La souffrance
7. Comment gérer la souffrance ?
Type : Dossier
Thème : La souffrance
Source : Aimer & Servir
Réf./Date source : 123
Publié sur Lueur le
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Comment gérer la souffrance ?
Face à la souffrance, la première question a se poser est : y a-t-il un péché dans ma vie ? Péché qui fait que je sois dans cette situation ; y at-il une désobéissance, un manque de pardon ? Faisons confiance à l'Esprit de Dieu : s'il y a péché, la démarche est celle de la repentance ; demander pardon à Dieu et l'accepter de sa part. « Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas couvert ma faute, j'ai dit : je confesserai mes transgressions à l'Eternel ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché » (Psaume 32/5). Parfois le Saint-Esprit ne révèle pas de péché spécifique. Alors pourquoi cette souffrance ? Est-ce une attaque de l'ennemi ? Suis-je pris dans une situation où, comme Job, l'ennemi m'accule à une situation pour que l'incrédulité naisse dans mon coeur, que je rejette Dieu ? « Soumettez-vous à Dieu, résistez au diable et il fuira loin de vous. » (Jacques 4/7).
Certaines causes de souffrance sont liées à une absence de bon sens. « S'il fait -10° dehors et que je sorte en habit d'été je m'expose à la souffrance. »
En tant que chrétien, face à la souffrance, il est important de prier d'une manière intelligente : c'est-à-dire en dénonçant les racines du problème. Pierre donne aussi un excellent conseil dans la souffrance : « s'intéresser aux autres. » Car dans la souffrance, la tendance est de se replier sur soi-même. Un prédicateur un jour a dit : « En période de famine, il est important de semer ce que vous avez, et le Seigneur fera prospérer votre champ. »
Dans les difficultés, il est important de rester dans la paix, d'avoir comme objectif de glorifier Dieu, de s'appuyer sur lui, d'entrer dans le repos de Dieu : le résultat de tout cela sera la croissance, une meilleure connaissance de la personne de Dieu, de son caractère, de sa fidélité. « Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon oeil te voit. » (Job 42/5). Job est le témoignage de ce qui peut se passer dans la souffrance ; on ne la vit pas toujours très bien mais malgré cela, dans la perspective de Dieu, lorsqu'on est sorti du tunnel, on réalise et on se dit « Ma relation avec Dieu s'est approfondie. »
Dans la souffrance nous apprenons aussi à mieux comprendre les autres.
Réactions fausses face à la souffrance
Le repli sur soi et la fuite ne résolvent rien. On peut refuser ce que Dieu veut nous enseigner, avoir un esprit qui ne se laisse pas enseigner. Conclure hâtivement par exemple : la souffrance est liée à un péché personnel et laisser peu de place à une autre origine. Utiliser la Parole de manière erronée : sortir un verset de son contexte comme explication. Croire que si je ne suis pas guéri, je n'ai pas la foi.
Aider l'autre dans la souffrance
Chrétien ou non, aider cette personne à s'approcher de Dieu, c'est l'objectif à atteindre.
Apprendre à aimer dans le sens « agape » : donner sans attendre en retour. Si vous cherchez de la reconnaissance et un accueil favorable chez une personne qui souffre, vous aurez des difficultés et risquez d'être découragé. La communication doit reposer sur la vérité.
Apporter l'espérance. Parfois on doute de la bonté de Dieu, mais Dieu est bon. En fait, c'est refuser de se laisser aller à certaines émotions, c'est confesser la vérité qui est dans la Parole de Dieu. Dans la souffrance vous ne ressentez pas forcément la présence de Dieu, mais il est présent.
Priez pour les responsables, les personnes en position d'autorité soit dans l'Eglise, soit dans le pays.
Conclusion
II est facile de traiter de la souffrance de manière théorique mais face à la personne qui souffre, le silence est parfois la seule réponse acceptable. Souvenons-nous que la souffrance conserve un côté mystérieux et doit être abordée avec humilité, et aussi que Dieu est présent au sein de notre souffrance.
Qu'allons-nous faire de nos difficultés ? Une pierre qui peut nous faire chuter ? Ou une pierre qui nous servira de marche pour monter plus haut ? L'huître perlière nous enseigne aussi dans ce domaine ; lorsqu'un corps étranger y pénètre, la tendance naturelle est de le rejeter, et c'est ce que nous avons aussi comme tendance concernant les souffrances, mais l'alternative consiste à sécréter de la nacre autour pour en faire une perle de valeur.
Aux yeux de Dieu la souffrance n'est pas un gaspillage et Dieu met aussi une limite à notre souffrance.
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