union et par leurs chants de louange, ils réjouissent ce Dieu qui est amour, et ils exercent sur les hommes une grande puissance d'édification.
- Dieu est appelé ici le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Comme le même article en grec régit les mots Dieu et Père, cette traduction paraît préférable à celle-ci : "Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ." C'est le Dieu et Père que Jésus adorait, glorifiait, aimait. Par l'œuvre rédemptrice du Sauveur, par notre union avec lui, son Dieu devient notre Dieu, son Père notre Père. (Jean 20.17
) Voilà pourquoi Paul aime à désigner Dieu de cette manière. (Ephésiens 1.17
) - 15.7 C'est pourquoi, accueillez-vous les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. B, D portent : nous a accueillis. Sin., A, C : vous a accueillis.
- C'est pourquoi, afin que vous puissiez louer Dieu d'un même cœur, accueillez-vous les uns les autres, les forts les faibles, et les faibles les forts, comme Christ nous a accueillis.
Sa condescendance, sa bienveillance à notre égard doit nous pousser à manifester les mêmes sentiments à nos frères. Quand pourrons-nous déployer envers le plus infirme d'entre eux la millième partie de la miséricorde dont Christ a usé envers nous ?
- Le complément : pour la gloire de Dieu se rapporte non à l'exhortation : "accueillez-vous les uns les autres," mais à l'attitude miséricordieuse de Christ qui, en nous accueillant, en nous sauvant, avait en vue, avant tout, la gloire de Dieu. - 15.8 Je dis, en effet, que Christ est devenu serviteur des circoncis pour prouver la véracité de Dieu, afin de confirmer les promesses faites aux pères ; Paul explique (je dis en effet) comment Christ a accueilli les Juifs et les gentils et a glorifié Dieu par cet accueil.
En devenant serviteur (grec) de la circoncision, (comparezGalates 4.4,5
) Christ avait pour but de prouver la véracité (grec il l'est devenu pour la véracité) de Dieu, sa fidélité aux promesses faites aux pères ; il voulait confirmer ces promesses en montrant qu'elles s'accomplissaient.
En insistant sur le fait que le Sauveur du monde a été serviteur de la circoncision, un Juif astreint à l'observance de la loi, Paul veut relever les chrétiens d'origine juive, les "faibles," (Romains 14
) aux yeux de leurs frères, convertis du paganisme, qui se considéraient comme les "forts." Il rappelle à ces derniers les privilèges des Juifs, et que c'est à eux, après Dieu, qu'ils sont redevables du salut (comparezRomains 11.16
et suivants,Jean 4.22
).
Cet argument a encore toute sa force pour nous apprendre à respecter et à aimer l'ancien peuple de Dieu.
Sur le rôle de serviteur, assumé par le Fils de Dieu, comparezMatthieu 20.28 ; Philippiens 2.7
. - 15.9 et que les gentils ont glorifié Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pour cela que je te louerai parmi les nations et que je chanterai à la gloire de ton nom. Ce qui éclate dans le salut des païens, c'est la miséricorde de Dieu.
Les gentils glorifient Dieu pour sa miséricorde parce qu'il les a reçus par pure grâce. Juifs et gentils, en glorifiant Dieu, accomplissent des paroles prophétiques.
DansPsaumes 18.50
, qui est cité d'après les Septante, David, vainqueur de ses ennemis, annonce qu'il louera Dieu parmi les nations. Le Fils de David accomplit ce vœu spirituellement.
"Ce que Christ dit vouloir faire, Paul annonce que les nations le feront, c'est-à-dire Christ dans les nations." Bengel. - 15.10 Et l'Ecriture dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple ! Le sujet sous-entendu du verbe dit c'est l'Ecriture, car la citation précédente est introduite par la formule : "Il est écrit."
La citation est tirée deDeutéronome 32.43
; elle est faite d'après les Septante, qui diffèrent légèrement de l'hébreu. - 15.11 Et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent ! voir
Psaumes 117.1
. - 15.12 Et Esaïe dit encore : il paraîtra le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour gouverner les nations ; en lui les nations espéreront.
Esaïe 11.10
, d'après les Septante.
Le texte hébreu porte : "Il y aura, en ce jour là, un rejeton d'Isaï, s'élevant pour étendard des peuples ; les nations s'enquerront de lui, et son repos sera glorieux."
Les Septante ont remplacé l'image de l'étendard par l'idée que le rejeton de Jessé se lève pour gouverner les nations.
Grec : Il sera le rejeton de Jessé et celui qui se lève pour gouverner La conjonction et a le sens explicatif : c'est-à-dire.
Jessé est l'orthographe grecque d'Isaï, le père de David. - 15.13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint ! Le Dieu de l'espérance est celui en qui "les nations espéreront." (
verset 12
)
C'est dans la foi, (gr) dans le croire, dans l'acte de se confier en Dieu, que le fidèle puise toute joie et toute paix. Il en est rempli dans la mesure où il se confie en Dieu et s'empare, par la foi, des biens invisibles et éternels.
