Héritiers de Dieu
4. Tout ! Pleinement !
Type : Livre en ligne
Thème : Vie Chrétienne
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : n°2
Publié sur Lueur le
- Héritiers de Dieu
- Un prodigieux testament
- Les héritiers
- Tout ! Pleinement !
- Comment entrer en possession de l'héritage : La mort du testateur
- Comment entrer en possession de l'héritage : la majorité de l'héritier
Que peut léguer un homme à ses héritiers, sinon ce qu'il possède ? Un pauvre laissera un héritage de pauvre. Un riche, par contre, laissera un héritage de riche ; un roi un héritage de roi ; et Dieu, que léguera-t-il ? Un héritage divin !
Dans la Bible, son testament, Dieu définit son héritage.
La Bible n'essaie pas de nous le décrire point par point ; elle indique ce qu'il est et où il est ; aux héritiers ensuite d'en faire l'inventaire, s'ils le veulent, et en tous cas d'en jouir.
Voici l'héritage
Le testament nous apprend que l'héritage déborde le cadre matériel. Il comporte les promesses de Dieu, dit l'épître aux Hébreux (He 6.12). Or il y a 80.000 de ces promesses, au moins, dans la Bible; elles concernent toutes sortes de sujets. Certaines ont déjà trouvé un accomplissement, d'autres s'accompliront aussi sûrement, car Dieu est fidèle.
Cet héritage, c'est le salut; l'épître aux Hébreux, entre autres, dit que les anges de Dieu exercent un ministère en faveur de ceux qui doivent recevoir le salut en héritage (He 1.14).
C'est la vie éternelle. « Nous devenons héritiers de la vie éternelle » (Tt 3.7), écrit l'apôtre Paul et Jésus, de son côté, déclare que « quiconque aura tout quitté pour lui héritera la vie éternelle » (Mt 19.29). Cette vie, de plus, est abondante, totale (Jn 10.10).
C'est la paix : « Je vous donne ma paix », dit Jésus (Jn 14.27).
C'est la certitude de la victoire (Rm 8.38-39).
C'est la bénédiction (1 Pi 3.9).
C'est la gloire de Dieu lui-même : « Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée », dit Jésus dans sa prière à Son Père (Jn 17.22). « Dieu veut, dit Paul, que nous possédions la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Th 2.14).
C'est le royaume de Dieu : « Dieu a choisi les pauvres selon le monde pour les rendre riches en la foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment » , écrit l'apôtre Jacques (Jc 2.5). Jésus précise qu'un jour il dira à ceux qui l'auront suivi : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé dès la création du monde » (Mt 25.34).
C'est tout, parce que c'est Dieu lui-même qui s'est donné : « Vous avez tout pleinement en lui » ; « tout est à vous », lisons-nous dans le testament (Col 2.10, 1 Co 3.21). Et encore cette parole du Seigneur lui-même : « C'est moi qui suis ta part et ton héritage » (Nb 18.20, voir aussi Dt 10.9, Dt 18.2).
Nous comprenons devant une telle perspective aussi infinie que Dieu l'est lui-même, que la Bible parle « des richesses de ce glorieux héritage » (Ep 1.18), qu'elle dise que cet héritage n'est pas comme les trésors des hommes que les vers et la rouille rongent et que les voleurs dérobent, mais qu'il est un héritage éternel (He 9.15), ce qui veut dire que, non seulement il ne s'effrite, ni ne s'épuise, mais qu'il n'échappe pas à ceux qui le reçoivent. Tous les autres héritages sont éphémères, celui-ci demeure à jamais.
La Bible dit encore que c'est un bel héritage, le plus beau, assurément, et qui, de plus, est délicieux (Ps 16.6).
Mais tout ce que l'on pourra dire pour décrire cet héritage, ne permettra jamais que d'en donner un aperçu sommaire.
