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Il Faut Que Ca Change
3. Ca ne peut plus durer comme ça

Auteur :
Type : Livre en ligne
Thème : Non classés
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 136-137  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Il Faut Que Ca Change
  2. Ca ne peut plus durer comme ça
  3. Le vaccin pour faire de braves gens
  4. Commencez par le commencement
  5. Le vrai restaurateur
  6. Révolutionnaire... ou révolutionné ?
  7. Une vie manquée, combien ça coûte ?
  8. Du pareil au même
  9. Quel genre de soucis cultivez-vous ?
  10. Replâtrer, ou tout changer
  11. Plus jamais comme avant

Avez-vous vu ce film retransmis par la télévision voici quelques années ?

Un habitant d'une autre planète visite la terre (il s'agit évidemment d'une pure fiction). Il apporte avec lui un vaporisateur qui contient un liquide à effet très spécial. Quand il rencontre un homme à la mine triste, il vaporise un peu de liquide sur le visage de l'inconnu : la physionomie se transforme et, immédiatement, devient rayonnante de joie.

Une autre fois, notre extra-terrestre rencontre une personne repliée sur elle-même, complexée, sans aucun contact avec les autres. Il vaporise de son liquide magique et, instantanément, voilà cette femme transformée, libre, épanouie.

Il arrive maintenant dans une famille, au plein milieu d'une terrible scène de ménage dans laquelle s'affrontent les deux époux. Encore un petit coup de vaporisateur, et tout se transforme. La querelle s'apaise, les relations tendues se détendent et la joie revient dans toute la famille, parents et enfants.

Vous vous dites certainement "Si tout pouvait se passer ainsi en notre monde !"

Il y a tant de situation tragiques, ne serait-ce qu'autour de moi !

Notre monde contemporain n'est pourtant pas avare en vaporisateurs artificiels : drogue, alcool, passions, plaisir et jeux, divertissements en tous genres... Mais si, en 1945, au lendemain de la guerre, on parlait de "lendemains qui chantent", tous ces vaporisateurs mènent plutôt leurs utilisateurs vers des lendemains qui déchantent.

De toutes parts, on entend ce refrain lancinant :

 - Ca ne peut plus durer comme ça; il faut vraiment que ça change !

Le monde de la peur

"Il n'y a rien de nouveau sous le soleil" a déclaré un sage voici bientôt trois mille ans. La Bible nous rapporte cette parole (Livre de l'Ecclésiaste, chapitre 1, verset 12).

Elle nous apprend aussi que, lorsque le premier homme, Adam, a désobéi à Dieu dans le paradis terrestre, le jardin d'Eden, il a été saisi par l'effroi :

 - J'ai eu peur.. Je me suis donc caché, avoue-t-il à Dieu (Genèse, chapitre 3, verset 10).

On a peur de la maladie qui risque de survenir avec des symptômes toujours plus alarmants, et peur de la souffrance qui risque d'en résulter.

On a peur de la vieillesse et des infirmités qui peuvent l'accompagner.

On a peur du chômage qui risque de jeter bien des gens dans l'inaction et la précarité, en ces temps de reconcentration industrielle et bancaire.

On a peur de la solitude, peur de la montée de la violence. On a peur des fléaux actuels de la société. On a peur pour soi-même, pour ses proches, et pour les jeunes qui sont au-devant d'un avenir incertain.

On a peur de la mort parce qu'on ne possède ni les certitudes de la foi ni la réalité de l'espérance chrétienne. Et même, on a peur de vivre, tant les perspectives sont obscures et tant l'on se sent dépassé par les événements.

Le monde est bien malade

Georges Hatchel du Centre de recherches pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC) a écrit : "La situation actuelle n'est que l'aboutissement d'un mouvement régulier, marqué par une série de désillusions : l'apparition de nouvelles menaces, la résurgence d'une nouvelle pauvreté, puis la montée de l'exclusion, la disparition des repères traditionnels de la société... Les incertitudes d'hier ont fait place aux doutes et aux interrogations, non seulement nationales, mais planétaires. Il en est résulté un accroissement en inquiétude de la société.

" La population inquiète a fait plus que doubler en douze ans : 14% en 1982, 30% en 1995. Cette montée s'est caractérisée par une diffusion des peurs dans toutes les catégories de la population, même chez celles qui apparaissaient les moins craintives en 1982."

Entre autres, la peur de l'insécurité dans les villes, et même dans les campagnes.

Est-ce vraiment le progrès ?

Et maintenant, plus on avance dans le temps, plus on découvre aussi que le progrès, ou tout au moins ce qu'on appelle ainsi, n'est pas la solution à tous les maux, la panacée, tant s'en faut.

Dans une chronique de presse, Madeleine Chaspal écrivait :

" Mon père a vu arriver la "fée" électricité, le téléphone, les antibiotiques, l'automobile en série, les congés payés, les appareil ménagers, s'ouvrir la station de métro de Neuilly-Vincennes... Chaque fois, un peu de bonheur et de liberté en plus ! Mon père souriait : vive le progrès !

"Désormais, à notre stade d'avancement technologique, le beau mot de "progrès" signifie retombées et déchets nucléaires, pollution de la terre et de l'océan, disparition des grands mammifères..."

"On n'arrête pas le progrès" répète-t-on depuis le début du vingtième siècle. Et comment arrête-t-on les méfaits du progrès ?

Oui, comment arrêter, par exemple, le pillage des forêts tropicales ? Elles disparaissent de 200.000 kilomètres carré par an (plus de six fois la superficie de la Belgique). A cette cadence-là la terre sera chauve en 2057, ont assurés les experts.

Pour cela, comme aussi pour bien d'autres domaines de notre vie, il faut que ça change !

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