Et inversement, la paix et la joie le font abonder en espérance, le font vivre toujours plus dans le ciel, d'où elles descendent en son âme par la puissance de l'Esprit saint.
Par cette prière, dans laquelle il appelle sur ses lecteurs toutes les bénédictions spirituelles, l'apôtre termine sa lettre proprement dite. Ce qui suit ne traite que des rapports personnels de Paul avec les Romains, des circonstances où l'apôtre se trouve, des veux et des projets qu'il fait.
Le dernier chapitre renferme des salutations pour un grand nombre de chrétiens de Rome, nommément désignés. Il pourrait sembler que ces sujets sont de peu d'intérêt. Mais les paroles de l'apôtre n'ont pas seulement une grande importance historique, elles nous montrent aussi comment Paul, dans ses rapports avec ses frères, mettait ses principes en pratique. Sa conduite est plus instructive encore que ses enseignements. - 15.14 Or, je suis moi-même aussi persuadé à votre sujet, mes frères, que vous êtes, vous aussi, pleins de bonté, remplis de toute connaissance, capables de vous avertir aussi les uns les autres. Conclusion de l'épître. Ch. 15 :14 à 16 :27
Explications personnelles.
14 à 21 Paul justifie son épître à l'Eglise de Rome.
Paul invoque sa mission d'apôtre des gentils (verset 16
) pour se justifier d'adresser cette épître à l'Eglise de Rome, qu'il n'avait ni fondée ni visitée.
Il commence par louer ses frères ; il est persuadé à leur sujet qu'ils possèdent déjà d'éminentes qualités : la bonté, qui se montre dans leurs rapport avec le prochain, la connaissance de la vérité salutaire, et, ce qui résulte de ces deux avantages, la capacité de s'avertir, de s'exhorter, de se reprendre les uns les autres.
Il pourrait sembler avec cela que Paul n'aurait pas eu besoin de leur adresser une épître aussi étendue, tout un traité de doctrine et de vie chrétiennes.
Cependant je vous ai écrit, leur dit-il, (grec) plus hardiment que ne le comportait ma situation vis-à-vis de vous, (grec) en partie, à certains égards, ou dans quelques passages, ou bien (en faisant porter la restriction sur ce qui suit) comme (grec) vous faisant ressouvenir en quelque mesure, vous rappelant ce que vous aviez déjà appris, et cela en vertu de la grâce qui m'a été donnée de Dieu, c'est-à-dire de mon apostolat parmi les gentils. (verset 16
) - 15.16 pour être ministre de Jésus-Christ parmi les gentils, m'acquittant du divin service de l'Evangile de Dieu, afin que les gentils deviennent une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit saint. Les expressions par lesquelles Paul décrit son apostolat sont empruntées au rituel sacerdotal.
Il est ministre, chargé d'une fonction religieuse, (Romains 13.6
, note) (grec) desservant comme sacrificateur l'Evangile de Dieu, s'acquittant de son office de prédicateur de l'Evangile avec les sentiments du prêtre chargé de présenter le sacrifice à Dieu ; et cela afin que l'offrande des gentils, l'offrande que les gentils sont eux-mêmes, devienne agréable, telle que Dieu puisse la recevoir, ayant été sanctifiée, consacrée par l'Esprit saint. - 15.17 J'ai donc ce sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde le service de Dieu. La mention de son ministère parmi les gentils conduit Paul à décrire les grandes choses que Christ a faites par son moyen. Il a parcouru l'Orient tout entier. La conclusion, qu'il n'exprime pas, c'est qu'il peut maintenant se tourner vers l'Occident, vers Rome tout d'abord.
Grec : J'ai donc la glorification en Christ Jésus quant aux choses qui se rapportent à Dieu...
"L'expression : les choses qui se rapportent à Dieu, est, en quelque sorte, technique dans la langue liturgique juive pour désigner les fonctions du culte. (Hébreux 2.17 ; 5.1
, etc.) Ce terme se rattache ainsi au même ordre d'idées que tous ceux du verset précédent." Godet.
L'apôtre trouve ce sujet de se glorifier en Jésus-Christ, à qui il attribue tout ce qu'il a fait : "non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu en moi." (1Corinthiens 15.10
) - 15.18 Car je n'oserai mentionner aucune chose que Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, en parole et en œuvre, Ce verset explique (car) l'affirmation du verset précèdent.
Grec : Je ne m'enhardirai pas à dire quoi que ce soit de choses que Christ n'ait pas faites par moi pour l'obéissance des gentils.
Suivant les uns, Paul proteste qu'il ne se vante pas, et qu'il ne parle pas pour se glorifier de choses que Christ n'aurait pas réellement accomplies par lui.
