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Il Faut Que Ca Change
10. Du pareil au même

Auteur :
Type : Livre en ligne
Thème : Non classés
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 136-137  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Il Faut Que Ca Change
  2. Et Que Ca Change !
  3. Ca ne peut plus durer comme ça
  4. Que les autres changent
  5. Le vaccin pour faire de braves gens
  6. Commencez par le commencement
  7. Le vrai restaurateur
  8. Révolutionnaire... ou révolutionné ?
  9. Du pareil au même
  10. Replâtrer, ou tout changer
  11. Plus jamais comme avant

En prenant son petit déjeuner, le mari feuillette le journal.

- Qu'y a-t-il de nouveau aujourd'hui ? lui demande sa femme.

- Rien, répond-il d'un air blasé. Ce sont les mêmes choses qu'hier, mais elles sont arrivées à des personnes différentes.

L'actualité de ce jour rejoint si vite celle du passé. En voulez-vous des preuves ?

Ah ! Les sales gosses

"Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe. Ils sont mal élevés, méprisent l'autorité, n'ont aucun respect de leurs aînés et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent.

Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d'engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres."

Cette tirade, combien de fois l'avons-nous entendue, sous une forme ou sous une autre !

En connaissez-vous l'auteur? Probablement pensez-vous à quelque moraliste contemporain à l'humeur acide. Vous n'y êtes pas, car il s'agit ni plus ni moins du célèbre Socrate. Ainsi donc, voici près de vingt-cinq siècles, les adultes répétaient déjà : "Ah ! les jeunes... De mon temps..."

Ces autres petites phrases du même Socrate semblent plonger en plein dans notre actualité

"Les hommes politiques ont fait des efforts d'ingéniosité pour découvrir de nouvelles ressources de revenus publics... Le philosophe s'efforce par tous les moyens de trouver ce qui pourrait remplacer les commandements et la surveillance de Dieu... L'athlétisme est devenu affaire de professionnels..."

La mentalité actuelle

L'empereur romain Dioclétien notait déjà : "Nous avons tous vu ce qu'est la mentalité actuelle qui a pour effet de faire grimper les prix." C'était aux environs de l'an 300.

Plus proche de nous est cette remarque extraite du Journal des Goncourt et qui date de 1866 : "Les époques et les pays où la vie est bon marché sont gais. Une des grandes causes de tristesse de notre société, c'est l'excès des prix des choses et la bataille secrète de chacun avec l'équilibre de son budget."

Et qui donc a pu écrire : "Seules des mesures efficaces contre le chômage et l'insécurité de l'individu peuvent réellement écarter les dangers qui nous guettent. Tous ceux qui s'intéressent à la sauvegarde des droits civiques doivent être prêts aussi à apporter sincèrement une solution au problème du chômage et à accepter les sacrifices nécessaires pour y parvenir."

Cette fois-ci, pensez-vous, c'est le discours-programme d'un premier ministre. Il n'en est rien, puisque c'est l'illustre savant Albert Einstein qui a fait cette déclaration en 1939, juste avant que n'éclate la seconde guerre mondiale.

"Il n'y a rien de nouveau sous le soleil", a écrit un sage de la Bible (Livre de l'Ecclésiaste, chap.1, v.9).

C'est l'instrument qu'il faut changer

Emile de Girardin, le fondateur de la presse moderne, a écrit sous le règne de Louis-Philippe, en 1846 : "Les gouvernements qui se succèdent s'obstinent à vouloir jouer de nouveaux airs sur un vieux violon. Ce ne sont pas les airs, c'est l'instrument qu'il faut changer".

Beaucoup d'observateurs politiques ont exprimé ce point de vue sous d'autres formes. Mais comment changer l'instrument ? Les changements de constitution, dans beaucoup de nations, ont résolu certains problèmes, mais en ont fait surgir de nouveaux.

Sans vouloir verser dans un pessimisme exagéré qui consisterait à dire: "Plus ça va, plus ça va mal", reconnaissons que ce monde contemporain ne va pas dans le bon sens.

On est de plus en plus inquiet, par exemple, par la montée de la violence à l'école et dans les quartiers à risques, et l'on s'interroge sur ce qui en est la cause profonde. Les autorités "compétentes" se trouvent désarmées face à ce problème de société qui empire de jour en jour.

Un sondage récent révélait les principaux sujets d'inquiétude en France.

Par ordre d'importance, ce sont le SIDA et les maladies graves, le chômage, la drogue et les problèmes d'environnement. Viennent ensuite la pollution, les banlieues et la délinquance, le tiers-monde, les manipulations génétiques et les progrès scientifiques, l'immigration clandestine et les extrémistes islamistes.

Paradoxalement, la société de communication, au temps de l'Internet tend à devenir une société d'excommunication. La solitude s'est accrue : six millions d'adultes vivent seuls dans l'Hexagone, tandis que les occasions de convivialité se font plus rares qu'auparavant..

Voici quelques sous-titres de "Francoscopie" concernant les formes nouvelles d'insécurité : "Le développement des nouvelles formes de délinquance témoigne de la dégradation du climat social. Les délits liés à la drogue ont connu une croissance considérable depuis vingt-cinq ans. Le vandalisme poursuit sa croissance. Le piratage informatique constitue un fléau très préoccupant pour notre société."

A moins d'être inconscient ou de prendre le parti de fermer les yeux sur ces caractéristiques de notre monde contemporain, il y a de quoi être angoissé, épouvanté.

Mais, est-ce là une fatalité inéluctable, un tourbillon infernal auquel personne ne peut échapper ? S'il en était ainsi, nous serions sans espoir.

Un espoir formidable.

Heureusement, nul n'est sans espoir s'il espère en Dieu. La vie n'est jamais sans espoir tant que le Christ n'en est pas exclu.

Au 19ème siècle, Lamennais a écrit : "Longue est la tâche de l'humanité, et son labeur est rude. Mais pour l'adoucir, Dieu lui a donné deux compagnes célestes : la foi qui la soutient et l'espérance qui la console".

Le véritable chrétien ne désespère jamais. Avant de croire à Jésus-Christ, il était "sans espérance et sans Dieu dans le monde" (Épître aux Ephésiens, chap. 2, v 12). Maintenant, il a une espérance vivante : "Jésus-Christ, notre espérance" ( 1ère épître à Timothée, chap.1, v 1). Il sait que son Seigneur et Sauveur reviendra, selon sa promesse : "Je reviendrai" (Évangile selon Jean, chap.14, v 3), et il attend "de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera" (2ème épître de Pierre, chap.3, v 13).

Le mot Apocalypse ne signifie aucunement catastrophe planétaire et interplanétaire épouvantable. Son sens véritable, sa traduction littérale de la langue grecque (langue dans laquelle fut écrit le Nouveau Testament, - la seconde partie de la Bible) est Révélation. Et c'est justement dans les dernières pages du livre de l'Apocalypse que l'on peut lire cette promesse du Christ glorifié: "Voici, je fais toutes choses nouvelles" chap.21, v5).

Ce sera alors le rétablissement de toutes choses. En dehors de cette magnifique espérance, tout ici-bas n'aboutira jamais qu'au désespoir, à la désespérance, sans aucune possibilité de recours et de secours.

Par la foi au Christ vivant, qui a triomphé de la mort et des puissances démoniaques joignez-vous à ceux dont parle l'épître aux Hébreux : "nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée. Cette espérance est pour nous l'ancre de notre vie" (chap. 6, v 18 et 19).

Ancrez donc votre vie en Jésus-Christ, si vous ne l'avez pas encore fait !

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