De ravissement en ravissement
Les richesses divines, en effet, sont telles qu'il nous est impossible d'en sonder l'immensité. hommes de science ont inventé et construit des machines à calculer prodigieuses ; elles ne peu vent enregistrer que des fractions infimes de ce infini.
Les appareils les plus perfectionnés qui fouillent les espaces sidéraux ne touchent pourtant que le seuil de cette fortune.
La plus riche des langues n'a pas assez de mots pour la décrire ; l'imagination la plus féconde reste loin de sa réalité.
Ceux qui ont eu le privilège de jeter un regard sur certains joyaux de cet héritage n'ont pu que rester muets d'étonnement ; l'homme vivrait-il dix mille ans, il ne ferait qu'effleurer son abondance.
Certains ont cru parfois, tant leur coeur et leur âme étaient comblés, qu'il ne pouvait rien y avoir de meilleur pour eux ; mais ce n'était encore qu'un gage, les arrhes de l'héritage (Ep 1.14).
Christophe Colomb découvrit le Nouveau Monde, mais qu'en connut-il ? Son immensité, ses richesses extraordinaires, les chutes du Niagara, les rives de l'Amazone et pratiquement tout ce monde ne lui révélèrent aucun de leurs secrets ; depuis, des générations d'hommes ont fait toutes sortes de découvertes en Amérique, mais on ne connaît pas encore totalement cet immense continent. Ainsi sont les croyants en face de l'héritage qu'ils doivent recevoir. Ce qu'ils en connaissent, ce n'est encore que le commencement.
Ceux qui veulent se donner la peine d'y pénétrer en sondant ce que la Bible en dit, iront de découvertes en découvertes. Là où il leur semblait n'y avoir que le désert, ils trouveront la richesse, comme ces prospecteurs qui sillonnent le Sahara en font presque quotidiennement l'expérience.
Ici, ce sont des réserves considérables de pétrole qu'ils découvrent, là, c'est une nappe d'eau capable d'alimenter une ville de plus de cent mille habitants. Récemment, près de Touggourt, à la suite de forages, on a trouvé une réserve souterraine de onze millions de tonnes d'eau, ce qui représente le record du monde ; et cela au coeur du Sahara !
De même l'héritage de Dieu réserve des surprises inimaginables ; on va de ravissement en ravissement au fur et à mesure qu'on apprend à le connaître. Aussi ceux qui l'ont entrevu ne veulent-ils plus le perdre !
L'évangéliste Etienne dont parle le livre des Actes des Apôtres, après avoir jeté un regard dans cet infini de la gloire de Dieu, mourut paisible, bien que lapidé (Ac 7.54-60). Plus tard, Blandine préféra être dévorée par les fauves plutôt que de renoncer à cet héritage divin, et, après elle, combien d'autres ont tout quitté, tout abandonné pour le recevoir ?
Et vous, avez-vous choisi de suivre Jésus-Christ ?
La porte de l'héritage
Il est venu, avons-nous vu, ouvrir le chemin de ces trésors incommensurables. Pour les trouver, il faut le suivre. C'est par lui seulement qu'on en a l'accès.
Confiez-vous en Jésus-Christ ; croyez en lui. Alors vous commencerez à avoir part à l'héritage promis à ceux qui l'aiment ; c'est, en effet, par la foi qu'on le reçoit (Rm 4.16).
Or, la première part qu'il veut que chacun possède de son héritage, c'est son salut : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde tout entier, dit Jésus, s'il perdait son âme ? » (Mt 16.26).
Pour arracher notre âme à la perdition, Jésus est mort, cloué sur une croix. Il a pris sur lui nos péchés. Il est mort à notre place.
La porte de l'héritage divin, c'est la croix du Calvaire. C'est pourquoi, venez, en esprit, à cette croix, recevez le pardon de votre Dieu, croyez en lui.
Et alors, lui qui a livré son fils pour vous, vous donnera toutes choses par lui (Rm 8.32).
Commentaires (0)