D'après une autre explication, plus naturelle, il voudrait dire : Je ne saurais mentionner aucune chose que Christ n'ait pas faite par moi, il a vraiment tout fait ce qui pouvait se faire. Je serais téméraire en signalant une lacune dans mon apostolat ; en parole et en œuvre, il m'a accordé tous les signes de l'apôtre. (comparez2Corinthiens 12.12
) - 15.19 par la puissance des signes et des prodiges, par la puissance de l'Esprit ; de sorte que, de Jérusalem et ses environs jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ, L'action du Seigneur par son serviteur s'est manifestée dans son œuvre par la puissance des signes et des miracles, dans sa parole, par la puissance de l'Esprit, par ce dernier moyen Paul agissait plus directement sur les âmes et les enfantait à la vie nouvelle.
- Sin. et quelques majuscules portent : l'Esprit de Dieu. A, C D, majuscules : l'Esprit saint. B : l'Esprit.
- Paul indique le résultat de cette activité inspirée par Christ en ajoutant : de sorte que, de Jérusalem et les environs jusqu'à l'Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ Grec : J'ai rempli, accompli l'Evangile, c'est-à-dire la prédication de l'Evangile. (Romains 1.9
)
Il est inexact de traduire : "J'ai tout rempli de l'Evangile," ce qui serait une exagération manifeste.
- Les environs (grec en cercle, alentour) de Jérusalem s'étendent jusqu'à Damas, en Syrie, (Actes 9.20
et suivants) et peut-être jusqu'à "l'Arabie." (Galates 1.17
)
L'Illyrie touchait aux frontières de la Macédoine, où l'apôtre fut le premier à porter l'Evangile. Le livre des Actes ne mentionne pas de voyage de Paul en Illyrie. Il a probablement visité cette province pendant le séjour qu'il fit en Macédoine entre son départ d'Ephèse et son arrivée à Corinthe. (Actes 20.1,2
) Peut-être se borna-t-il à évangéliser les districts de l'Illyrie qui confinaient à la Macédoine. - 15.20 et cela, en tenant à honneur d'évangéliser là où Christ n'avait point encore été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement posé par un autre, Et j'ai agi ainsi, tenant à honneur d'évangéliser, (grec) non là où Christ avait été nommé, afin que je ne bâtisse pas sur le fondement d'autrui.
Cette vocation de pionnier s'accordait admirablement avec les dons de Paul. - 15.21 mais selon qu'il est écrit : Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point ouï parler comprendront. Grec : Ceux à qui il n'avait point été annoncé à son sujet, au sujet du Christ.
Les mots : à son sujet sont ajoutés par les Septante au texte hébreu. Ceux à qui l'Evangile n'a pas encore été annoncé voient et comprennent souvent plus vite et mieux que ceux qui en sont comme rassasiés. - 15.23 Mais à présent n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées-ci, et éprouvant depuis plusieurs années le vif désir de me rendre auprès de vous, Grec : N'ayant plus de lieu dans ces régions, plus de raison d'y rester, il parle de la Grèce et de l'Asie-Mineure, où il avait fondé des Eglises dans toutes les villes principales et où ses compagnons d'œuvre pouvaient continuer sa mission.
- 15.24 quand je me rendrai en Espagne..., car j'espère vous voir en passant, et y être accompagné par vous, après que j'aurai d'abord satisfait en partie mon désir d'être avec vous. Comparer
verset 28
.
Il est possible que Paul ait fait ce voyage en Espagne, mais cela est très incertain. En tout cas, sa première venue à Rome eut lieu dans des conditions bien différentes de celles qu'il énonce ici. (comparezActes 28
)
Le texte reçu porte : "quand je me rendrai en Espagne j'irai chez vous ; car j'espère..." Les mots soulignés manquent dans la plupart des majuscules et cependant, dans ces mêmes documents, la phrase suivante commence par : car j'espère...Il faut donc admettre que la phrase est restée inachevée et que l'apôtre a omis les mots : "j'irai chez vous."
- Après que j'aurai en partie satisfait le désir d'être avec vous, (grec) que je me serai rempli de vous. Ici, commeRomains 1.12
, Paul, loin de se mettre au-dessus de ses frères, leur donne à entendre que son ardent désir de les voir vient de ce qu'il espère recevoir d'eux consolation et force.
- Le verbe être accompagné par vous exprime l'espoir de Paul que quelques chrétiens de Rome l'accompagneront dans une partie du voyage et peut-être que l'Eglise de Rome contribuera aux frais de ce voyage. (comparez1Corinthiens 16.6,11 ; 2Corinthiens 1.16 ; 3.13
) - 15.26 Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire quelque communication de leurs biens aux pauvres d'entre les saints qui sont à Jérusalem. Voir l'Introduction, , et les notes de
1Corinthiens 16. 1 ; 2Corinthiens 8.1
et suivants ;Actes 19. 21 ; ; 20. 4 ; 24. 17
. - 15.27 Elles l'ont bien voulu, en effet, et elles sont leurs débitrices ; car si les gentils ont eu communication des biens spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister de leurs biens temporels. Temporels, (grec) charnels. Cette réflexion de l'apôtre était, remarque Luther, Une manière délicate de rappeler aux Romains qu'une semblable obligation leur incombait à eux aussi.
