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La souffrance
2. La souffrance est le lot de tous

Auteur :
Type : Dossier
Thème : La souffrance
Source : Aimer & Servir
Réf./Date source : 123  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. La souffrance est le lot de tous
  2. La souffrance dans la Bible
  3. La souffrance, de l'individu aux nations
  4. Les buts de la souffrance
  5. Comment gérer la souffrance ?

La souffrance est quelque chose de normal pour tout être humain. Notamment pour le chrétien. « L'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler. » (Job 5/7).« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3/1). Il y a aussi un mystère : c'est que certaines personnes souffrent plus que d'autres ; il y a des familles, où de façon désarmante, on voit s'accumuler difficultés sur difficultés. Cela peut s'appliquer aussi à des pays : par exemple un pays soumis à un régime totalitaire ou corrompu sur lequel s'abat un jour une catastrophe naturelle (tremblement de terre, cyclone) va s'enfoncer encore plus dans la crise, compte tenu du peu de ressources dont il dispose. Réalisons que quel que soit le progrès ou l'idéologie (le Nouvel Age a comme objectif de supprimer la souffrance en découvrant que nous « sommes dieu », l'humanisme avait le même objectif, par la raison, le côté intellectuel) c'est une utopie que de supprimer la souffrance. La souffrance est liée au péché originel, et c'est une réalité qui demeure. On ne peut donc pas rêver tant qu'on est sur terre, d'une situation où il n'y aurait plus de souffrance.

D'un point de vue théologique, ce n'est pas possible simplement parce que la souffrance est la conséquence de la chute. Dans Genèse, Dieu dit à la femme « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur. » (Genèse 3/16) et en Genèse 3/17 il dit à l'homme : « Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. » L'origine de la souffrance est donc liée à une rupture de relation avec Dieu et en fait, cette relation détruite a touché tout ce qui avait été créé l'homme mais aussi la nature : microbes, virus agressifs, etc.

Une autre généralité : la souffrance a été annoncée par Jésus-Christ, sa vie en est une illustration. « Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Matthieu 5/11 - 12). Dans ce texte, il y a quelque chose qui va à l'encontre de la philosophie actuelle qui est : « Soyez heureux le plus possible, le plus longtemps possible » ; en fait, au détriment des autres, c'est la pensée hédoniste : le plus de bonheur avec le moins de souffrance. Au fur et à mesure que les temps de la fin approchent, le combat s'intensifie et donc probablement la souffrance va aussi s'intensifier.

Avez-vous réalisé qu'à l'heure actuelle nous sommes à une croisée des chemins ? Au niveau des systèmes de valeurs, il y a une bataille ; l'humanisme est en perte de vitesse, le Nouvel Age est déjà arrivé ; la globalisation, la mondialisation, et ceux qui gagneront la bataille donneront la direction au prochain millénaire. Sera-ce un groupe de personnes inspirées par les principes chrétiens, par le Nouvel Age, par un système athée ? Nous sommes à un moment stratégique. Ne vous étonnez pas d'être confrontés à des situations souvent très contradictoires ! On vit souvent des tensions qu'on n'arrive même pas à préciser : on est appelé à prendre des positions et on est ensuite complètement épuisé ; c'est un combat. Il y a une bataille qui fait rage, et même chacun d'entre nous est l'enjeu d'une bataille parce que, à cause de vous, d'autres personnes peuvent être touchées, le Royaume de Dieu peut être partagé et vous avez une influence sur le prochain millénaire.

La souffrance de l'autre est une confrontation à ma propre souffrance et à mes limites.

La souffrance est un signal d'alarme : la lèpre détruit les terminaisons sensibles des extrémités ; il y a des nécroses, car ni les plaies, ni les brûlures ne sont décelées. La culpabilité qui fait souffrir est aussi un signal d'alarme.

La souffrance de l'autre est une confrontation à ma propre souffrance et à mes limites.

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