Les dépendances
2. Dépendance utile dans la pédagogie de Dieu
Type : Dossier
Thème : Les dépendances
Source : Aimer & Servir
Réf./Date source : 134
Publié sur Lueur le
- Les dépendances
- Dépendance utile dans la pédagogie de Dieu
- Les dépendances au niveau du corps
- Les dépendances au niveau de l'âme
- Les causes et les remèdes de la dépendance
- Dépendances : découvrir le remède
L'homme ne peut répondre seul à tous ses besoins. Il est dépendant des autres et de Dieu.
L'être humain doit apprendre l'obéissance et la soumission
- dès l'enfance, pour se préparer à la vie relationnelle, familiale et sociale (il n'y a pas de vie sans respect et soumission mutuels) ;
- puis dans la vieillesse (cf Pierre dans Jean 21/18), pour se sanctifier encore et se préparer à rencontrer Dieu, parfois après une longue période de jeûne ;
- mais aussi à tous les stades de la vie. Pour avoir de l'autorité, des responsabilités, il faut déjà avoir appris la soumission, le brisement (Dieu guérit les coeurs brisés) et l'humilité. L'interdépendance bien comprise est un signe de maturité. "Quiconque veut être le premier parmi vous sera votre esclave" (Matthieu 20/27). C'est aussi ce que Paul a dû apprendre avec son écharde, "afin de ne pas s'enfler d'orgueil".
Nous dépendons d'autorités et l'interdépendance, la solidarité sont universelles :
- dans la société : "L'insensé sera esclave de l'homme sage" (Proverbes 11/29). Le sage devrait avoir l'autorité, le pouvoir politique et judiciaire ;
- dans la famille, en particulier si une personne est handicapée ou malade ;
- dans l'église. Un membre ne peut pas dire à un autre : "Je n'ai pas besoin de toi" (1 Corinthiens 12/21).
Le rejet de cette dépendance voulue par Dieu, la rébellion conduisent aux autres dépendances néfastes.
Nous sommes dépendants à tous les niveaux
L'indépendance totale est une illusion (souvent retrouvée à l'adolescence). Nous sommes dépendants à tous les niveaux.
Au niveau du corps : nous avons besoin d'eau, d'air, de nourriture, de nombreuses drogues naturelles, de médicaments parfois (insuline, antidépresseurs, neuroleptiques...).
Un traitement ne devrait pas être galvaudé, banalisé ! Si la nature nous offre des drogues variées et puissantes, nous devons en faire usage avec sagesse, sans abus. "Tout a été créé pour un but" : l'opium pour des douleurs intolérables, la cocaïne comme anesthésique, le haschich pour certains vomissements dans les chimiothérapies, etc. On ne résout cependant pas ses problèmes de vie avec des drogues ! Dieu brise ainsi notre orgueil, notre autonomie excessive en nous faisant réaliser combien nous sommes dépendants et combien nous avons besoin de Lui.
Au niveau de l'âme : besoins affectifs, intellectuels, moraux, sociaux, besoin de parents, d'amis, d'amour, sans relation trop fusionnelle. Le père a un rôle important pour éviter les troubles de la communication.
Au niveau de l'esprit : nous dépendons de Jésus-Christ ou des citernes crevassées" des philosophies (humanisme, matérialisme, hédonisme, relativisme), religions, psychologies, des idoles, de Satan.
Jésus est-Il vraiment ton maître ?
Les dépendances excessives, inutiles, coupables
Elles conduisent dans des mécanismes de fuite, de mensonge et de violence. Dieu voudrait nous en délivrer. Nous ne parlons pas ici des maladies physiques ou mentales qui génèrent une dépendance (exemple : démences) et nécessitent soins et solidarité humaine. Dieu délivre parfois, mais pas nécessairement.
- Avec Jésus-Christ, l'esclavage n'est plus une fatalité.
"Nous étions sous l'esclavage des principes élémentaires du monde... auxquels vous voulez vous asservir encore...» (Galates 4/3, 9).
"Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils" (Galates 4/7, 30).
"Nous étions autrefois... asservis à toute espèce de convoitises" (Tite 3/3).
"...Criez-lui que sa servitude est finie... Dénoue les liens de la servitude" (Esaïe 40/2 ; 58/6).
- L'homme choisit le mal et devient esclave.
Il est responsable vis-à-vis de Dieu.
"Quiconque se livre au péché est esclave du péché" (Jean 8/34). Il est aussi victime, "vendu au péché" (Romains 7/14). Notre responsabilité, c'est de croire que Dieu peut nous changer.
"Le péché, parce qu'ils ne croient pas en Moi" (Jean 16/9).
- Dieu peut affranchir par son Esprit tous ceux qui se repentent et croient en Jésus-Christ.
"Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez... ayant été affranchis du péché... et devenus esclaves de Dieu" (Romains 6/16, 18, 22).
"Vous n'avez pas reçu un esprit de servitude... Cette création sera affranchie de la servitude de la corruption" (Romains 8/15, 21).
- Nous devons apprendre à dire non au péché, pour plaire à Dieu, si nous avons saisi qu'Il nous aime.
"Ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu" (Romains 8/8).
"Nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu" (1 Thessaloniciens 2/4).
"Vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu" (1 Thessaloniciens 4/1).
"...Je ne me laisserai asservir par rien" (1 Corinthiens 6/10-12) : un enfant de Dieu est appelé à rester libre à tous les niveaux.
"Faites donc mourir ce qui dans vos membres, est terrestre..." (Colossiens 3:5). L'homme a sa part à faire.
Commentaires (0)