Les chrétiens juifs ont fait part de leurs biens spirituels à tous les gentils, au monde entier, puisque c'est de Jérusalem que l'Evangile s'est répandu partout. Il convient d'en tenir compte à l'ancien peuple de Dieu. - 15.28 Lors donc que j'aurai achevé cette œuvre et que je leur aurai remis en due forme ces dons, je m'en irai en Espagne, en passant chez vous. Grec : Ayant donc fini cela et leur ayant scellé ce fruit, je m'en irai par vous en Espagne.
- 15.29 Et je sais que, en allant auprès de vous, c'est dans la plénitude de la bénédiction de Christ que j'irai. Contrairement aux principaux témoins, le texte reçu porte : "bénédiction de l'Evangile de Christ".
L'apôtre attend cette bénédiction des rapports qui s'établiront entre lui et l'Eglise de Rome. - 15.30 Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour qu'inspire l'Esprit, à combattre avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu en ma faveur ; B omet : frères.
Grec : L'amour de l'Esprit, c'est-à-dire l'amour chrétien, que l'Esprit de Dieu répand dans les cœurs. (Galates 5.22
)
Grec : A combattre dans vos prières à Dieu pour moi. La vraie prière est, aux yeux de Paul, un combat. - 15.31 afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée et que cette offrande que je porte à Jérusalem soit agréée des saints ; Ses appréhensions n'étaient que trop justifiées. (
Actes 20.22
et suivants ;Actes 21.11 ; 23.12
et suivants).
Mais quelle confiance dans le pouvoir des prières de ses frères ! Sa foi ne fut point confondue, car il fut l'objet d'une délivrance toute providentielle.
- Grec : Que l'offrande du présent (B. D, d'autres portent : le service, comparez àverset 25
) soit agréée, bien reçue, qu'elle atteigne son but, en unissant dans un même amour l'Eglise mère de Jérusalem et les Eglises de la gentilité. - 15.32 afin que, arrivé avec joie auprès de vous par la volonté de Dieu, je me repose avec vous. Encore une bénédiction que l'apôtre attend comme fruit des prières de ses frères. Il espérait arriver à Rome avec joie ; il y arriva chargé de chaînes.
Dans cette dispensation, il ne reconnut pas moins la volonté de Dieu. Et son attente de se reposer dans la communion des chrétiens de Rome commença de se réaliser dès qu'il eut mis le pied sur le sol de l'Italie. (Actes 28.14,15
)
- Au lieu de "la volonté de Dieu" B porte : "la volonté du Seigneur Jésus," Sin. : "de Jésus-Christ ;" D et d'autres : "de Christ-Jésus". - 15.33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen ! Paul affectionne ce nom si doux à l'âme : le Dieu de la paix, le Dieu qui en est la source, qui la donne, qui la renouvelle sans cesse dans le cœur de ses enfants. (
Romains 16.20 ; 2Corinthiens 13.11 ; Philippiens 4.9 ; 1Thessaloniciens 5.23
) - 16.1 Or je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est aussi diaconesse de l'Eglise de Cenchrées ; Chapitre 16. Recommandations. Salutations. Avertissement et vœux.
1 à 16 Recommandation de Phœbé. Salutations à divers chrétiens de Rome.
Phœbé est appelée diaconesse, ce qui signifie servante, comme diacre signifie serviteur.
Il semble ressortir de ce passage que l'Eglise sentit, dès l'origine, le besoin d'appeler des femmes à exercer un ministère spécial auprès des pauvres et des malades.
Beaucoup d'interprètes et d'historiens se refusent, il est vrai, à voir dans le titre de diaconesse donné à Phœbé la désignation d'une charge régulière ils se fondent sur le fait que les termes de diacre et de diaconie sont employés par Paul dans un sens très général ; (Romains 15.8 ; 1Corinthiens 16.15
) et ils traduisent : "Phœbé, qui rend des services à l'Eglise du Cenchrées," qui exerce dans son sein une activité bienfaisante.
La tournure de la phrase grecque et en particulier le mot aussi, devant diaconesse, qui est probablement authentique (B. À, etc.), ne sont pas favorables à cette explication. Aussi semble marquer que Phœbé, outre les services exceptionnels qu'elle a rendus à plusieurs, (verset 2
) remplit la fonction de diaconesse de l'Eglise de Cenchrées.
- Cenchrées était le port de Corinthe, du côté de l'Asie. (Actes 18.18
) - 16.2 afin que vous la receviez dans le Seigneur d'une manière digne des saints et que vous l'assistiez dans toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a été l'aide de plusieurs et de moi-même. On croit que ce fut Phœbé qui, allant de Corinthe à Rome, porta notre épître. Paul la recommande aux Romains avec une touchante sollicitude, qui montre quels rapports d'affection unissaient ces premiers ouvriers de l'Evangile.
