Les dépendances
6. Dépendances : découvrir le remède
Type : Dossier
Thème : Les dépendances
Source : Aimer & Servir
Réf./Date source : 134
Publié sur Lueur le
- Les dépendances
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- Les causes et les remèdes de la dépendance
- Dépendances : découvrir le remède
La personne dépendante doit découvrir ce chemin nouveau
La grâce est le seul espoir pour traiter la dépendance en profondeur, la seule puissance qui peut vaincre son effet destructeur. Aucune substitution, compréhension psychologique ou théologique, volonté humaine ne seront suffisantes. L'homme doit recevoir la grâce (don pour les coupables), le pardon, la force de Dieu pour vaincre la puissance du péché. La grâce est l'avocat invincible de la liberté et l'expression absolue de l'amour parfait. Nous sommes créés pour l'amour et la liberté, la grâce est le cadeau gratuit de Dieu à accepter. Nos dépendances remplissent les espaces où la grâce pourrait couler. La participation de Dieu et celle de l'homme sont nécessaires et complémentaires pour une reconstruction "à l'image de Dieu" : la puissance de la grâce coule pleinement quand la volonté humaine choisit d'agir en harmonie avec la volonté de Dieu.
La délivrance, c'est croire à l'amour de Dieu et recevoir Sa grâce ("L'amour répandu dans notre coeur par le Saint-Esprit" (Romains 5/5), un amour incarné qui redonne l'espérance), se laisser purifier du péché et du mensonge (de nos "solutions" humaines), se repentir, suivre la vérité libératrice, reconnaître ses blessures et chercher leur guérison (avoir un coeur brisé qui reçoit le pardon de Dieu et qui accorde le pardon aux autres et à soi-même), trouver la raison de notre dysfonctionnement. Rappelons-nous aussi que nous ne connaissons les choses qu'en partie, que nous n'avons pas la réponse à tous les mystères (exemple de Job que Dieu interroge : il n'aura pas de réponse à ses pourquoi mais il pourra dire : "Mon oeil t'a vu") et que Dieu nous demande de lui faire confiance même si nous n'avons pas de réponse à nos questions. La repentance et la foi, c'est le bonheur des "béatitudes", celui qui ne se trouve qu'en Dieu : être pauvre, inconsolable, insatisfait, sans ressources personnelles mais "en marche" pour trouver sa joie en Dieu seul, être dépendant de Lui et de Sa grâce. Ce n'est plus la quête sans fin d'un plaisir éphémère et insaisissable.
Ne plus rester seul, c'est aussi une école d'humilité ! Le médecin ou celui qui accompagne doit faire preuve d'écoute, de tolérance, de bienveillance, de patience, de compréhension, de soutien, il s'abstient de juger, de culpabiliser et encourage toujours à persévérer.
Affronter la réalité telle qu'elle est, cesser le déni de sa dépendance, très peu de gens déclarent consciemment qu'ils sont intoxiqués.
Confesser et prendre la responsabilité de ses péchés.
Se repentir ("d'avoir aimé son plaisir plus que Dieu" 2 Timothée 3/4).
Accepter de mourir à soi-même, voir en face sa honte, son impuissance, sa culpabilité, ses désillusions de soi, son orgueil dans l'humilité et la dignité d'êtres créés à "l'image de Dieu".
Reconnaître sans se cacher : "Je suis un drogué, un alcoolique" !
Ne plus se camoufler pour garder la face.
Ne plus justifier ses conduites au nom de la convivialité, de ses obligations sociales.
Ne plus minimiser sa consommation ou promettre de la réduire, tenter de se contrôler.
Ne plus se culpabiliser pour un passé pardonné.
Retrouver une image positive de soi sans substance chimique.
Agir de manière responsable, avoir des projets de vie et reprendre des responsabilités, redécouvrir ses ressources personnelles, revaloriser son corps, retrouver un sens à sa vie, faire sa part (devenir libre est simple : "Ne le fais pas, refuse de le faire et continue de refuser de le faire") et croire à l'amour de Dieu : se tourner vers Sa grâce, Sa protection, Sa direction. Il est la base de nos choix et de nos comportements. Une thérapie peut modifier le comportement, mais Lui seul peut changer nos coeurs et nos vies.
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