Pourquoi Dieu permet-il la souffrance ?
9. La souffrance : La Croix
Type : Livre en ligne
Thème : La souffrance
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 35
Publié sur Lueur le
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Oui, Dieu a fait mieux encore. Il ne s'est pas borné à nous donner une réponse encourageante à nos problèmes. Il est venu lui-même, en la personne de son Fils, se charger de nos douleurs et en même temps de nos péchés, afin de nous en libérer. A la croix du Calvaire, nous avons la réponse définitive au problème de la souffrance humaine. Non seulement le Seigneur connaît et limite souverainement nos épreuves, non seulement il promet de nous en libérer, mais il nous assure qu'il y prend part. Il a plongé plus profondément dans le gouffre que nous ne pourrons jamais y descendre. Il a porté nos souffrances, il s'est chargé de nos douleurs. Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures qui nous sommes guéris (Es 53.4-5)
Voilà la souffrance rédemptrice que Job semble vaguement pressentir lorsqu'il demande à Dieu d'être son garant (Jb 17.3), et qui, divinement prédite dans l'Ancien Testament, est la base du Nouveau. D'une manière très remarquable les divers genres de souffrances que nous avons pu distinguer dans cette étude du livre de Job convergent à la Croix.
Elle est un châtiment, comme le souligne le texte d'Esaïe que nous venons de citer.
Elle peut nous servir d'avertissement, en nous montrant l'aboutissement du péché : Si l'on fait cela au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec ? (Lc 23.31).
Elle est un témoignage, celui que le Christ a rendu par sa belle confession devant Ponce-Pilate (1 Tm 6.13). Jésus en acceptant de mourir, n'a pas seulement attesté son obéissance inconditionnelle à la volonté du Père (Jn 14.31), mais aussi son amour infini pour les hommes (Jn 15.13).
Enfin, la croix reste malgré tous les éclaircissements que nous trouvons à son sujet, un mystère (1 Co 2.7) que les anges eux-mêmes ne peuvent sonder (1 Pi 1.12).
Ainsi elle est le carrefour où toutes nos voies douloureuses se rejoignent pour déboucher sur la délivrance finale et glorieuse.
A la lumière de la croix et du sépulcre vide, nous pouvons laisser tomber nos objections, accepter tous nos malheurs. Le Seigneur puissant et sage qui contrôle toutes nos circonstances est près de nous, tout près de nous, dans nos heures difficiles. Son amour pour nous et pour tous les hommes dépasse tout ce que nous pouvions imaginer. Nous pouvons donc mieux encore que Job être convaincus qu'à travers toutes les tempêtes et les ténèbres, le Seigneur nous mène vers la parfaite félicité, le parfait repos, dans la lumière sans ombre de la cité céleste où il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparus (Ap 21.4), où dans la présence du Dieu tout-puissant et de l'Agneau une joie éternelle couronnera notre tête (Es 35.10).
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