Que vous la receviez d'une manière digne des saints, c'est-à-dire comme les saints reçoivent ou comme ils doivent être reçus.
On ignore dans quelles circonstances Phœbé a été l'aide de Paul, mais on voit quelle vive reconnaissance il lui en conservait. - 16.3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'œuvre en Jésus-Christ, Voir sur Prisca ou Priscille et Aquilas
Actes 18.2
et suivants
On est surpris de trouver Priscille et Aquilas à Rome, avec une Eglise dans leur maison, (verset 5
) quand, moins d'un an auparavant, ils étaient à Ephèse, où ils avaient également une Eglise dans leur maison, (1Corinthiens 16.19
) et que, peu d'années après, ils sont de nouveau dans cette ville. (2Timothée 4.19
)
C'est une des raisons pour lesquelles on a supposé que les salutations deversets 3-6
étaient adressées originairement à des chrétiens d'Ephèse (Voir l'introduction)
Mais cette supposition n'est point nécessaire. Aquilas et Priscille, comme beaucoup de Juifs à cette époque, (Jacques 4.13
et suivants) changeaient fréquemment de résidence, Paul les trouve successivement à Corinthe et à Ephèse. Ils quittèrent probablement cette dernière ville au commencement de l'été de 57, Pour retourner à Rome ; ils y étaient dans les premiers mois de 58, au moment où Paul écrivait notre épître.
Il se peut qu'ils se soient rendus d'Ephèse à Rome, comme ils étaient allés précédemment de Corinthe à Ephèse, (Actes 18.18,19
) pour préparer les voies à l'apôtre et le renseigner sur la situation de l'Eglise de Rome. Nous savons en effet que, dès le printemps de 57, Paul avait conçu le dessein de se rendre à Rome. (Actes 19.21
) Aquilas et Priscille revinrent plus tard à Ephèse, (2Timothée 4.19
) peut-être avant l'arrivée de Paul à Rome, très probablement avant le massacre des chrétiens, ordonné par Néron, en 64. - 16.4 eux qui, pour sauver ma vie, ont exposé leur tête, auxquels ce n'est pas moi seul qui rends grâces, mais aussi toutes les Eglises des gentils. Grec : "Exposé leur cou pour mon âme."
Peut-être était-ce dans l'émeute qui eut lieu à Ephèse avant le départ de Paul, (Actes 19.23-40
) ou dans les circonstances auxquelles Paul fait allusion dans1Corinthiens 15.32
et2Corinthiens 1.8
, et qui ne nous sont pas autrement connues. - 16.5 Saluez aussi l'Eglise qui se réunit dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui est les prémices de l'Asie pour Christ. Dans une grande ville telle que Rome, les chrétiens durent s'assembler de bonne heure, en différents quartiers et en diverses maisons particulières.
Chacune de ces assemblées était une Eglise : Paul ne craint pas de lui donner ce nom.
Ce qui n'empêchait point ces diverses Eglises de former un seul corps en Christ.
Ce n'est pas seulement à Rome mais à Ephèse (1Corinthiens 16.19
) et à Colosses, (Colossiens 4.15 ; Philémon 1.2
) que nous trouvons de ces Eglises dans des maisons particulières.
- Epaïnète fut l'un des premiers gagné à Christ dans la province d'Asie (et non en Achaïe comme porte le texte reçu, contre la plupart des majuscules). Il fut peut-être un fruit du ministère de Priscille et Aquilas, avant l'arrivée de Paul à Ephèse. Il leur est étroitement associé, et l'on peut supposer qu'il se rendit avec eux d'Ephèse à Rome. - 16.6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous. Marie est inconnue. Son nom indique une origine juive.
Presque tous les majuscules portent : pour vous.
La leçon pour nous paraît plus naturelle, car Paul n'avait pas à apprendre aux Romains que Marie avait beaucoup travaillé pour eux. Mais il pouvait n'être pas inutile de le leur rappeler. - 16.7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été en Christ avant moi. Le nom de Junias ne se rencontre pas ailleurs ; on le considère comme une abréviation de Junianus. Chrysostome et d'autres après lui ont lu : Junia, nom de femme fréquemment employé.
Junia serait l'épouse ou la sœur d'Andronicus. La plupart des interprètes donnent au mot que nous traduisons par parents le sens de compatriote, parce qu'ils ont peine à admettre que Paul eût plusieurs parents, tant à Rome que dans son entourage à Corinthe. (versets 11,21
) Mais l'épithète de compatriote aurait dû être appliquée également à Prisca et à Aquilas, (verset 3
) à Marie, (verset 6
) et probablement à d'autres des personnes mentionnées dans ces salutations. Et le mot grec a toujours le sens de parent, membre de la même famille.
- On ignore quand et comment Andronicus et Junias ont été les compagnons de captivité de l'apôtre Paul. Paul ajoute qu'ils sont distingués parmi les apôtres, ce qui peut signifier que les apôtres de Jérusalem, les douze, les ont en haute estime ; ou bien qu'ils se distinguent dans la catégorie des apôtres, ce terme étant pris ici dans son sens général d'envoyés, de missionnaires.
Quoi qu'il en soit, leurs noms, alors distingués, sont aujourd'hui inconnus et ne seraient pas parvenus jusqu'à nous sans cette fraternelle salutation de l'apôtre.
Combien d'autres noms, ignorés des hommes, se trouveront écrits dans les cieux ! Tels sont la plupart de ceux qui suivent, et dont, pour cette raison, nous n'aurons rien à dire dans ces notes. - 16.10 Saluez Appellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux d'entre les gens d'Aristobule. Grec : Les chrétiens de ceux d'Aristobule, c'est-à-dire d'entre ses esclaves, qui formaient sa "maison," et n'étaient connus que par le nom de leur maître.
Ces pauvres esclaves, considérés à peine comme des hommes, trouvaient, dans les compassions de Dieu en Jésus-Christ, la liberté, la dignité, l'amour et la gloire éternelle. L'apôtre les fait saluer comme ses frères, avec une vive affection.
Aristobule pourrait être le petit-fils d'Hérode le Grand, le frère d'Hérode Agrippa 1er, qui habitait alors Rome. - 16.11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux d'entre les gens de Narcisse qui sont dans le Seigneur. Le nom d'Hérodion peut désigner un affranchi de la famille des Hérode.
Narcisse était-il le célèbre favori de l'empereur Claude ? Il avait été mis à mort à la fin de 54, mais les esclaves continuaient quelquefois à porter le nom de leur premier maître quand celui-ci avait été illustre, même après avoir passé en d'autres mains. - 16.12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent dans le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, elle qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur. Tryphène et Tryphose sont des noms de femmes.
- 16.13 Saluez Rufus, l'élu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. Grec : Rufus, l'élu dans le Seigneur.
Cette épithète ne saurait être entendue ici dans le sens où elle s'applique à tout vrai chrétien. Elle désigne Rufus comme distingué par sa sainteté et son activité, qui faisaient de lui un chrétien "de choix." Marc, (Marc 15.21
) écrivant son Evangile à Rome, désigne Simon de Cyrène comme "le père d'Alexandre et de Rufus."
On est amené naturellement à identifier le Rufus de notre passage avec le fils de Simon de Cyrène. Paul a dû avoir des relations bien intimes avec cette famille, puisqu'il considère la mère de Rufus comme la sienne. Il est impossible de dire à quel moment il jouit de ses soins maternels. - 16.14 Saluez Asyncritus, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux. Les frères...les saints qui sont avec eux.
Ces mots, ajoutés aux noms des personnes que Paul fait saluer, les désignent, suivant les uns, comme des chefs de groupe, qui avaient chacun une assemblée dans sa maison. Suivant une autre explication, nous aurions ici deux groupes seulement, deux Eglises qui s'assemblaient dans des maisons particulières l'une mentionnée àverset 14
, l'autre àverset 15
; Paul nommerait les principaux membres de chacune. - 16.16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises du Christ vous saluent. Les salutations de l'apôtre, effusions de son amour fraternel, avaient aussi pour but d'unir les chrétiens à qui il les adressait en une famille dont les membres ne devaient pas craindre entre eux les démonstrations d'une cordiale affection.
L'usage de se saluer par un saint baiser (1Corinthiens 16.20 ; 2Corinthiens 13.12 ; 1Thessaloniciens 5.26 ; 1Pierre 5.14
) devint l'un des actes les plus touchants du culte chrétien. Avant la célébration de la cène, les fidèles se saluaient par ce que Tertullien appelle "le baiser de paix," et scellaient ainsi leur union en Christ.
- Au moment où il écrit, Paul venait de visiter les Eglises d'Asie-Mineure et de Grèce. (Actes 20.1-3
) Il leur avait sans doute fait part de son projet d'aller à Rome, et probablement de son dessein d'écrire aux chrétiens de cette ville. Aussi peut-il les saluer au nom de toutes les Eglises du Christ. Il sait l'intérêt et l'affection qu'elles leur portent. - 16.17 Or, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise. Eloignez-vous d'eux ; 17 à 20 Dernier avertissement contre des faux docteurs.
L'apôtre ajoute aux salutations qu'il vient de faire un avertissement pressant. Les frères qu'il a nommés et qu'il porte sur son cœur, il les voit exposés à un danger contre lequel il veut les prémunir.
Prendre garde, (grec) avoir l'œil sur, regarder pour voir venir de loin, expression qui semble impliquer que les séducteurs sont encore loin de Rome, mais se préparent à attaquer cette Eglise.
Ils causent (grec) les divisions et les scandales bien connus contre la doctrine, en s'opposant à l'enseignement que les Romains avaient reçu de leurs premiers conducteurs et que Paul confirme dans cette lettre. (Romains 6.17
) - 16.18 car de telles gens ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et par leurs bonnes paroles et leur beau langage, ils séduisent les cœurs des simples. Les cœurs des simples, (grec) des innocents, de ceux qui sont sans malice.
- Sur ce trait : ils servent leur propre ventre, comparezPhilippiens 3.19
. Leurs bonnes paroles ou leur parler bénin, leur beau langage, (grec) leurs bénédictions. Ce dernier mot manque dans D et quelques majuscules
- Les séducteurs, dont l'apôtre parle ici, ne sont pas les "faibles" deversets 14,15
, mais probablement ces chrétiens judaïsants, opposés au salut gratuit et adversaires personnels de Paul qui cherchaient partout à combattre son influence. L'apôtre prévoit qu'ils ne tarderont pas à paraître à Rome et à troubler cette Eglise comme ils avaient troublé les Eglises de la Galatie et celle de Corinthe. L'événement confirma ses prévisions. (Philippiens 1.15
et suivants) - 16.19 Car votre obéissance est venue à la connaissance de tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages à l'égard du bien et purs à l'égard du mal. Ce verset donne le motif (car) de l'avertissement qui précède.
Si je vous mets en picarde contre ces faux docteurs, c'est qu'ils viendront sûrement vous troubler, car la renommée de votre obéissance est parvenue à tous. (comparezRomains 1.8
)
Les chrétiens de Rome se distinguaient, en effet, par leur obéissance à l'Evangile. L'apôtre se réjouit de cette disposition mais il leur souhaite une plus grande maturité, afin que, d'une part, ils soient sages, prudents à l'égard du bien, qu'ils aient l'intelligence pour le discerner, et que d'autre part, ils soient purs (grec sans mélange) à l'égard du mal, doués de cette droiture morale qui leur permettra de le repousser sous toutes ses formes. (comparezMatthieu 10.16 ; 1Corinthiens 14.20
) - 16.20 Mais le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous ! Allusion à la promesse divine, (
Genèse 3.15
) dont Paul annonce l'accomplissement prochain pour encourager les chrétiens à résister aux séductions.
Remarquez le contraste dans les termes : le Dieu de la paix écrasera...
Le vœu : la grâce, etc., manque dans D, majuscules, étala.
- Tous les majuscules, sauf Sin., B. portent : Jésus-Christ. - 16.21 Timothée, mon compagnon d'œuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipatros, mes parents. Timothée est le plus connu des collaborateurs de Paul. (comparez
Actes 16.1
, etc.) Il était alors auprès de Paul à Corinthe. (Actes 20.4
)
Lucius pourrait être le Lucius de Cyrène mentionné enActes 13.1
; il ne saurait en tout cas être identifié avec l'auteur du troisième Evangile et des Actes.
Jason pourrait être le même que l'hôte de Paul à Thessalonique. (Actes 17.5-9
)
Sosipatros doit être probablement identifié avec le chrétien de Bérée nomméActes 20.4
.
Mes parents, comparezverset 7
, note. - 16.22 Je vous salue dans le Seigneur, moi, Tertius, qui ai écrit cette épître. Paul dictait ses lettres et se contentait d'écrire de sa main le vœu final et la signature. (
1Corinthiens 16.21 ; Colossiens 4.18 ; 2Thessaloniciens 3.17
. Voir au contraireGalates 6.11
).
Arrivé au terme de cette longue épître, il interrompt sa dictée pour laisser à son secrétaire le plaisir de saluer lui même les destinataires et de leur apprendre que c'est lui qui a tenu la plume. Le nom latin de Tertius fait supposer qu'il était Romain. - 16.23 Gaïus, mon hôte et celui de l'Eglise entière, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent. Paul reprend la parole pour exprimer encore quelques messages dont il est chargé.
D'abord de la part de Gaïus, son hôte et celui de toute l'Eglise ; cela pourrait signifier que Gaïus recevait dans sa maison les assemblées plénières de l'Eglise ; mais le terme d'hôte fait plutôt penser à la large hospitalité que Gaïus exerçait envers les chrétiens de toutes les Eglises, quand ils venaient à Corinthe.
Gaïus est probablement mentionné1Corinthiens 1.14
. Paul l'avait lui-même baptisé.
Eraste était (grec) économe de la ville, c'est à dire maître des comptes, intendant des finances. Ce poste élevé, qu'il occupait dans l'administration de Corinthe, ne permet pas de l'identifier avec l'aide de Paul mentionnéActes 19.22
. Est ce lui qui est nommé dans2Timothée 4.20
?
Quartus est tout à fait inconnu.
- Dans le texte reçu se litverset 24
: La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen ! Ces paroles manquent dans Sin., B. A, C. Les majuscules (D, etc.) qui ont ce vœu apostolique à cette place l'omettent à la fin deverset 20
. - 16.25 Or, à celui qui peut vous fortifier selon mon Evangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère, touchant lequel le silence a été gardé durant des temps infinis, Cette doxologie se trouvait placée, très anciennement déjà, à la fin de
Romains 14
. On la lit encore à cette place dans un manuscrit du huitième siècle et dans la grande majorité des minusc. La plupart des majuscules l'ont à la fin de l'épître. A et un autre l'ont aux deux endroits. Marcion, au témoignage d'Origène, l'avait tout à fait retranches.
Plusieurs critiques modernes se sont fondés sur ces variations du texte pour contester l'authenticité de la doxologie. Nous renvoyons à l'introduction pour toutes les questions relatives à l'intégrité des derniers chapitres de l'épître.
Les éditeurs et les exégètes les plus nombreux et les plus compétents admettent l'authenticité de la doxologie et estiment que sa vraie place est à la fin deRomains 16
. Si elle a été transportée à la fin deRomains 14
, c'est que l'on s'arrêtait là quand on lisait l'épître en public.
Elle termine admirablement la grande lettre apostolique, en la résumant tout entière dans un élan d'adoration.
L'apôtre, dans le besoin pressant d'attribuer toute gloire à Dieu, donne une dernière fois essor à la pensée qui remplit son cœur. Pour fortifier les chrétiens de Rome, il attend tout de Dieu, qui peut le faire par sa grâce, selon l'Evangile que Paul a annoncé et que, pour cela, il appelle mon Evangile. (Romains 2.16
, note)
Cet Evangile consistait dans la prédication de Jésus-Christ, parce que le Sauveur en était l'objet, le centre et la vie.
Cet Evangile est la révélation du mystère (grec) tu durant des temps infinis (ou éternels).
Dans son conseil, Dieu avait arrêté de toute éternité le plan du salut, (1Corinthiens 2.7
) mais il a gardé le silence à son sujet dans les temps infiniment longs qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu'à la venue du Sauveur. Pendant cette longue période d'attente les hommes ignorèrent ce que serait le salut que Dieu leur avait "promis par ses prophètes," (Romains 1.2
) mais qui restait un "mystère" tant qu'il n'avait pas été "manifesté par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ" (2Timothée 1.10
; comparezColossiens 1.25,26 ; 1.2,3
). - 16.26 mais qui a été maintenant manifesté et, par des écrits prophétiques, selon l'ordre du Dieu éternel, porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi, Mais maintenant, (
verset 26
) ce mystère a été manifesté par la venue de Jésus-Christ d'abord, puis par la révélation intérieure que le Saint Esprit donnait aux apôtres ; (Ephésiens 3.5
) et il a été (grec) publié pour toutes les nations, pour l'obéissance de la foi, (Romains 1.5
. note) par le moyen d'écrits prophétiques.
La plupart entendent, par ces derniers mots, les écrits des prophètes de l'Ancienne Alliance, dont le sens profond se découvrait aux chrétiens. Mais le contraste entre aujourd'hui et autrefois est trop marqué pour que l'apôtre ait pensé à des écrits parus durant ces temps infinis où Dieu se taisait. Il s'agit d'écrits inspirés de la Nouvelle Alliance, dans lesquels les témoins du Christ exposent la révélation qu'ils ont reçue en leur Maître. Ces écrits sont, en tout cas, compris dans l'expression : écrits prophétiques. Paul comptait dans leur nombre, probablement, l'épître qu'il termine par ces mots. Il parle en termes semblables de son épître aux Ephésiens. (Ephésiens 3.3-5
)
La publication du mystère a lieu selon l'ordre du Dieu éternel : l'apôtre l'appelle éternel en regard de ces temps infinis pendant lesquels le mystère avait été tenu secret, et parce que, de toute éternité, Dieu avait conçu le dessein de sauver les hommes.
"Il montre combien ce secret est haut quand il ajoute que, dès le commencement du monde, il a été caché par tant de siècles. Vrai est qu'il ne contient pas une sagesse qui soit enflée et brave, telle que les enfants de ce monde désirent, lesquels aussi l'ont pourtant en mépris : mais il nous déploie ces trésors inestimables de la sapience céleste, qui surmontent tout entendement ; lesquelles si les anges mêmes adorent en grande admiration, il n'y a certes celui d'entre les hommes qui les puisse considérer en assez grande révérence. Et ne faut point que cette sapience soit par nous moins estimée pour ce qu'elle est cachée sous une simplicité de paroles commune et contemptible ; car il a plu au Seigneur d'abattre ainsi l'orgueil de la chair." Calvin. - 16.27 à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen ! Enfin, reprenant (
verset 27
) la phrase commencée àverset 25
, Paul proclame la louange et la gloire qui reviennent à ce Dieu seul sage. Sa sagesse éclate dans l'œuvre de salut qu'il a accomplie par Jésus-Christ.